3 réflexions sur « Entretien avec Bruno Gollnisch (4) : le rôle de l’éducation nationale »
Entretien intéressant.
Mais est-ce vraiment à l’Etat de financer des écoles hors-contrat ? [modération: c’est à l’Etat de créer les conditions favorables à l’éducation des enfants par leurs parents, premiers éducateurs. Selon le principe de subsidiarité, l’Etat ne doit pas se subtituer aux parents, mais leur permettre d’assurer l’éducation et l’instruction des enfants (chèque scolaire). Ainsi l’autorité du maître doit-elle être considérée, dans le prolongement de l’autorité parentale, comme une délégation de cette autorité parentale, et non de l’autorité étatique. Car il n’appartient pas à l’Etat de confisquer aux parents l’éducation de leurs enfants. ]
Petite précision à l’attention de Ralph: le coupon-scolaire n’est en aucun cas une participation financière de l’Etat à la scolarisation d’un enfant dans le privé, il n’est que le remboursement de la part de l’impôt payée par sa famille et destinée à financer l’école publique. Or, vous conviendrez qu’il s’agirait (ou plutôt qu’il s’agit, car c’est aujourd’hui le cas) de la plus grande injustice de la part des administrations, que de ne pas souhaiter rembourser aux parents ce qui leur est dû, les obligeant à payer par deux fois les frais de scolarité de leur enfant, ce qui dans bien des cas revient à les faire renoncer à leur choix de scolarisation dans le secteur privée.
[modération : c’est en effet tout le problème, et cela révèle bien la conception que la république se fait de l’éducation. Elle semble partir du principe qu’il lui revient d’éduquer les enfant, l’enseignement privé étant simplement toléré. Démarche logique pour un modèle sociétal qui ne reconnaît que l’individu et l’Etat, dans le sillage des philosophies contactuelles, et non plus les corps intermédiaires comme la famille, qui sont de fait absorbés. La loi Lechapelier en 1791 avait donné le la. ]
Ici, je crois que Bruno Gollnisch parle de la famille où l’enfant reçoit une éducation normale de la part de ses parents… Elles sont généralement les plus nombreuses. Mais qu’elle est la politique de Bruno Gollnisch lorsque celle-ci ne le sont pas ?
Si je parle de ce sujet, c’est parce que j’ai « travaillé », (bénévolement) et pendant quelques années, proche de familles où l’enfant, les enfants, était, étaient, délaissé-s par des parents malveillants. Et où l’on peut s’étonner dans quelles conditions ceux-ci « survivent », y compris dans des conditions les plus nauséabondes…, y incluant des sévices corporels (pas toujours visibles: l’inceste par exemple) qui leur sont infligés.
Il y a réellement des parents qui sont de réelles ordures envers leurs descendances, que fait-on dans ces cas là si l’école n’est pas non plus responsable de l’éducation des enfants ? Et que l’on ne me dise surtout pas que de tels enfants parlent des conditions dans lesquelles ils vivent, cela n’est pas toujours le cas car souvent eux-mêmes ne s’en rendent pas compte… Quant à leurs entourages, on vit dans des conditions particulièrement individualistes où c’est plutôt « la non dénonciation » qui fait « foi ».
Entretien intéressant.
Mais est-ce vraiment à l’Etat de financer des écoles hors-contrat ? [modération: c’est à l’Etat de créer les conditions favorables à l’éducation des enfants par leurs parents, premiers éducateurs. Selon le principe de subsidiarité, l’Etat ne doit pas se subtituer aux parents, mais leur permettre d’assurer l’éducation et l’instruction des enfants (chèque scolaire). Ainsi l’autorité du maître doit-elle être considérée, dans le prolongement de l’autorité parentale, comme une délégation de cette autorité parentale, et non de l’autorité étatique. Car il n’appartient pas à l’Etat de confisquer aux parents l’éducation de leurs enfants. ]
Petite précision à l’attention de Ralph: le coupon-scolaire n’est en aucun cas une participation financière de l’Etat à la scolarisation d’un enfant dans le privé, il n’est que le remboursement de la part de l’impôt payée par sa famille et destinée à financer l’école publique. Or, vous conviendrez qu’il s’agirait (ou plutôt qu’il s’agit, car c’est aujourd’hui le cas) de la plus grande injustice de la part des administrations, que de ne pas souhaiter rembourser aux parents ce qui leur est dû, les obligeant à payer par deux fois les frais de scolarité de leur enfant, ce qui dans bien des cas revient à les faire renoncer à leur choix de scolarisation dans le secteur privée.
[modération : c’est en effet tout le problème, et cela révèle bien la conception que la république se fait de l’éducation. Elle semble partir du principe qu’il lui revient d’éduquer les enfant, l’enseignement privé étant simplement toléré. Démarche logique pour un modèle sociétal qui ne reconnaît que l’individu et l’Etat, dans le sillage des philosophies contactuelles, et non plus les corps intermédiaires comme la famille, qui sont de fait absorbés. La loi Lechapelier en 1791 avait donné le la. ]
Ici, je crois que Bruno Gollnisch parle de la famille où l’enfant reçoit une éducation normale de la part de ses parents… Elles sont généralement les plus nombreuses. Mais qu’elle est la politique de Bruno Gollnisch lorsque celle-ci ne le sont pas ?
Si je parle de ce sujet, c’est parce que j’ai « travaillé », (bénévolement) et pendant quelques années, proche de familles où l’enfant, les enfants, était, étaient, délaissé-s par des parents malveillants. Et où l’on peut s’étonner dans quelles conditions ceux-ci « survivent », y compris dans des conditions les plus nauséabondes…, y incluant des sévices corporels (pas toujours visibles: l’inceste par exemple) qui leur sont infligés.
Il y a réellement des parents qui sont de réelles ordures envers leurs descendances, que fait-on dans ces cas là si l’école n’est pas non plus responsable de l’éducation des enfants ? Et que l’on ne me dise surtout pas que de tels enfants parlent des conditions dans lesquelles ils vivent, cela n’est pas toujours le cas car souvent eux-mêmes ne s’en rendent pas compte… Quant à leurs entourages, on vit dans des conditions particulièrement individualistes où c’est plutôt « la non dénonciation » qui fait « foi ».