Maurice Faurobert : Bruno Gollnisch, « pour notre seule France »

Le Front National est à un tournant de son histoire. Au prochain congrès à Tours, les 15 et 16 janvier, le successeur de JM Le Pen (président depuis la fondation du FN ) sera élu par les adhérents du Parti. Deux Vice-Présidents sont candidats : Marine Le Pen et Bruno Gollnisch.

Comme pour une compétition, certains sautent et chantent « on va gagner ! on va gagner !»
Mais de quoi s’agit-il ? De l’élection du président de notre mouvement. Cependant dans l’esprit de certains c’est l’élection du Président de la République. Avouez que ça n’a rien à voir ! La confusion est à ce point qu’on entend répéter : « le nouveau Président du F.N. sera obligatoirement notre candidat à la présidence de la république. » Et encore: « le candidat qui aujourd’hui prend pour objectif la présidence de la République en 2012 doit nécessairement être élu à la tête du F.N. ! … et si ce n’est pas le cas, on risque une scission ! »
C’est évidemment une conclusion sans fondement.

D’abord parce qu’en vertu de la discipline et du respect du choix démocratique des électeurs, dont tout le monde se réclame, il faudra non seulement accepter mais travailler avec le Président élu le 16 Janvier.
Et ensuite parce que rien, absolument rien, n’oblige le Président du F.N. à être le représentant du parti dans la campagne électorale à la présidence de la République.
Enfin il est légitime de penser que ces deux présidences celle du F.N. et celle de la république sont si différentes, c’est le moins qu’on puisse dire, entrainent obligatoirement un choix de personnes aux charismes différents.
Ne sommes nous pas riches de charismes au F.N. ?

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