Pierre de Saint–Céran à Bruno Gollnisch: « des deux candidats, vous êtes le plus préparé pour assumer cette fonction »

Cher Monsieur et ami,

Une courte lettre pour vous apporter mon soutien. Je voudrais vous faire connaître les raisons pour lesquelles je soutiens de mon côté votre candidature.

Cette république est arrivée, à la longue, à créer une dynamique électorale qui privilégie « les grandes gueules » au détriment des capables. Je ne pense pas que Marine soit effectivement de la première catégorie, mais sa jeunesse, sa fougue, et le manque d’une certaine expérience, la poussent à copier ses adversaires, et je pense aux deux égéries du PS.

Je suis rallié à l’idée souvent émise par Jean-Marie que l’arrivée au pouvoir du FN doit marquer un changement total des regards des uns et des autres sur les hommes et les choses. Le futur Président du FN, il ou elle, devra avoir la notoriété, être respecté par les meilleurs, et silencieux à l’égard des imbéciles et des mauvais. Richelieu et Colbert gouvernaient et « tuaient » sans les mots. C’est un changement total des mœurs sociales et politiques qui demeure pour moi l’ essentiel.

Je suis sûr que, des deux candidats, vous êtes le plus préparé pour assumer cette fonction. Votre passé et votre présent en témoignent. Evidemment, les qualités intrinsèques de Marine, formée par son père, font d’elle une valeur très sûre au sein du FN. Sa carrière doit être brillante, mais, dans l’esprit que veut le FN, tel que nous l’avons voulu, je souhaite qu’elle sache attendre son heure pour donner le meilleur d’elle même, pour goûter les joies quelque peu factices du pouvoir, qui pourront être appréciées plus tard.

Faites ce que vous voulez de cette lettre mais n’oubliez pas de rappeler ,si vous en faites état, ma fidélité à Roger Holeindre, modèle de désintéressement et d’allant.

Mes souhaits les meilleurs vous sont acquis ainsi que mon amitié .

Pierre de Saint–Céran
Ancien Vice Président du CNC
Blois Loir et Cher