L’Appel de Saint Denis

DECLARATION DE CANDIDATURE
A LA PRESIDENCE DU FRONT NATIONAL

Bruno Gollnisch

Saint-Denis, 16 septembre 2010.

Mesdames, Messieurs ;

Bruno Gollnisch drapeau françaisJe m’exprime aujourd’hui devant cette basilique Saint-Denis, tombeau d’abord de l’héroïque Denis, premier évêque de Paris, martyrisé en 275, puis joyau de l’art gothique, admirable nécropole royale autrefois profanée par le vandalisme révolutionnaire. Ici reposent tant de ceux qui ont fait la France ou l’ont défendue, de Charles Martel jusqu’au siècle dernier . Nous sommes au cœur d’une région capitale sinistrée par des années de calamiteuse gestion marxiste, minée par une immigration incontrôlée, en proie à une violence à laquelle certains ne voient que des causes matérielles et des excuses sociales, alors qu’elle est 87 fois supérieure à celle de la Creuse, ou cependant la pauvreté est plus sévère.
La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kossovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère !

Militant de la Cause nationale depuis ma jeunesse, présent dans la vie politique de notre Cité depuis 25 ans, je n’ai cessé de combattre pour la France contre vents et marées, sur les routes et dans les rues comme à la tribune des Assemblées responsables de son destin. Par l’action et la réflexion, par le geste, par la parole et par l’écrit. Dans les prétoires où je fus et demeure harcelé judiciairement pour ma liberté d’expression, comme dans la rue où je manifestais contre les tenants d’un système corrompu, qui n’a d’autre réponse à ses échecs et à ses trahisons que de tenter de diaboliser les patriotes.
Ayant avec une inébranlable fermeté et une totale loyauté servi aux côtés de Jean-Marie Le Pen, indiscutablement l’homme le plus apte à conduire alors la famille nationale, et auquel l’Histoire rendra justice un jour, je me présente, dès lors qu’il renonce à cette charge lors de notre prochain Congrès, aux suffrages des militants de la cause nationale, pour sortir avec eux notre pays de sa décadence et contribuer à l’engager, s’il est possible, sur la voie du renouveau.

Car nous avons vu juste sur toutes les évolutions majeures de notre Patrie, dont la situation ne fera que s’aggraver si nous ne l’arrachons pas aux griffes des politiciens acquis au mondialisme et résignés au déclin de la France.

Parce que je suis fréquemment interrogé sur les convictions que je défends,
Je me dois de vous en donner les principales orientations.

Redonner vie à l’identité française.

La planétisation qui résulte de la prodigieuse augmentation des moyens de communication terrestres, maritimes, aériens, et de l’information, met en relation les peuples, les cultures, les flux économiques et financiers, les événements. Se fondant sur cette indiscutable réalité, certains prédisent la fin des nations, qui cependant n’ont jamais été plus nécessaires à la conservation des identités et des libertés, des peuples et des personnes. Et comme ces nations résistent, on veut les détruire par l’asservissement politique, la submersion migratoire, la dénatalité planifiée, la culpabilisation systématique, la démoralisation permanente.

Dans le respect des valeurs universelles auxquelles je crois profondément, et notamment l’égale dignité fondamentale de chaque être humain, je suis favorable au maintien de la liberté des Nations et de la diversité des cultures. Je refuse que le mondialisme transforme notre planète en un monde gris, uniforme, asservi et sans âme. Je m’engage pour redonner vie à l’identité française.

Je continuerai à agir pour que la France redevienne maîtresse de son destin, en ramenant à leur juste place les utiles coopérations européennes : de projet, de concertation, mais en nous affranchissant de la tutelle du Super-Etat Eurocratique qui, depuis Bruxelles et Francfort, prétend régir tous les aspects de la vie politique, financière, économique, sociale, culturelle de 450 millions d’Européens.

Ayant recouvré, sans doute avec d’autres, les instruments de notre souveraineté, qui est à une Nation ce que la Liberté est à une personne, nous pourrons alors inverser, dans l’ordre, la dignité et même la générosité, le courant de l’immigration ; assurer le respect sans faille des lois sur l’entrée et le séjour des étrangers ; mettre fin au système absurde qui confère des droits à ceux qui sont entrés illégalement, refuser le concept de discrimination positive, qui consiste en réalité à défavoriser les Français en faveur des étrangers, et à encourager plus encore leur venue. Au contraire, dans le but de couper les pompes aspirantes de l’immigration, je souhaite que le peuple français, directement saisi, inscrive clairement dans notre constitution la préférence nationale, car, contrairement à ce que l’on nous serine et à ce que l’on nous impose, il est moralement légitime, et juridiquement conforme au droit international, dont je suis un spécialiste, que les Français soient prioritaires chez eux comme les étrangers le sont dans leurs propres pays.

Je renouvellerai mes propositions détaillées de réforme du droit de la nationalité, pour que ceux qui n’héritent pas de la nationalité française ne l’acquièrent que s’ils la sollicitent et la méritent. Mais aussi pour que ceux qui l’ont ardemment demandée et méritée soient pleinement admis dans la communauté nationale.

Accueillir la vie avec les familles françaises.

Les criminels ou utopistes qui veulent poursuivre la politique immigrationniste avancent parfois pour alibi que, sans elle, le renouvellement des générations n’est pas assuré. Mais nous croyons fermement que si les Français délèguent à d’autres le soin de peupler leur pays à leur place, ils ont forfait leur droit à vivre libres et indépendants sur la terre de leurs aïeux. Parce qu’il y va de la survie de notre pays, de la transmission à ceux qui nous suivront de l’incomparable patrimoine dont nous avons hérité, mais aussi de la garantie d’une vie décente pour nos anciens, dont les retraites méritées sont d’ores et déjà gravement et injustement entamées, je souhaite la mise en place d’un vaste programme pour favoriser l’accueil de la vie, de son origine à son terme naturel, en donnant aux jeunes parents les moyens matériels et moraux de l’accueil et de l’éducation des enfants, source de joie inégalable et tellement supérieure aux plaisirs éphémères de la société de consommation. A la culture de mort, j’oppose la culture de la vie.

Professeur d’Université, ancien doyen de faculté, je connais le trésor de potentialités que constituent les capacités de la jeunesse de France. Pour éviter sa dilapidation, je veux rendre aux familles, dans des conditions d’égalité, le choix de l’école de leurs enfants. Il faut que l’Education Nationale soit soustraite à la mainmise des syndicats politisés et des associations partisanes qui y ont acquis droit de cité. Je m’opposerai aux expériences pédagogiques aberrantes qui ont pris en otage des générations entières de jeunes Français ; je veux que ceux-ci, quelle que soit leur origine sociale, puissent acquérir dès l’enseignement primaire une connaissance suffisante des savoirs fondamentaux et de leur patrimoine national, à commencer par la maîtrise de la langue française. Notre système éducatif pourra alors préparer à l’exercice de vrais métiers, au lieu de mentir à des millions de jeunes gens en les laissant s’engager dans des formations abstraites, et sans véritables débouchés.
Enfin, je militerai pour le lancement d’un vaste programme de constructions, pour arrêter l’excessive raréfaction des terrains à bâtir, l’une des principales causes de la spéculation foncière et de l’effrayant renchérissement des logements. Chaque famille française vivant de son travail doit pouvoir accéder si elle le désire, et quelle que soit la modicité de ses revenus, à la propriété de son logement.

Redonner vie à l’activité française.

En effet, le travail honnête n’est plus aujourd’hui le moyen d’acquérir, conserver et transmettre un patrimoine qui en soit le fruit. Le travail doit donc redevenir pour tous la source de l’enrichissement individuel et de la prospérité collective. Je souhaite voir briser les carcans qui l’entravent, en supprimant notamment au l’impôt sur le revenu du travail, le plus pénalisant, le plus arbitraire et le plus tracassier.

De même, je veux voir protéger le travail des Français et diffuser l’actionnariat populaire, afin de limiter les effets dévastateurs du capitalisme financier anonyme et vagabond.

Je souhaite que les charges sociales, frein à l’embauche et boulet pour la compétitivité de nos entreprises, ne pèsent plus à l’avenir seulement sur les salaires, mais sur l’ensemble des produits vendus chez nous, y compris ceux qui viennent de l’étranger.
Parallèlement, je m’engage à réduire, non seulement la fiscalité qui spolie, mais aussi la bureaucratie qui paralyse, afin de rendre toute son efficacité à une fonction publique au service de l’intérêt général.

Il faut ainsi que les véritables entrepreneurs, petits ou grands, initiateurs de projets et vrais créateurs d’emplois, qui osent et qui risquent, souvent sur leurs bien propres, soient aidés et non plus entravés, y compris les travailleurs indépendants et entrepreneurs individuels que sont les artisans, les commerçants, les professions libérales…

Je veux en outre que l’entreprise privée française reçoive la protection à laquelle elle a droit contre la concurrence déloyale, par la remise en place de barrières douanières protégeant raisonnablement nos productions nationales des importations venant de pays pratiquant des salaires 20 à 30 fois inférieurs aux nôtres, ou dont les ouvriers, nouveaux esclaves des temps modernes, littéralement vendus au capitalisme apatride par les régimes communistes ou dictatoriaux qui les exploitent, sont dépourvus de toute protection sociale. Seront ainsi taxés notamment les produits des entreprises délocalisées qui réexportent chez nous leurs productions. Cette taxation réduira les profits de ceux qui, pour bénéficier en Afrique ou en Asie des gisements de main d’œuvre à vil prix, ont mis au chômage des centaines de milliers de nos compatriotes.

Redonner vie à la terre française.
Parce qu’il n’y a pas de pays sans paysans, parce que sans indépendance alimentaire il n’y a plus d’indépendance du tout, parce nous ne pouvons accepter de voir s’étendre dans nos campagne le désert français, parce que les ressources de notre terre et de nos mers sont un atout exceptionnel, dans la perspective aussi des besoins alimentaires croissants de pays en voie d’industrialisation qui seront demain nos clients, je récuse catégoriquement les nouvelles mesures euro-mondialistes déjà programmées qui finiront d’anéantir les paysans français. Les terres de la France sont assez riches pour nourrir sa population. Nous n’avons pas à aller chercher au bout du monde, au nom d’une division internationale du travail artificielle, ce que nos paysans peuvent produire eux-mêmes. Nous devrons accepter, pour leur garantir un niveau de vie décent auquel ils ont droit, de dépenser plus pour nous nourrir que pour nous soigner, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Je ne sépare pas l’évocation des ressources de notre terre : de nos cultures, nos forêts, notre viticulture, notre élevage, de celles des mers : pêcheurs, mareyeurs, ostréiculteurs, en un temps où les développements du droit international contemporain valent à la France, avec plusieurs millions de kilomètres carrés, le troisième domaine maritime du monde, et où l’avenir de l’humanité se joue plus encore dans la découverte et l’exploitation des fonds marins que dans celle de l’espace extra-atmosphérique. Je m’engage à tout faire pour conserver et développer ces ressources, avec notamment la participation fraternelle de nos compatriotes d’outre-mer, acteurs et témoins de l’exceptionnelle vocation maritime de notre pays.

Protéger la vie des Français.

Il serait vain de tenter de rétablir les conditions matérielles et morales de la prospérité des Français si leurs biens, leur intégrité physique, leurs vies même, pouvaient continuer de subir les assauts de prédateurs assurés d’une quasi-impunité, chaque jour plus brutaux et chaque jour plus arrogants. La sécurité est la première des libertés. Je réclame la présence des forces de l’ordre sur le terrain et la réduction au strict nécessaire les tâches administratives qui les accaparent.

Tout acte criminel ou délictueux doit être sanctionné, toutes les victimes doivent être protégées, et recevoir réparation.

Ceci suppose l’augmentation du nombre de magistrats, leur neutralité politique, la suppression des lois liberticides et des privilèges scandaleux dont bénéficient certaines associations politisées persécutrices de la liberté d’expression ; la refonte du Code Pénal afin de rétablir une échelle des peines capable d’empêcher la récidive des criminels les plus dangereux, et l’expulsion systématique des délinquants et criminels étrangers présents sur notre territoire.

Même les prisonniers ont droit au respect de leur dignité humaine. Pour éviter la surpopulation, mais aussi pour que les peines de prison prononcées soient réellement appliquées, il faut créer des places supplémentaires dans des établissements décents, afin également que les prisons cessent d’être des pourrissoirs pour devenir de vrais centres de réparation des fautes commises et de préparation à une authentique réinsertion des délinquants.

Officier supérieur de réserve dans l’armée de mer, je sais que les périls qui menacent la France ne sont pas seulement d’ordre intérieur. Il faut donc qu’elle dispose des moyens de sa défense, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, et que ces moyens soient adaptés aux dangers nouveaux qui se manifestent.
Ainsi que je l’ai manifesté hier aux côtés des harkis et de leurs enfants, il faut aussi que ceux qui ont combattu pour elle cessent d’être méprisés ou insultés, et qu’ils soient au contraire honorés moralement et matériellement, y compris lorsqu’ils sont les ressortissant d’Etats de notre ancien Empire devenus indépendants.

Comme vous le voyez, ces convictions forment un programme de sursaut national. Un programme qui refuse le déclin et offre à la France les moyens de reprendre la place qui fut la sienne : celle de phare des Nations libres.
Les relations que j’ai pu nouer avec de nombreux patriotes d’Europe, d’Afrique, d’Asie, d’Amérique, jusque dans les milieux gouvernementaux, me montrent qu’en défendant notre identité, nous défendons par la même occasion celle de toutes les nations, donc la leur.

Devant les périls que les mondialismes leur font courir, qu’ils soient à prétentions politico-culturelles, économico-financière, ou fondé sur le fanatisme pseudo-religieux, il existe ainsi aujourd’hui, entre les Nationaux, une affinité de conviction, de sensibilité, et aussi – malheureusement – une perception de l’hostilité commune, qui leur permettent dans la plupart des cas de dépasser les conflits qui opposent les intérêts particuliers, si légitimes soient-ils. « Nationaux de tous les pays, unissez-vous » avait lancé naguère. Jean-Marie Le Pen. Je crois pouvoir faire en sorte que demain, cette maxime devienne réalité, non seulement pour des patriotes des diverses nations d’Europe, mais pour des Africains, des Asiatiques, des Américains du Nord ou du Sud, qui font les mêmes constatations que le mouvement national français, subissent les mêmes épreuves et affrontent les mêmes adversaires.
Comme nous n’avons cessé de le proclamer, ni ceux qui m’entourent ni moi-même ne sommes xénophobes ; nous sommes simplement francophiles. Nous ne haïssons pas les étrangers, mais nous aimons nos compatriotes. Nous ne nous indignons donc pas de voir les gouvernants américains défendre les intérêts des Etats-Unis, les gouvernants chinois défendre ceux de la Chine, les dirigeants britanniques ceux de la Grande-Bretagne… etc. Je m’indigne seulement de voir les dirigeants français ne jamais défendre les intérêts légitimes de la France, ou les défendre peu, ou mal, et d’être presque toujours les premiers à faire l’offre de sacrifier ce qu’ils ont pour mission de sauvegarder.

Je demande que, comme la Charte lui en donne la possibilité, et comme elle aurait du le faire avant la deuxième guerre contre l’Irak, la France fasse usage de son droit de veto à l’O.N.U., si cela peut s’avérer utile au maintien de la paix ou à la dénonciation des nouveaux impérialismes. Je propose qu’elle s’unisse à cet effet aux grandes nations libres d’antique civilisation qui sont en butte aux mêmes menaces d’acculturation que nous, comme la Russie, l’Inde et le Japon, ainsi qu’avec les Etats francophones, auxquels nous sommes unis par des liens anciens et amicaux.
Cette solidarité s’étend au-delà de la communion dans la langue de Racine, de Voltaire, de Chateaubriand, de Victor Hugo ou de Sedar Senghor. Face à l’impérialisme de fait culturel politique et économique anglo-saxon, ce patrimoine culturel commun peut fournir la base de la recherche d’un autre modèle de solidarité, d’équilibre, et d’humanisme véritable. Ensemble, nous ferons en sorte que le retour de nombreux immigrés dans leurs pays d’origine soit pour ceux-ci un atout dans leur développement. Nous veillerons à ce que la coopération cesse de se faire aux dépens des pauvres des pays riches et au profit des seuls riches des pays pauvres, mais qu’elle ouvre de réelles perspectives, notamment dans le domaine de l’eau et de l’éducation.

Cette vision à la fois réaliste et ambitieuse de l’avenir de notre pays, je ne puis bien sûr la faire aboutir seul. C’est pourquoi j’ai l’intention d’y appeler d’abord mes camarades du Front National, puis tous ceux qui, de la droite sociale à la gauche patriote, ont récusé en 2005 le projet euro-mondialiste de Constitution supprimant l’indépendance de notre pays. Elu assidu et combattif, je m’efforcerai de redonner au Parlement, dont je connais bien les règles et les usages, tout le rôle de législateur qui doit être le sien. Nous exigeons une réforme équitable du mode de scrutin, et la représentation de tous les courants d’opinion proportionnellement à leur importance réelle chez les citoyens, ainsi que le recours au referendum des Français sur les questions cruciales pour leur avenir. Enfin, je souhaite la réduction du nombre excessif de niveaux d’administration au-dessus des communes, dont je garantirai pleinement en revanche les libertés et la pérennité, dans une France forte de ses provinces, débarrassée de l’oppression jacobine comme des nouvelles féodalités qui voudraient la faire éclater.

Les membres du Front National ne se laisseront pas tromper une fois de plus par les partisans du déclin, les apôtres du renoncement, ni par ceux qui viendront une nouvelle fois les solliciter en promettant de faire demain ce qu’ils n’ont pas pu, pas su ou pas voulu faire durant les décennies au cours desquelles ils ont occupé des responsabilités gouvernementales !

La renaissance de la France est à la portée des militants nationaux ; s’ils souhaitent me placer à leur tête, je n’ai qu’une chose à leur dire : je suis prêt.

34 réflexions sur « L’Appel de Saint Denis »

  1. Pour sauver les Nations , il faut d’ abord faire le bon diagnostic, et Gollnisch possède l’intelligence et surtout le courage , oui surtout le courage, de le faire publiquement.
    Après , on ne peut pas être d’accord sur tout (pour la gauche » patriotique » , hum, hum …, par exemple).
    Son programme parait tout à fait réalisable , le plus dur restant à débourrer le crâne des Français, phase nécessaire , et pour cela , il faut impérativement au FN un Président qui ne verse pas dans la pensée mondialiste.

    ps : serait-il possible de connaître l position de Gollnisch sur le droit du sol.

  2. C’est toujours un très grand plaisir, pour moi, de lire les interventions d’un grand intellectuel, d’un très grand politicien aussi, tel que Monsieur Bruno Gollnisch.

    Gollnisch président du Front-National, et de la France.

  3. Je remets mon message ici. Ca me semble important. Faut que ça cesse.

    Kevin dit :
    16 septembre 2010 à 14 h 16 min
    Scandaleux ! Un des proches d’Oriane Borja, le sieur Christian Bouchet qui est dans la même fédé, attaque violemment Bruno dans un interview à un journal fasciste espagnol. La encore, les limites sont dépassées ! Bouchet accuse Bruno d’être un instrument du système ! Qu’attends le président Le Pen pour un rappel à l’ordre ? Il faut des sanctions !

    Je vous donne le massage principal, puis le lien :

    « Le système a tout intérêt à ce que ce soit Bruno Gollnisch qui emporte cette élection interne, car il sait que sa capacité de nuisance en terme électoral est nulle ou presque, donc on peut craindre qu’il lui apporte son aide d’une manière ou d’une autre. »

    http://france-nationaliste.hautetfort.com/archive/2010/09/15/entretien-avec-christian-bouchet-cadre-nr-du-fn.html

  4. @Kevin, Ne t’en fais pas, on sait très bien, et d’avance, qui sont les « condamnables » pour le conseil de discipline du Front-National…

  5. La comparaison avec le Kosovo est fort judicieuse. Je félicite Bruno Gollnisch de l’avoir faite.

    À ce sujet, je vous invite à prendre connaissance d’une lettre d’Arnaud Gouillon, le président de l’association Solidarité-Kosovo, à cette adresse :

    http://www.lepost.fr/article/2010/09/15/2222794_apres-grenoble-la-serbie-est-a-son-tour-touchee-par-des-emeutes.html

    Cette lettre décrit les dernières émeutes qui ont eu lieu au sud de la Serbie.

  6. Il ne dit pas que Bruno est un instrument du système.Il dit qu’on peut craindre que le système lui apporte son aide ce qui est ridicule lorsque c’est justement ce système, au moyen de ses media, qui a gonflé la bulle Marine.
    Etrange pour un homme dont les analyses données sur d’autres sujets de cet entretien ne sont pas mauvaises.

  7. tout a fais bouchet en commission de discipline encore une fois 2 poids 2 mesures !!!!
    Bouchet ce dit Nationale Bochevique vous voyez deja le truc

  8. faite remonte cela a jean marie le pen en personne, bouchet en commission de discipline
    Vous me dirais n’a pas encore dit qu’ici ont est pro sioniste lol mais ca va pas tarde

  9. Gollnisch profiterait au système ? Mort de rires !!!!

    C’est peut-être Gollnisch qui va se faire inviter à « Vivement Dimanche » l’émission très communautaire de Monsieur Druker ?

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/09/le-csa-contre-lostracisme-de-drucker-%C3%A0-l%C3%A9gard-du-fn.html#comments

    Décidément, Borja et Bouchet… Non je préfère me taire, je risquerais d’être impolie !

    En tout cas, la détresse des marinolâtres est bonne à prendre : ils savent que l’élection de Marine Sarko-Bis à la tête du FN est loin d’être acquise. La campagne de Bruno Gollnisch est d’une qualité humaine, spirituelle, intellectuelle et politique, il est vrai, difficilement dépassable.

    Bravo à Bruno Gollnisch pour ce magnifique discours fondateur d’un renouveau du mouvement national.

  10. Moi ce qui m’amuse c’est voir certains noms de secrétaires départementaux qui en privé déversent leur haine de Marine apparaître sur la liste des soutiens de la fille à papa.

    ET plus pathétique que tout, le mot de NPI « et on attend de voir la liste de soutiens de Gollnisch », ça me rappelle la cour de récré où on s’amuse à comparer la taille de son sexe. Et a ce jeu, Bruno écrase Marine …

  11. 700 signatures pour Marine cela fait plusieurs dizaines de milliers (deux ?) qui ne signent pas pour elle.

    Et si il ne sont pas pour Marine, qui est l’autre candidat?

  12. Ce que je vais dire n’est point méchant, mais il est incontestable que la présidence du Front National revienne à Marine, incontestable.
    Mis à part les mauvais « joueurs » qui refusent de voir la réalité en face, marine est déjà gagnante (même si je voterais autant pour Mr Gollnisch que Marine Le Pen).

    Secondo, arrêtez de vous en prendre à Marine Le Pen, c’est tout de même grâce à elle en ce moment que des milliers de gens nous rejoignent.

    [modération: vous êtes tellement dogmatique et caricatural que vous jouez contre Marine. Et sinon, vous avez des arguments?]

  13. 700 signatures , en effet, quel exploit , surtout, que sur npi, ils semblent qu’ils comptent deux et parfois trois signatures par tête de pipe , laquelle signe en tant que conseiller régional, secrétaire départemental et secrétaire régional.

    Sad, très drôle votre remarque sur la cour de récréation .
    Et c’est avec des gens qui ont cet âge mental , ne parlons pas de moralité, que notre pays peut s’en sortir ???
    La candidature de Marine le Pen semble bien être une candidature axée uniquement sur sa personne, avec un entourage hétéroclite tout dévoué à sa cause , en tout cas , pour l’instant.
    La meilleure preuve en est Bouchet, antisioniste affiché , qui soutient une candidate dont l’entourage est des plus sionistes ( Bouchet n’est pas vraiment pris au sérieux sur beaucoup de sites ).
    Car pourquoi soutient-il Marine le Pen ?
    Il est vrai que , en tout cas pour moi, ses « idées » sont des plus obscures ; je ne vois pas trop où il veut en venir, sauf à aller à la gamelle.

    Concernant la participation à l’émission « une famille en or » , il semblerait que ce soit Marine le Pen qui fasse des pieds et des mains pour y participer , preuve qu’elle n’est pas du tout sûre de l’emporter .
    Si jamais elle s’avisait de participer à cette émission avant le scrutin de janvier 2011 , la manoeuvre serait inqualifiable.

  14. mouai c’est une image du « paraitre » que souhaite donner npi d’ailleurs si vous mettez un commentaire qui ne rentre pas dans leur critére allez hop!! poubelle!
    l’union se fera…sa sera avec Bruno Gollnicsh. il n’y a pas d’autre solution pour les nationalistes ne nous y trompons pas.

  15. @ catherine !

    Mais que racontez vous, pourquoi parler « d’une famille en or » ?

    Nb; Bises Marine, on t’aime, comme on aime Bruno.

  16. Exact pour la liste des SD qui soutiennent Mme Le Pen. Il y en a un qui m’a tenu des propos pro Gollnish en privé mais dont je vois la signature pour Marine sur NPI.

    Ca en dit long sur le climat stalinien.

    Indice : ce SD n’est pas en Limousin ni dans les DOM. :)))

  17. Bouchet accuse de façon trés faux cul Gollnish. C’est incroyable de la part d’un type qui dans ses revues traitait autrefois le président Le Pen de « pouffiasse blonde » dans sa revue Lutte du Peuple n°18 – Novembre 1993 – p.7.

    La lecture de copies est interessante.

    Bouchet écrit sur la Yougoslavie : « alors qu’on ne rencontre aucun catho intégriste, aucun membre du FN ou du FNJ combattant en Croatie ou en Bosnie (qu’irait faire une jeune qui aurait des couilles dans la porcherie/sacristie lepéniste ?)….».
    Lutte du Peuple n°8 juillet 1992 – p.5

    On se marre bien aussi en lisant avec le recul ça :

    A l’occasion de l’arrivée au pouvoir de Fini au sein du MSI, Bouchet dénonce l’évolution de ce parti neofasciste italien et écrit : « Cette évolution devrait mettre fin – nous l’espérons – mais il ne faut jamais sous estimer la bêtise – à toutes les théories sur l’intérêt du Front national et sur la possibilité d’y effectuer un travail nationaliste ou nationaliste-révolutionnaire ». Source : Lutte du Peuple hebdo – n°21 -29 janvier 1995

    Dans le même article, Bouchet attaque Mégret qu’il soupçonne de vouloir transformer le FN en parti de gouvernement. Moyennant quoi, il rejoindra Mégret lors de la scission du FN, puis le FN après l’effondrement du MNR…

    Parait que y a que les cons qui ne changent pas d’avis, Bouchet doit être un génie. Mais est ce que ça lui donne du crédit à attaquer Gollnish ?

  18. Ouvrez ce lien , vu sur npi !
    http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/le-front-national-engrange-les-nouvelles-adhesions

    Que de mauvaise foi !
    « Walleyrand de Saint-Just et Franck Briffaut, respectivement secrétaire départemental de la Somme et de l’Aisne, ont tous les deux déjà fait savoir que leur préférence allait à la fille du président fondateur du FN, tout sera fait pour que la campagne interne au parti, qui a débuté au début du mois soit « la plus équitable possible ».
    « Du coup, chacun fait très attention pour respecter l’équilibre de la consultation. « Je ferai pour l’un ce que je ferai pour l’autre. Exactement la même chose », assure Walleyrand de Saint-Just »

    « On change de génération. Le militant guerre d’Algérie qui a fait l’armée, c’est fini. Pour les plus jeunes, c’est du passé et il n’y a plus de services militaires, ceux qui arrivent ont moins de 45 ans et s’ils viennent au FN ce n’est pas pour Bruno Gollnisch », analyse celui qui fut n° 2 lors des Européennes, derrière la fille de l’actuel président frontiste.
    Oui vous avez bien lu :
    « Le militant guerre d’Algérie qui a fait l’armée, c’est fini. Pour les plus jeunes, c’est du passé et il n’y a plus de services militaires »
    Bientôt les marinistes chanteront les louanges des assassins du FLN !
    Il est vrai que pour plaire aux électeurs potentiels comme Vénussia et cie , les marinistes sont prêts à tout .
    Dégoût .

  19. catherine dit :
    17 septembre 2010 à 19 h 24 min

    Car pourquoi (bouchet) soutient-il Marine le Pen ?

    Au fait son fils, il fait quoi, il a été embauché par qui?

  20. En soutenant sa fille dans des communiqués et des vidéos, Le Patriarche du FN a ainsi donné le mot d’ordre à tous ceux qui se régalent de la bonne soupe.
    La faim justifie les moyens et on en manque pas chez les marinistes pour flatter la cheffe afin de continuer à les nourrir .

    Engranger les adhésions ça veut dire insister lourdement et directement chez les gens, ce que j’ai refusé de faire, très peu pour moi d’aller réclamer du fric dans des familles qui n’en ont pas assez pour eux.

  21.  » arrêtez de vous en prendre à Marine Le Pen, c’est tout de même grâce à elle en ce moment que des milliers de gens nous rejoignent » Normandie

    « 52% des électeurs du Fn sont satisfaits de Sarkozy » ce que reconnait embarassée Marine sur RMC , audible sur NPI le 14.9,ajoutant « ils se laissent encore dupés »,mais elle ne précise pas si c’est par Sarkozy ou par elle.
    Il est vrai que jeunes, modernes,charismatiques,fâchés avec la syntaxe et multi divorcés,heureusement il reste le sexe pour les distinguer l’une de l’autre.

  22. Marine Sarko-Bis ferait « venir des milliers de gens » au Front National…

    Ce que je sais, c’est qu’en 2007, elle a fait passé le FN de 18% à 10%.

  23. beaucoup d’élus ou responsables fn n’ont pas le courage de s’afficher pour Bruno car ils « doivent leur poste au chef » et ont peur de se retrouver sur la liste rouge… ouverte depuis 2003 !
    Avec un tel discours, Bruno garde véritablement toutes ces chances !

  24. @ Solange:

    C’est ce que Bruno Mégret déclarait le 1er mai 2007:

    « Elle a d’abord confondu la banalisation et la dédiabolisation du discours, elle a gauchisé inutilement sa position, elle a saboté l’union patriotique, elle n’a pas attaqué au fond, comme il le fallait, le candidat UMP Nicolas Sarkoy et elle a monopolisé l’attention des média en se comportant comme une vice-candidate et quand un candidat n’est soutenu que par sa fille, c’est comme s’il se soutenait lui-même exclusivement. Donc, tout ça a pesé très lourd dans la balance quelles que soient les qualités de Jean-Marie Le Pen et la qualité de ses prestations. »

  25. [modération : d’après la vidéo de la campagne de Marine en Ile de France que l’on retrouve sur un site concurrent] :

    Marine Le Pen ressemble en tous points aux membres du système qui squattent les médias
    1° les journalistes parlent d’elle avec la même complaisance , les mêmes trémolos dans la voix.
    2° Son maintien tant au niveau vocal que gestuel est celui d’une personne qui « roule les mécaniques  »
    3° Le rejet de la religion qui a accompagné la construction de notre pays est manifeste
    « Le danger était de risquer de donner une connotation religieuse à une campagne d’un mouvement qui est un mouvement non confessionnel. »

    C’est elle qui voit ce qu’elle nomme un « danger », révélateur l’emploi de ce terme,
    , dans une démarche qui s’inscrit dans la défense de notre civilisation.
    Et aucun mot de protestation !
    Non , pour se rattraper , elle dit que Bruno est courageux , car il fallait y aller avec les blindés , une manière de désapprouver en fait.
    Religion et civilisation sont liées .
    Et si elle voit un danger à donner une « connotation religieuse  » à une campagne , pourquoi le thème presque unique de sa campagne est-il le combat contre l’islamisation de la France ? (en évitant de poser la vraie question qui est celle de savoir pourquoi l’islamisation est favorisée par le système qui est aux petits soins pour elle ).
    Pourquoi dans une autre vidéo dans laquelle des musulmans fanatiques expriment toute leur haine de notre civilisation, l’autre site ne retient-il que cette phrase en la mettant en titre de la vidéo « oui nous sommes antisémites et fiers de l’être ».

  26. Excellente déclaration de BG qui devrait lui amener la sympathie et le support de nombreux Français qui comme moi n’ ont jamais voté pour le FN mais qui s’ y retrouvent dans ces propos et pourraient lui apporter un soutien important lors des prochaines élections et ce dans le cas ou il serait le nouveau président de ce parti.

    Ce que j’ espère sincèrement.

  27. @jesuismisogyne.

    « Chaudement accueilli sur le parvis par une petite foule de manifestants lui criant «F comme fasciste» et «N comme nazi» et brandissant une banderole «Pas de fachos dans nos quartiers», le vice-président du Front national a dû se contenter d’une courte déclaration liminaire à la porte de la basilique. Eugène Doussal, recteur de la basilique qui abrite les tombes des rois de France, lui avait aussi ordonné de faire marche arrière: «hors de question qu’il fasse un acte politique» dans la cathédrale, a ensuite raconté le prélat à l’AFP. Gollnisch «n’a pas insisté».  »

    Source: http://www.liberation.fr/politiques/01012290771-gollnisch-oblige-de-lancer-sa-campagne-a-la-porte-de-la-basilique-sainte-denis

    « Ordonné de faire marche arrière…. » 🙂 🙂 🙂 Arf, les pov’ cocos… toujours dans leurs délires.

    Donc, je ne pense pas que le fait que Monsieur Bruno Gollnisch soit parti est du à la suite d’actes d’agressions verbales continuelles de l’extrême gauche socialo-communistes, euro-mondialistes, dont il est très certainement habitué, Comme cela est prétendu dans le reportage de « Dimanche+ ».

    Et il a tout-à-fait raison lorsqu’il dit :

    « La Seine-Saint-Denis ne doit pas devenir pour la France ce que fut le Kosovo pour la Serbie : berceau de l’Histoire nationale progressivement submergé, puis amputé par les forces d’une coalition étrangère . »

    Il faut voir la situation là-bas pour comprendre ce qu’il pourrait éventuellement bien arriver… 😉

    Pour finir, comme tu le dis si bien:

    « Tant mieux, le contraire nous indiquerais que nous faisons fausse route! »

  28. j’ai lu vos commentaires , on se croirait sur un site anti-FN style « Ralfront », vous ne faites ni du bien à BG ni au FN.

    [modération: dénoncer la confiscation du FN par le clan mariniste, ce n’est pas dénoncer le Front. Emettre des réserves sur la candidature d’une personnalité publique qui brigue la succession du président dans le cadre d’une compétition, ce n’est pas non plus attaquer le Front. Sauf à croire que Marine est déjà présidente du Front. Faites preuve d’un minimum de discernement s’il vous plaît.]

  29. Malgrés ce bel appel de Saint Denis, mon coeur balance plutot vers Marine Le Pen.
    Mais avant de prendre ma décision définitive j aurais a vous poser un question.
    Si il advenait que Marine soit élue que ferez vous ? Resterez vous au Fn ? ou appelez vous a la scission ? Car a en lire certains dans la presse…… bref ….

    Et inversement que ferez vous de Marine et de tous ses soutiens si Bruno venait à gagner ???

    On a besoin autant de Marine que de Bruno !!!!
    Mais Marine est attendue par les Français pour 2012 !! en témoigne encore certaines personnes que je fréquentes et qui a la base ne sont pas des nationalistes mais que le discoure de Marine sensibilise….. Si on veut que le FN soit au pouvoir il faut écouter le crie du peuple français !!!!!!

    Je ne suis pas la pour provoquer, mais pour unir ! Et comprendre ….

    [modération: Marine est attendue par les française, dites vous. Parce que les projecteurs médiatiques ne se braquent pas sur l’homme qui dérange davantage, refusant toute sociétalisation de notre projet. Mais lorsqu’il sera élu président, il incarnera le Front et deviendra incontournable. Sans rien avoir sacrifié de la substance de notre idéal sur l’autel de la « médiatisation ». Pour répondre à vos questions: si Bruno est élu, Marine sera une excellente porte parole. Bruno, lui, conservera la stature de président. Si Marine devait l’emporté, et si la compétition a été loyale, je resterai personnellement au Front sans briguer aucune responsabilité ni aucun mandat, faute d’une alternative crédible, et avec l’espoir que le prochain programme n’intègrera pas les modifications substantielles déjà présente dans le discours de certains cadres.]

  30. Très intéressant l’entretien que Marine accorde au journal britannique The Independent, à plus d’un titre, car s’agissant d’une presse étrangère, elle se confie d’avantage sur sa stratégie, et ses intentions (il est étonnant que personne parmis ceux qui s’opposent à la stratégie de Marine n’ai relevé le contenu) .
    Naturellement Nation Pravda Info a tronqué l’article, pour éliminer les passages gênants.
    Pour ceux qui lisent l’anglais, rien ne vaut la V.O en texte intégral.
    Au cas où l’article serait archivé, je vous le met direct.

    Marine Le Pen was late back from lunch. This is a common condition among French politicians but very unusual for Marine Le Pen. She is known for being always on time and for being polite, charming and, unlike her father, difficult to dislike. She arrived « only » 20 minutes late. And she wanted the readers of The Independent to know that they had been misinformed for years about the National Front, which is, she says, not a racist party, or a xenophobic party, not even a far-right party but a « patriotic party » of neither left nor right.

    If she takes over its leadership from her father in January (which she almost certainly will), she intends to « sweep away the caricatures » and transform the National Front from a party of protest into a « party of government ». She said: « To exercise power is the objective of all politicians. The National Front is still a young party. We should now be ready to take a step upwards and have no fear of assuming responsibility. If the party does not want to win, I don’t want to lead them. That wouldn’t interest me. I’m not ready to settle for a permanent posture of complaint. »

    When she entered politics, Jean-Marie Le Pen’s youngest daughter was a large and somewhat lumbering woman. She looked like Stephen Fry in drag. Ten years later, as she prepares to replace her father, 42-year-old Marine is slender, elegant and tanned. She wears a grey jacket, a grey blouse, tight blue jeans and high heels. Her supporters hope – and her enemies inside and outside the party fear – that she will achieve an equally startling transformation (or, in French, un re-looking radical) of the National Front.
    Marine Le Pen was late back from lunch. This is a common condition among French politicians but very unusual for Marine Le Pen. She is known for being always on time and for being polite, charming and, unlike her father, difficult to dislike. She arrived « only » 20 minutes late. And she wanted the readers of The Independent to know that they had been misinformed for years about the National Front, which is, she says, not a racist party, or a xenophobic party, not even a far-right party but a « patriotic party » of neither left nor right.

    If she takes over its leadership from her father in January (which she almost certainly will), she intends to « sweep away the caricatures » and transform the National Front from a party of protest into a « party of government ». She said: « To exercise power is the objective of all politicians. The National Front is still a young party. We should now be ready to take a step upwards and have no fear of assuming responsibility. If the party does not want to win, I don’t want to lead them. That wouldn’t interest me. I’m not ready to settle for a permanent posture of complaint. »

    When she entered politics, Jean-Marie Le Pen’s youngest daughter was a large and somewhat lumbering woman. She looked like Stephen Fry in drag. Ten years later, as she prepares to replace her father, 42-year-old Marine is slender, elegant and tanned. She wears a grey jacket, a grey blouse, tight blue jeans and high heels. Her supporters hope – and her enemies inside and outside the party fear – that she will achieve an equally startling transformation (or, in French, un re-looking radical) of the National Front.
    Alain Duhamel, France’s shrewdest political commentator, says: « Marine is just as demagogic as her father and even more dangerous. Jean-Marie Le Pen wanted only to be a player, to be noticed, to show off. Marine Le Pen wants to win and to rule. »

    Her 82-year-old father will retire as president of the National Front in January. A party conference will choose his successor from a short-list of two. The candidates are his bookish, grey, unreconstructed, hard-line deputy, Bruno Gollnisch, 60, and the youngest of his three, daughters, Marion Anne Perrine Le Pen, always known as « Marine ». Jean-Marie, the founder and colossus of the party, has already made it known that he thinks that Marine will, and should, win.

    Nicolas Sarkozy, who won the French Presidency in 2007 partly by reclaiming votes from the NF, is worried. His decision in July to make a theatrical link between foreigners and crime by declaring war on Roma immigrants from eastern Europe is admitted in the Elysée Palace to be part of an « anti-Marine » strategy.

    But is her drive to « sweep away misconceptions » about theNF not, de facto, an attack on her dear old dad? She says that the media « demonised » the NF. But what about Jean-Marie Le Pen’s own extremist statements over the years? (Too many black players in the France football team; immigration is a Jewish-led conspiracy to destroy France.)

    That was then, she says. This is now. « It’s true that, 30 years ago, Jean-Marie Le Pen maybe used a few provocative remarks to make himself heard when the political and media classes would give no space to our ideas. There is no need to use such methods today because, in so many areas, the facts have proved that the National Front was right. On uncontrolled immigration. On the EU. On globalisation. On ultra-capitalism. Even President Sarkozy seems to agree with us on a number of subjects. We are now in a position where we can offer solutions, not just try to convince people that we have identified the right problems. That changes everything. »

    Marine Le Pen believes that not only in France, but all across Europe, the time is right for a less histrionic, more pragmatic form of populist nationalism. This would be anti-immigration but « not racist »; anti-EU but not anti-European; anti-globalisation but not anti-market. Every country is different, she says (as a good nationalist should) but the rise of Geert Wilders in the Netherlands and Gianfranco Fini in Italy and a middle class, populist right in Flanders, all point in the same direction.

    « In many European countries, there is a growing tide of anxiety driven by uncontrolled immigration, globalisation and the rules of the EU, » she says. « People feel pushed around, threatened with losing their identity, their traditions and their jobs. »

    In her quest to modernise, and « de-demonise » the Front, she says wants to « abolish a number of ambiguities linked to our past ». What does she mean? « I will give you an example. People say we are a free-market party. Yes, we believe in free-enterprise but we are not an ultra-capitalist party. We believe in frontiers. We also believe that the state should have a strategic role in the economy. We fight against ‘ultra-liberalism’, which we consider to be a totalitarian system which insists on the free movement of people, goods and capital, something we reject. » In American terms, she says, the NF, is not a right-wing party. It is certainly much less right wing, she says, than the Tea Party movement, which distrusts all government and hates all taxes.

    OK, d’accord, lets consider another « ambiguity ». Marine Le Pen insists that she is not a racist, that France is « not a racist country » and that the NF was « never a racist party ». Why then, I asked, did she tell her first campaign meeting in the Var in southern France that all the other parties wanted to « Islamise » France and that they had plans to introduce « sharia law » into the country? How could a country which is about to ban the burka be said to be preparing to live under sharia law? In any case, France now has large black, brown and Islamic communities. Many of them are French citizens, born in France. Like it or not, multi-culturalism is a fact of French life.

    Marine became a little heated for the first time. « We are are in a trial of strength between Islam and the secular values of the French republic, an insidious trial of strength and one that we are losing, » she said. How so? The signs are all around us, she said. Her evidence scarcely seems overwhelming.

    Several swimming pools have allowed women’s-only times for Muslim bathers; 22 Quick burger restaurants (out of many hundreds) now sell only halal meat; pork has been taken off the menu in some schools, and a few streets are occasionally blocked to allow Muslims to pray in the open air.

    « You say to me that a multi-cultural country can live in peace, » she said. « I don’t think that can ever happen. Anywhere that communities with different cultures have tried to live together in the same territory, we have had tragedies, we have had conflicts. »

    Marine is distrusted by many within the NF, a disparate coalition of mutually suspicious tribes from die-hard patriots, to Catholic fundamentalists, to pagan nature-worshippers. Her support for abortion and the rights of homosexuals angers social conservatives. Her arguments for the « secular values » of the French Republic irritate the fundamentalist Catholics.

    Marine says she knows that she is not to everyone’s taste in the party but she does not care. « That’s the beauty of this [internal] election, » she said. « It gives me the chance to be very clear about what I stand for. I don’t want to seduce the National Front. I want to convince it. For nine years now I have been defending our values to my own music. Lots of factors, the polls, the anxiety within [President Sarkozy’s centre-right party] the UMP [Union pour un Mouvement Populaire] suggest that I am the person best placed to take the Front’s ideas as far as they can be taken. »

    On the door of her office are photographs of three beautiful children. She says, proudly, that she had them « all in one year », 11-year-old twins and a 12-year-old daughter, Jehanne, the original spelling for Joan of Arc. Marine has twice been married and twice divorced. Her parents divorced, spectacularly, when she was 19. She is a lawyer, a Euro MP and a town councillor in Hénin-Beaumont, near Lille in northern France.

    A recent poll in the Nouvel Observateur magazine suggested that Marine would come third with 13 per cent of the vote in the first round of a presidential election. This is not an extraordinary breakthrough but it is better (by five points) than her father was polling two years before he took 17 per cent of the vote in the 2002 presidential election and reached the two-candidate run-off.

    Marine says that a spectre is haunting Mr Sarkozy’s UMP. What really worries them, she says, is that she will come ahead of Mr Sarkozy in 2012 and go into the second round against a candidate of the left. « In 2002, all the left-wing voters turned out to vote for Chirac in the second round and against my father. Faced with the same choice, would the great majority of UMP voters cast ballots for the left and not for me? I don’t think they would. And many people in the UMP don’t think they would. »

    During an hour of polite probing and pushing, Marine remained resolutely on-message. Only occasionally did she stray beyond what might have been repeated by a Conservative Party right-winger or an editorial in the Daily Mail.

    But she did make one startling declaration. Seventy years ago, she said, she would have been on the side of Charles de Gaulle and les résistants ». She would not have been on the side of Marshal Philippe Pétain and Vichy. This may seem like a banal statement. In the context of the tribal, history-soaked politics of France – and especially of the National Front – it is a striking declaration of who Marine Le Pen thinks she is. Or at least who she wants people to think she is.

    Vichy-sympathisers, people who believe that Marshal Petain was a hero, not a Nazi collaborator, in 1940-44, are one of the many tribes of the NF. Jean-Marie Le Pen has always been morbidly obsessed by the Second World War. (The gas ovens, he famously said, were only a « detail » of history, and the occupying Germans behaved « on the whole correctly » in France.)

    As far as I know, no one has ever publicly asked Marine a question about the war. So I asked her. Twice. She did not specifically repudiate Marshal Petain as a traitor but she did eventually say: « Many French people resisted. They were right to do so. They were only a minority. That doesn’t mean that all the rest were collaborators. Most were neither. But my instinct would have been to be on the side of the Resistance. »

    So there it is. Marine Le Pen would have been wearing a beret and a trench-coat and planting bombs under German troop trains in 1940-44. Her statement will anger many Vichy sentimentalists within the NF Front. It remains to be seen, when (not if) she is elected, whether she can hold the disparate clans of the NF together.

    Marine believes that she can put the nationalist-patriotic, anti-European, anti-immigration, anti-globalisation argument in ways that appeal to previously moderate voters of both the right and left. She believes that the populist far right (a term she rejects) can finally be on the right side of history. With President Sarkozy floundering and the French centre-left still muddled, in 2012 she could be a very dangerous opponent indeed.

    Au delà des questions historiques qui n’apportent pas grand chose (il est ridicule de dire a posterori dans quel camp on aurait été), à mon avis, le passage en gras est le plus important.

    Chaque pays est différent, dit-elle (comme un bon nationaliste devrait le penser), mais la montée de Geert Wilders dans les Pays-Bas et celle de Gianfranco Fini en Italie et d’une droite populiste en Flandre incarnant une classe moyenne, tout cela va dans la même direction

    Autrement dit Marine prend pour modèle politique ceux de Wilders (partisan de la cause homosexuelle, ultra-atlantiste), et Fini (qui a trahit le MSI pour rejoindre les rangs de la sociale-démocratie à l’italienne, et défendre l’immigration…)

    Ca promet….

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