Hommage (troublé) au service adhésion …

Le chiffre des adhésions vient officiellement d’être divulgué par Jean-Marie LE PEN, ce samedi : 31 000 électeurs devraient se déclarer pour l’un ou pour l’autre des candidats à sa succession.

Le site des Jeunes avec Gollnisch a eu l’habitude de poser les bonnes questions depuis le début de la campagne. Au point d’être attaqué souvent, mais jamais démenti ! Car les faits parlent !

Dans cette dernière ligne droite, nous ne pouvions pas ne pas rejoindre le site NPI dans la volonté de nous arrêter quelque peu sur le service adhésion du mouvement. Dans un court article publié hier (20.XII.2010), NPI vante les mérites de ce service, qui a mis en place une « cellule de crise » pour traiter les adhésions des dernières 24h fatidiques avant le 10 décembre, aux coups de minuit, puis le traitement administratif de ces adhésions la semaine suivante. Photo a l’appui.

Là où nous dénoterons, c’est dans l’analyse des derniers évènements. Il est des points qui, à notre avis, imposent une série d’éclaircissements :

? la date de limite des réceptions d’adhésions était initialement fixée au 3 décembre. Elle a été reportée au 10 décembre (décision prise début novembre). Question : Marine et son équipe n’ont-ils pas, juste avant, appris le passage en « prime-time » sur France 2, programmé le 9 décembre,  pour bousculer la date du 3 au 10 (laissant une marge pour faire des adhésions juste après un passage télévisé qui permet de s’adresser à un large public) ?

? une décision visant à éviter « l’entrisme de l’UMP » a été prise au mois de septembre, et une fiche biographique était devenue nécessaire pour toute nouvelle adhésion (rendant plus lourde la démarche). Or la semaine avant le passage de Marine, cette fiche disparaissait du site internet des adhésions en ligne. Rien de mieux pour faciliter des adhésions juste à ce moment-là…

? les bulletins d’adhésions édités par le comité de soutien de Marine permettaient d’ailleurs, en constatant les tests que nous avons faits, d’adhérer sans fiche biographique dès le mois d’octobre…

? «L’image n’est pas un langage universel, pas plus qu’elle n’est preuve de vérité». C’est d’une seule image pourtant (publiée ci-dessous) qu’une réflexion m’est venue: si pour travailler au service adhésion il faut absoluement utiliser des outils de propagande à l’effigie de Marine le Pen (voir cercles rouges sur la photographie), ne doit-on pas en conclure que le service adhésion du Front est interdit aux partisans de Bruno GOLLNISCH?

Cette photo a été publiée hier sur le site NPI, qui mène une campagne active pour la promotion de Marine. Elle illustre les louanges faites au service adhésion pour le mal que ce service s’est donné pour valider les adhésions de ces derniers jours. En toute équité…

Je ne n’ai pas dit que tout ces « détails » révèlaient de mauvaises intentions à l’encontre de Bruno et de sa candidature. Je dis juste que ces éléments sont… troublants!

Louis

Marine le Pen – Bruno Gollnisch : les dessous d’un article

COMMUNIQUE DE PRESSE DE BRUNO GOLLNISCH,
Député français au parlement européen
Vice Président exécutif du Front National

Marine Le Pen – Bruno Gollnisch : les dessous d’un article

Le Figaro Magazine publie ce jour un article intitulé « Marine Le Pen – Bruno Gollnisch : les dessous d’un duel », sous la signature de M. Raphaël Stainville.
Cet article me prête arbitrairement des sentiments qui ne sont pas les miens.
Il travestit mes intentions.
Il comporte de nombreuses inexactitudes factuelles.
Il pèche par plusieurs omissions délibérées.
Il ne fait pas honneur aux qualités professionnelles de son auteur.

Bruno Gollnisch : « La diabolisation ne vient pas de ce que nous disons, mais des diabolisateurs. »

Bruno Gollnisch, qui n’a pas renoncé à l’idée de coiffer Marine Le Pen sur le poteau et de devenir en janvier le nouveau président du FN, n’est pas du tout choqué par les propos qu’a tenus vendredi à Lyon sa rivale. Il pense la même chose, mais l’aurait dit autrement.

France-Soir : Vendredi à Lyon, Marine Le Pen a établi un parallèle – qui en a scandalisé plus d’un – entre l’occupation allemande et la prière d’un certain nombre de musulmans en France dans les rues. Certains disent qu’elle a choisi de vous imiter car, jusqu’ici, vous lui reprochiez un discours trop « soft » !
Bruno Gollnisch :
 Elle m’imiterait ? Pas du tout !… Son « dérapage », comme le qualifient les journalistes, n’était absolument pas calculé. Simplement, à un moment donné, le « politiquement correct » finit forcément par vous échapper.

F.-S. Vraiment, elle ne vous a pas surpris ?
B. G.
Disons que je m’étonne quand même un peu de ces propos-là, elle qui m’avait récemment reproché mes amitiés révisonnistes « avec des obsédés de la Shoah ».

F.-S. Alors, c’est une petite victoire pour vous ?
B. G. Cela montre, en tout cas, toutes les limites de sa stratégie de la « dédiabolisation ». Une stratégie que je n’ai cessé de dénoncer et qui est clairement vouée à l’échec. Ce qui arrive est la preuve que cela ne sert à rien de donner des gages au système. Plus on en donne, plus le système exige que vous courbiez la tête, puis l’échine, puis que vous vous mettiez à plat ventre. Le moindre propos qui n’est pas dans la ligne est immédiatement perçu comme un dérapage inacceptable. Pour moi, la diabolisation ne vient pas de ce que nous disons, mais des diabolisateurs.

F.-S. Auriez-vous employé les mêmes termes que Marine Le Pen puisqu’on sait que vous êtes, sur le fond, d’accord avec elle ?
B. G.
Peut-être pas. Le terme d’« occupation » n’est pas le plus approprié. Je parlerai personnellement plutôt de colonisation progressive. Je rappelle, au passage, que l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing avait carrément parlé en 1978 d’« invasion » ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort ?

France Soir

Bruno Gollnisch : « le terme d’occupation n’est pas le plus approprié »

France-Soir : Auriez-vous employé les mêmes termes que Marine Le Pen puisqu’on sait que vous êtes, sur le fond, d’accord avec elle?

Bruno Gollnisch : Le terme d’ « occupation » n’est pas le plus approprié. Je parlerai personnellement plutôt de colonisation progressive. Je rappelle, au passage, que l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing avait carrément parlé en 1978 d’ « invasion » ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort ?

source

Bruno Gollnisch à Annecy: « Je suis le candidat anti-système »

Bruno Gollnisch, député européen, était hier soir à Annecy pour présenter sa candidature à la présidence du Front National aux côtés de Marie Favre et Joëlle Regairaz, conseillères régionales. Dominique Martin, conseiller régional, secrétaire national au FN – et qui soutient Marine Le Pen -, était là aussi. « C’est une compétition interne, ce n’est pas la guerre… Et j’ai hâte que cela se termine » devait-il préciser en souriant à Bruno Gollnisch.

Ce dernier s’est présenté comme le candidat « anti-système ». Il faut entendre par là « anti-système médiatico-politique », dont Marine Le Pen fait maintenant partie. « France Télévisions lui a consacré une émission entière avec sept tribunes successives (NDLR : “A vous de juger”) et a décidé de ne pas me donner la parole. » Bruno Gollnisch a aussi regretté les propos de Marine Le Pen mettant en avant les groupuscules d’extrême droite qu’il aurait l’intention de récupérer. « Ce sont les mêmes arguments que l’on utilisait contre son père. Mon ambition est seulement de faire revenir au FN ceux qui sont partis comme Carl Lang. Je veux aussi rassembler au-delà de la famille FN en élargissant notamment du côté des “villiéristes” et des “chevènementistes. » Enfin, Bruno Gollnisch a présenté un programme somme toute classique au FN : protection des frontières, expulsions des délinquants étrangers et suppression de l’empilement des strates administratives.

Le Dauphiné