Bruno Gollnisch était ce soir l’invité du Talk Orange le Figaro. En voici quelques extraits :
A propos de la coupe du monde de football
« Ce sont des manifestations sympathiques mais qui ne méritent ni cet excès d’honneur ni cette indignité. On a l’impression d’être dans la Rome de la décadence : Panem et cireuses, du pain et des jeux, c’est-à-dire la sécu et puis le tiercé, le loto […] et le foot qui remplace les jeux du Cirque. Je trouve que c’est trop, qu’on en parle trop. »
« La déroute de l’Equipe de France c’est aussi quand même une déroute idéologique. Parce que c’est une certaine idéologie d’exaltation de la prétendue diversité qui avait présidé à sa composition. »
A propos des atouts qui le qualifient à la présidence du Front National
« J’ai présidé à la rédaction des programmes successifs, très complets, du Front National. »
« Je crois être en mesure de prouver que notre sentiment national est compatible avec des relations internationales harmonieuses, avec des amitiés avec les autres nations. Je puis montrer qu’il y a une compatibilité entre notre défense de la nation française, de son identité, de sa souveraineté et celle des autres peuples qui le comprennent très bien. »
« Je crois être en mesure de rassembler au delà de notre mouvance actuelle… »
« Je pense aussi aux gens qui ont suivi monsieur de Villiers, lequel aujourd’hui ne fait plus rien, il faut bien le dire et s’est rallié à l’UMP sans manifester beaucoup sa différence. Il y a là des gens conservateurs dans le bon sens du terme, conservateurs de certaines valeurs, de certaines attitudes, d’une certaine discipline de vie, d’une certaine tradition qui ont un peu peur du Front National et dont je souhaiterais moi qu’ils rejoignent nos rangs. »
A propos d’éventuelles alliances politiques
« Je ne recherche rien mais je n’exclus rien dès lors que nous aurions des partenaires qui seraient désireux de s’entendre pour réaliser une partie de notre programme…. Je suis las pour tout dire, de tendre la main à des gens qui ne le souhaitent pas, qui ne le méritent pas, qui parfois ont les mains sales et qui quand on leur fait un cadeau ne savent même pas dire merci. Mais si jamais il se présentait un jour dans la vie politique française des gens qui seraient disposés à une entente loyale et à la prise en charge d’une part substantielle de nos engagements, la balle est dans leur camp. »
« Le gouvernement est très mal fondé, très mal inspiré, en changeant une fois de plus le mode de scrutin aux élections locales, pour instaurer un scrutin majoritaire qui pourrait leur revenir comme un boomerang dans la figure. »
A propos des parrainages
« J’avais demandé, je suis étonné que cela m’ait été reproché, l’anonymat des parrainages tout simplement parce que cet anonymat était la garantie d’une totale liberté de choix. Je suis en mesure de vous dire que, contrairement à certaines attentes, je dispose aujourd’hui du nombre suffisant de parrainages pour me présenter à la présidence du Front National. »
Jean