Au lendemain de ce congrès historique où Marine Le Pen est devenue la présidente du Front National, il est normal de dresser un bilan et d’envisager l’avenir de notre mouvement. Bien entendu, la suite est logique : tous réunis pour le même combat, pour défendre les mêmes idées et combattre le même ennemi.
Je tiens à dire combien je suis fière d’avoir fait campagne pour la candidature de Bruno Gollnisch. Candidat loin d’être marginal, il a su rassembler derrière lui un tiers de nos adhérents et en particuliers des jeunes qui lui ont manifesté leur soutien une fois encore lors de la soirée organisée samedi soir où, à la veille de l’annonce officielle des résultats, 150 jeunes étaient présents une dernière fois derrière leur candidat. En effet, si pendant cette campagne la direction du FNJ a eu une attitude pour le moins partiale, les jeunes ont malgré tout porté massivement leur choix sur la candidature de Bruno Gollnisch. Que ce soit en Mayenne lors du premier week-end JAG, à Villepreux lors que la fête des patriotes, ou durant cette dernière soirée nous ne pouvons que constater la popularité qu’a Bruno chez les jeunes et l’enthousiasme qu’il éveille chez eux.
Je remercie toutes les personnes avec qui nous avons mené cette campagne qui, nous pouvons l’avouer sans être « mauvais joueur », a été médiatiquement inégale et donc demandait une présence sur le terrain plus importante pour tenter de compenser nos lacunes. Cette campagne aura créé entre nous des liens forts et nous avons redécouvert, c’est en tout cas mon cas, le plaisir de militer auprès d’hommes et de femmes plus admirables les uns que les autres, toutes et tous près à tous les sacrifices pour se battre et faire triompher leurs idéaux dans un seul intérêt et avec la même boussole : le salut de la France !
Pour finir, et c’est le plus important, je tiens à remercier Bruno Gollnisch. Je pense ne pas me tromper si je le fais au nom de tous. Homme de grande valeur, droit et courageux, ferme et déterminé, il a su mobiliser toutes les forces nécessaires pour que nos voix se fassent entendre durant cette campagne, pour prouver qu’il représente bel et bien un courant important dans ce mouvement et que nous sommes nombreux à le suivre ! Si aujourd’hui Marine a gagné, et que nous sommes naturellement pour l’unité, nous continuerons de le suivre et de faire entendre notre voix au sein du mouvement, par le biais notamment du comité central ou du bureau politique.
Cher Bruno, vous êtes l’homme qui avez fait brûler en nous la flamme tricolore comme jamais et qui continuez de la faire brûler. Comme le dit un de mes amis, quand une âme est enflammée c’est pour la vie. Vous avez fait en sorte que mon âme s’enflamme durant cette campagne et m’avez rappelé les raisons de notre combat et l’importance des valeurs que nous défendons.
De Saint-Denis à Tours, nous avons cru en vous et en votre victoire. Si nous sommes déçus nous n’en sommes pas moins déterminés ! Notre combat se poursuit et vous continuez de représenter un pilier indispensable à la droite nationale parce que vous faites partie, tout comme Jean-Marie Le Pen, des Hommes qui marqueront à jamais l’Histoire de France.
Comme vous l’avez si bien dit, le combat continue ! Nous allons nous battre et nous allons gagner et quand nous gagnerons vous y aurez largement contribué !
Vive le Front National ! Vive Bruno Gollnisch ! Vive La France !
Laura Lussaud,
membre du bureau des JAG,
membre du Comité Central
En effet, mais le combat devra être double:
– 1) Faire en sorte que le Front-National puisse évoluer.
– 2) Faire en sorte que la droite devienne majoritaire au sein du Front-National.
En ce qui me concerne, je n’ai jamais voté pour la gauche, et ses idées nauséabondes, et je n’ai certainement pas envie de le faire même par l’intermédiaire du Front-National.
Par contre, je pense que Bruno Gollnisch a réussi à réunir bien plus d’un tiers de Frontistes autour de sa personne. Mais que certains ont aussi malheureusement préféré de s’en remettre au simplisme et à la facilité, en votant pour Marine le Pen.
Il nous faudra aussi regagner cet électorat interne au mouvement.
Vive la droite nationale.