En ces jours de fin de campagne, et malgré l’intox de certaines personnes mal intentionnées, il semble aujourd’hui bien difficile pour quiconque de prédire les résultats du vote qui désignera le successeur de Jean-Marie le Pen à la présidence du Front National. Quelle que soit l’issue de ce scrutin qui, dans chaque cas verra se hisser à la tête du mouvement un président de qualité, je tiens aujourd’hui à dresser un bilan personnel de ces derniers mois, lesquels nous ont permis de voir se distinguer deux branches d’une même famille frontiste. En effet, mon propos ne portera pas sur les moyens de campagne mis en place par les proches de Marine le Pen –ils ont leurs mérites : je dépeindrai ici l’expérience exceptionnelle qu’il m’a été donné de vivre au sein de la structure des Jeunes avec Gollnisch.
Lorsque nous avons entamé une réflexion sur les moyens de donner la parole aux jeunes durant cette campagne -eux trop souvent oubliés alors qu’ils représentent la force vive et l’avenir du mouvement- nous ne pouvions nous douter de l’ampleur qu’allait prendre le mouvement qui deviendrait quelques semaines plus tard : « les Jeunes avec Gollnisch ». En effet, très vite la grande majorité du FNJ au niveau national, et la quasi totalité des jeunes des Pays de la Loire pour ne parler que de ma région, rejoignirent notre structure et se rassemblèrent régulièrement et en nombre dans toute la France afin de soutenir la candidature de Bruno Gollnisch.
Plus encore que la masse impressionnante de militants nous ayant rejoint, et reconnaissant en Bruno Gollnisch le chef naturel du mouvement national, ce qui m’a particulièrement marqué durant cette campagne au sein des JAG a été l’esprit régnant au sein du mouvement. En effet, militant frontiste depuis 9 ans, j’ai évolué pendant assez longtemps dans un FNJ totalement différent de celui que nous pouvons connaître aujourd’hui : un FNJ de terrain et non de salon ; un FNJ caractérisé par une cohésion de tous les instants et non un FNJ divisé par les disputes claniques ; un FNJ dirigé à tous les échelons par des hommes compétents, faisant preuve d’un idéal sans faille et prêts à se sacrifier à tout instant pour chacun de leurs militants, non un FNJ carriériste, confisqué, privilégiant aux responsables d’expérience, enracinés, des jeunes souvent parachutés, politiquement corrects, sans expérience aucune et mettant leur section en danger politiquement et physiquement.
Grâce aux jeunes avec Gollnisch, et après une université d’été nationale FNJ regroupant une trentaine de militants sur fond de polémique, j’ai pu suivre un week-end régional des JAG regroupant une quarantaine de militants de l’Ouest et comportant les éléments qui de tous temps ont traduit et renforcé l’idéal de nos jeunes, mais qui depuis trop longtemps avaient été écartés du programme officiel : veillée, levée des couleurs, messe dominicale, activités de cohésion…
C’est pourquoi je tiens aujourd’hui à remercier Edouard, ainsi que tous les jeunes qui nous ont rejoint au cours cette formidable aventure, pour ces moments forts de militantisme et de cohésion qui m’ont rappelé qu’aujourd’hui encore la flamme tricolore embrasait les âmes, et que grâce à des hommes de rassemblement et de valeurs tels que Bruno Gollnisch, elle brûlera plus fort que jamais dans le cœur de chaque français opprimé et bafoué par le mondialisme et l’immigration incontrôlée, facteurs de destruction de nos identités et de nos valeurs millénaires de civilisation.
François-Xavier Gicquel, responsable JAG des Pays de la Loire