Bruno Gollnisch dans Monde et Vie

En date du 5 juin, Monde et Vie fait paraître une interview de Bruno Gollnisch dans laquelle le Vice-Président du Front National aborde les questions des retraites, de la laïcité et de l’identité. En voici quelques extraits:

« Les critiques que Nicolas Sarkozy adresse aujourd’hui à la politique de François Mitterrand sont certes justifiées, mais la droite est elle aussi responsable : elle a refusé de mettre en oeuvre une vraie politique familiale et d’accueil de la vie, dans un pays qui élimine chaque année 200 000 enfants à naître. C’est un suicide collectif. Notre déficit démographique est aujourd’hui masqué par les naissances étrangères, qui ne sont même pas répertoriées comme telles. Ce terrible déficit démographique est censé être compensé par l’immigration, mais pour que les enfants de Mohammed paient la retraite de Maurice, comme on pouvait le lire sur une affiche de SOS-Racisme placardée au Parlement européen, encore faudrait-il qu’ils travaillent, ce qui n’est pas toujours le cas… […]

Si j’étais ministre de l’Intérieur, le problème de la burqa serait vite résolu : j’enverrais aux préfets, aux maires, aux officiers de police et de gendarmerie une circulaire interdisant de circuler masqué sur la voie publique, avec une tolérance le jour du carnaval. C’est une question d’ordre public et il n’est pas besoin de placer le débat sur le terrain religieux. Quant à la laïcité, il peut être dialectiquement utile de retourner cette machine de guerre forgée à l’origine pour détruire l’identité chrétienne de la France. On prend aujourd’hui, pour lutter contre la burqa, plus de gants que l’on n’en avait pris jadis pour expulser les congrégations, c’està- dire des dizaines de milliers de religieuses qui ne s’étaient rendues coupables que d’avoir consacré leur vie à instruire les enfants, à soigner les malades et à prier ! Quand on cite la laïcité au nombre des « valeurs de la République » (dont j’aimerais que l’on précise le contenu…), ça me laisse assez froid. Bien comprise, la laïcité – à ne pas confondre avec le laïcisme – signifie le respect par l’Etat de la liberté de conscience de chacun. Je peux admettre qu’on l’utilise comme argument pour contrer certaines pratiques ostentatoires, mais l’islam profite surtout des carences de notre société. Tout se tient : la progression de l’islam ou de l’islamisme a des causes démographiques, politiques, spirituelles… On ne la contiendra pas avec la barrière théorique de la laïcité. Le problème se poserait moins si nos églises étaient pleines… Il faut que les Français retrouvent leurs traditions, qu’elles soient vivantes et qu’ils en soient fiers. […]

J’ai personnellement participé à un débat sur l’identité nationale organisé, en présence d’Eric Besson […] j’ai interpellé publiquement le ministre pour lui dire mon désaccord avec les propos qu’il avait tenus, selon la presse, à La Courneuve, et dont il ressortait que la France n’était ni un peuple, ni un territoire, ni une langue, ni une religion, mais un « conglomérat ». J’ai dit que je pensais exactement l’inverse : à savoir, que la France est à la fois un territoire qui s’étend sur les cinq continents, un peuple principalement européen dont le creuset mythique a été constitué par l’alliance des Francs et des Gallo-Romains, symbolisée par le baptême de Clovis à Reims, une civilisation profondément marquée par le christianisme, une culture exceptionnelle par sa variété et sa profusion, et une langue qui a longtemps servi de langue diplomatique. […] Eric Besson a tenu à me répondre immédiatement, en opérant un virage à 180 ° par rapport à ses déclarations de La Courneuve, expliquant qu’on l’avait mal compris et qu’en somme il partageait ma conception de l’identité nationale. Le seul fait qu’il soit d’accord avec un élu du Front national aurait dû faire quelque bruit ; or personne n’en a parlé, hormis L’Express et la presse lyonnaise. »

via le Salon Beige

Marie

Discours de Bruno Gollnisch à Bayeux – 3ème et dernière partie

« Vous n’avez pas à avoir honte d’être au Front National. Le Front National est un modèle pour beaucoup de nations, beaucoup de pays, beaucoup de patriotes à travers le monde. » (Bruno Gollnisch)

« Il n’y a place en France que pour un seul mouvement national. C’est ce mouvement national que j’aspire à réunir et à rassembler. (…) Je suis candidat à la succession de Jean-Marie le Pen. Je crois avoir pour cela un certain nombre d’aptitudes. » (Bruno Gollnisch)

Jean

Discours de Bruno Gollnisch à Bayeux – 2ème partie

« La première des qualités politiques, c’est la persévérance » (Bruno Gollnisch)

« Il y a une décandance démographique car nous n’avons pas su ou pas voulu accueillir la vie.  A force de ne plus avoir fait d’enfants, il n’y a plus personne pour payer les retraites. » (Bruno Gollnisch)

Jean

Qui sommes-nous? 2ème volet

Après le premier volet, nous continuons à décliner ce que nous sommes et les motifs de notre attachement à la candidature de Bruno Gollnisch:

Avec Bruno, nous voulons promouvoir ensemble les valeurs traditionnelles :

– La défense de la famille, socle sur lequel repose notre édifice social : évidemment fondée sur la complémentarité sexuelle et l’accueil de la vie, la famille apparaît comme la cellule de base de la société, assurant sa survie et l’inscrivant dans la pérennité. Elle est encore le cadre dans lequel sont transmis aux enfants les besoins affectifs, moraux, intellectuels et spirituels qui leurs sont nécessaires pour grandir. La loi, qui est ordonnée au bien commun, ne peut être détournée ni confisquée au profit d’intérêts catégoriels : elle a vocation a protégée la famille naturelle parce que le bien commun l’exige.

– La défense de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle : car la poursuite du bien commun repose sur le respect intangible de la vie humaine innocente. Par ailleurs, l’insuffisance de la natalité française est aujourd’hui compensée par une immigration extra-européenne : ainsi la banalisation du recours à l’avortement est un facteur qui génère sur notre sol une véritable substitution de population et un vrai génocide culturel. C’est l’histoire d’un peuple qui, en laissant mourir ses enfants dans le sein de leur mère, programme son propre suicide…

– La défense du pays réel, c’est-à-dire de la patrie, la terre des pères, qui suscite une affection légitime selon les exigences naturelles de la piété filiale. Réalité à taille humaine dans laquelle s’achève la famille, médiation nécessaire entre l’homme et le monde car elle est à la mesure de l’un et de l’autre, la nation, communauté naturelle d’appartenance, est le cadre le plus performant pour protéger les citoyens et les associer effectivement à la poursuite d’un bien commun qui les concerne directement. C’est au contraire en dépossédant l’homme de son appartenance naturelle à la patrie que le mondialisme le dépourvoit en même temps de toute protection face à la mondialisation.

– La défense de nos traditions, de notre culture et de notre civilisation, contre la colonisation rampante que nous subissons aujourd’hui en France sous la pression d’une immigration massive qui n’adopte pas nos codes culturels, ni ne se plie à nos usages, mais impose sur notre territoire ses propres modes de vie. La France n’est cependant pas un immense terrain vague où toutes les minorités pourraient venir camper à leur guise et revendiquer des intérêts catégoriels : la France, façonnée et pétrie par nos aïeux, est une communauté de destin qui s’enracine dans l’Histoire. Elle fait de nous des héritiers.

– Et à ce titre, notre combat commande la défense des valeurs chrétiennes qui ont profondément imprégné nos modes de vie, nos usages, nos mœurs et nos coutumes. Car c’est un fait que le christianisme a pénétré notre tissu social ainsi qu’en témoigne notre calendrier, ainsi que l’attestent les clochers qui montent vers le ciel ou encore les calvaires aux croisées des chemins qui crient la foi de tout un peuple.

Discours de Bruno Gollnisch à Bayeux – 1ère partie: réponses aux questions

Bruno Gollnisch rappelle magnifiquement la nécessité de défendre les valeurs traditionnelles:

– sur la famille: « Je suis attaché aux valeurs de la famille traditionnelle. (…) Je pense que la désagrégation de la famille est l’un des facteurs de la désagrégation de la société. »

– sur la civilisation: « La civilisation française, ce n’est pas seulement les valeurs républicaines dont on nous rebat les oreilles. (…) La France n’est pas une nation qui se définit simplement par les valeurs républicaines. (…) Il y a une civilisation française qui est une civilisation charnelle, dont l’acte fondateur (…) est une alliance réalisée par le baptême de Clovis à Reims. »

Jean