Merci Bruno ! Nous restons mobilisés derrière vous !

Au lendemain de ce congrès historique où Marine Le Pen est devenue la présidente du Front National, il est normal de dresser un bilan et d’envisager l’avenir de notre mouvement. Bien entendu, la suite est logique : tous réunis pour le même combat, pour défendre les mêmes idées et combattre le même ennemi.

Je tiens à dire combien je suis fière d’avoir fait campagne pour la candidature de Bruno Gollnisch. Candidat loin d’être marginal, il a su rassembler derrière lui un tiers de nos adhérents et en particuliers des jeunes qui lui ont manifesté leur soutien une fois encore lors de la soirée organisée samedi soir où, à la veille de l’annonce officielle des résultats, 150 jeunes étaient présents une dernière fois derrière leur candidat. En effet, si pendant cette campagne la direction du FNJ a eu une attitude pour le moins partiale, les jeunes ont malgré tout porté massivement leur choix sur la candidature de Bruno Gollnisch. Que ce soit en Mayenne lors du premier week-end JAG, à Villepreux lors que la fête des patriotes, ou durant cette dernière soirée nous ne pouvons que constater la popularité qu’a Bruno chez les jeunes et l’enthousiasme qu’il éveille chez eux.

Je remercie toutes les personnes avec qui nous avons mené cette campagne qui, nous pouvons l’avouer sans être « mauvais joueur », a été médiatiquement inégale et donc demandait une présence sur le terrain plus importante pour tenter de compenser nos lacunes. Cette campagne aura créé entre nous des liens forts et nous avons redécouvert, c’est en tout cas mon cas, le plaisir de militer auprès d’hommes et de femmes plus admirables les uns que les autres, toutes et tous près à tous les sacrifices pour se battre et faire triompher leurs idéaux dans un seul intérêt et avec la même boussole : le salut de la France !

Pour finir, et c’est le plus important, je tiens à remercier Bruno Gollnisch. Je pense ne pas me tromper si je le fais au nom de tous. Homme de grande valeur, droit et courageux, ferme et déterminé, il a su mobiliser toutes les forces nécessaires pour que nos voix se fassent entendre durant cette campagne, pour prouver qu’il représente bel et bien un courant important dans ce mouvement et que nous sommes nombreux à le suivre ! Si aujourd’hui Marine a gagné, et que nous sommes naturellement pour l’unité, nous continuerons de le suivre et de faire entendre notre voix au sein du mouvement, par le biais notamment du comité central ou du bureau politique.

Cher Bruno, vous êtes l’homme qui avez fait brûler en nous la flamme tricolore comme jamais et qui continuez de la faire brûler. Comme le dit un de mes amis, quand une âme est enflammée c’est pour la vie. Vous avez fait en sorte que mon âme s’enflamme durant cette campagne et m’avez rappelé les raisons de notre combat et l’importance des valeurs que nous défendons.

De Saint-Denis à Tours, nous avons cru en vous et en votre victoire. Si nous sommes déçus nous n’en sommes pas moins déterminés ! Notre combat se poursuit et vous continuez de représenter un pilier indispensable à la droite nationale parce que vous faites partie, tout comme Jean-Marie Le Pen, des Hommes qui marqueront à jamais l’Histoire de France.

Comme vous l’avez si bien dit, le combat continue ! Nous allons nous battre et nous allons gagner et quand nous gagnerons vous y aurez largement contribué !

Vive le Front National ! Vive Bruno Gollnisch ! Vive La France !

Laura Lussaud,
membre du bureau des JAG,
membre du Comité Central

Fin de campagne…

Nous y sommes. Les adhérents se sont exprimés. Marine le Pen est désormais présidente du Front National. Nous regrettons que les militants se soient référés aux qualités médiatiques de la candidate, lesquelles sont davantage liées à la fonction de porte parole, quand il s’agissait pourtant d’élire un président. Il eût fallu interroger les projets au nom desquels les candidats se sont présentés –mais le débat de fond, pourtant indispensable dans une campagne politique qui oppose deux concurrents, a soigneusement été évité ; les aptitudes à l’exercice des fonctions briguées ; et encore la capacité à rassembler notre famille politique, inutilement mais dangereusement divisée. Autant de paramètres qui semblent avoir été sacrifiés sur l’autel de la médiatisation. Nous pensions quant à nous que le Front National valait plus que cela.

Beaucoup de partisans de Bruno Gollnisch se sont tournés vers nous depuis ce week-end, afin de connaître la conduite à tenir après le congrès. Le mot d’ordre est simple. Ne nous dispersons pas ! Ne tentons pas de susciter à la nouvelle direction du Front National une concurrence qui, à l’instar des précédentes, se soldera par un échec électoral dès aujourd’hui prévisible. Avec un tiers des suffrages portés sur sa candidature, Bruno incarne au sein du Front un courant idéologique désormais incontournable, lequel lui permet d’exister politiquement et d’apparaître éventuellement comme un recours. Alors restons mobilisés ! Nous serons au Front, derrière Bruno Gollnisch, semblables à des sentinelles vigilantes. Car les adhérents n’ont pas signé un chèque en blanc à Marine le Pen : le rapport de force au comité central révèle qu’ils comptent sur les soutiens de Bruno Gollnisch pour équilibrer l’appareil, à défaut d’incarner un véritable contre-pouvoir.

Nous souhaitons par ailleurs bonne chance à Marine le Pen pour le combat qu’elle doit mener dès maintenant, à la tête du Front National, contre les forces obscures du mondialisme qui détruisent les institutions naturelles que sont la famille et la nation. Mais l’expérience nous enseigne également que si l’on n’a pas de principes forts à opposer au système, celui-ci nous impose les siens. C’est pourquoi, après avoir entendu le discours présidentiel qu’elle a prononcé dimanche à Tours, nous maintenons nos réserves :

  1. Nul part dans son discours Marine le Pen n’a fait allusion à la défense des valeurs familiales. Sont-elles définitivement absentes de son « logiciel », étrangères à sa culture politique ? En affirmant dimanche qu’ « il n’existait qu’une seule communauté, la communauté nationale », Marine le Pen suggère que la société repose sur l’addition des citoyens, se rattachant ainsi à une structure de pensée libérale, à rebours du programme frontiste qui affirme que la famille est la première communauté, « la cellule de base de la société ». Cette vision libérale, assise sur l’individu, est pourtant facteur de consumérisme et destructrice des valeurs traditionnelles dans lesquelles s’enracine notre civilisation. Nous nous étonnons de ce qui nous apparaît alors comme une contradiction : comment peut-on s’opposer au libéralisme économique lorsqu’on souscrit -fût-ce implicitement- à un modèle sociétal libéral dans lequel ne subsistent que l’individu et l’Etat? Car le libéralisme politique et le libéralisme économique, comme le libéralisme éthique, procèdent du même principe : l’individualisme.
  2. Par ailleurs la France a, hier encore, été rattachée à des valeurs universelles – mais l’identité n’est-elle pas singulière ? – et abstraites – mais la France n’est-elle qu’une idéologie politique, ou bien un concept éculé à l’heure de la mondialisation ? Il existe sans doute des valeurs universelles, mais alors elles ne sont pas singulièrement françaises.
  3. Et précisément, le discours présidentiel d’hier, en définissant la laïcité comme le confinement de la religion à la vie privée, s’interdit de rattacher la nation à des principes supérieurs –à moins que les droits de l’homme et la devise républicaine soient devenus une nouvelle métaphysique : c’est laisser la nation sombrer dans le matérialisme autant que dans l’arbitraire et le positivisme juridique. Invoquer la laïcité contre la prolifération des mosquées, c’est s’interdire du même coup de pouvoir construire des églises en France, c’est encore s’offusquer du caractère ostentatoire de nos clochers et de nos calvaires. Reléguer la religion à la vie privée, et ne vouloir lui conférer aucune expression publique, c’est renier 1500 d’histoire de France où le christianisme a pénétré notre civilisation, notre philosophie, notre calendrier, notre tissu social, nos traditions. Cette conception de la laïcité, qui n’est pas une juste distinction entre le domaine temporel et le domaine spirituel, mais bien une séparation des deux sphères là où l’islam les confond toutes les deux, est donc, au même titre que l’Islam, contraire à l’âme et au génie français.

Aussi, la structure de toute pensée politique doit obéir à une hiérarchie de liens qui repose, en dernier ressort, sur une vision de l’homme considéré comme un sujet éthique, selon la sagesse de la pensée occidentale, digne héritière d’Athènes : l’économie doit donc être subordonnée à la politique, la politique à la morale, et la morale à la métaphysique. Ou l’histoire d’une civilisation…

C’est dans ce sens que nous espérons voir évoluer le Front. C’est le travail que les partisans de Bruno Gollnisch, au sein des instances dirigeantes, mais aussi dans les rangs militants, vont mener avec enthousiasme et persévérance. En espérant que nos attentes ne soient pas déçues, et parce que les difficultés, comme l’adversité, révèlent les âmes nobles et désintéressées des vrais combattants, nous voulons encore crier : vive le Front National, vive la France !

Jean

Discours de Bruno Gollnisch au Congrès de Tours

Chers amis,

Dans l’éthique qui est la mienne, et j’en suis sûr la vôtre, lorsque l’on participe à une compétition, on n’en admet le résultat. Je sais bien que cet axiome est étrange pour ceux qui croient que l’ambition personnelle est toujours et partout le seul moteur de l’action politique. Mais le service d’une cause telle que la nôtre a d’autres exigences !…Et j’ai moi aussi d’autres exigences que la morale du superficiel et du clinquant qui règne en maîtresse dans la classe politico-médiatique.

Vous me permettrez donc en premier lieu, de présenter mes chaleureuses félicitations à la nouvelle Présidente du Front National, Marine Le Pen.

Si le résultat du scrutin m’avait été favorable, j’aurais naturellement exigé, paisiblement mais fermement,  que chacun se soumette à la volonté librement exprimée par nos membres. C’est-à-dire par ceux qui comme vous êtes l’âme de la Résistance française. Parce qu’ils se sont engagés, qu’ils ont donné leur nom, leur part de temps, leur argent, leur réputation, et que parfois même ils se sont sacrifiés pour cette cause.

Le résultat de ce scrutin ayant désigné Marine Le Pen, c’est sans arrière-pensées et sans amertume que je me soumets à la volonté librement exprimée par la majorité de nos membres.

Je remercie du fond du cœur  tous ceux dont la confiance m’honore et qui ont participé à ma campagne. Leur dévouement, leur amitié, et même leur ferveur, m’ont été un réconfort puissant, dans lequel je continuerai de puiser les forces nécessaires à notre action. Car je continuerai, n’en doutez pas un seul instant !

J’assure aussi tous ceux qui ont contribué à la campagne et à la victoire de Marine de mes sentiments d’amitié et même de fraternité, car nous sommes tous embarqués sur le même navire, et il est de notre responsabilité historique de le mener à bon port.

Oui, je continuerai naturellement à servir la cause que j’ai toujours servie,  depuis les bancs d’une université livrée aux marxistes et saccagée par les amis de M. Cohn Bendit et de M. Mélenchon, passé des nervis trotzkystes au Grand Orient de France, mais toujours aussi sectaire ! La France que j’ai servie à bord des navires de la Marine Nationale, sur lesquels sont inscrites les devises « Honneur & Patrie », « Valeur & Discipline ». La France que j’ai servie dans les Assemblées où je siège sans discontinuer depuis des années, sans faiblesse et sans compromission. Je continuerai à servir la cause de la défense de l’identité et de l’indépendance de notre nation, et à le faire dans la formation d’évidence la plus apte à organiser ce combat, le Front National.

Il est bien naturel à cet égard de rendre hommage à l’homme qui a mené inlassablement ce combat depuis plus d’un demi-siècle, depuis l’Indochine en lutte contre l’agression communiste jusqu’à la Tribune de l’Assemblée Nationale, de l’Algérie française aux bancs du parlement européen, au milieu de difficultés et d’épreuves innombrables, qu’elles soient d’ordre humain, politique, financier, judiciaires ou autres.

Oui, il en a fallu du courage et de la persévérance pour rassembler la droite nationale, affronter l’ensemble du système médiatique et politique, afin de la sortir de la marginalité où l’avaient semble-t-il confinée les vicissitudes de l’histoire et ses défaites, honorables quoique terribles- oui, terribles quoique toujours honorables !

À cet homme, Jean-Marie Le Pen, aucune manœuvre, aucune injustice n’a été épargnée par ce système qui gère la France si mal, et qui défend si férocement ses intérêts les plus immoraux. Je le sais pour avoir partagé à ses côtés, sans faiblir, quelques unes de ces épreuves, et aussi il est vrai bien des succès, au point même que j’ai pu croire un instant-je ne sais pourquoi- qu’il souhaitait même que je lui succède !

De ce remarquable orateur, étonnamment cultivé, dont les interventions politiques et parlementaires, les écrits, les discours couvrent des dizaines de milliers de pages, l’opinion publique a été conduite à ne retenir que deux ou trois expressions qualifiées de « dérapages ». Étrange société que celle que l’on conduit à s’indigner pour quelques mots, et qui trouve parfaitement normale les actes : l’incompétence, la lâcheté, les plus évidentes les plus graves trahisons de sa caste dirigeante !

Devrais-tu pour autant, Jean-Marie, t’écrier comme François-René de Chateaubriand à la Chambre des Pairs, au soir de sa vie politique, t’écrier : « Inutile Cassandre, j’ai assez fatigué (…) la patrie de mes avertissements dédaignés ; il ne me reste qu’à m’asseoir sur les débris d’un naufrage que j’ai tant de fois prédit. »

Non ! car ton œuvre te survivra, et l’histoire te donnera raison !

Si cet homme exceptionnel s’est prononcé en faveur de ta candidature, Marine,  c’est bien sûr qu’il te juge digne de cet héritage politique. La tâche, nous le savons tous les deux, est incroyablement difficile mais elle est exaltante ; et surtout, elle est nécessaire au redressement de notre pays, pour le sortir de l’ornière boueuse du déclin et de la décadence dans tous les domaines.

C’est ce que nous voulons de toutes nos forces, et pas seulement, j’en suis sûr, ceux qui ont soutenu ma candidature, composante incontournable de notre Mouvement, puisqu’ils représentent le tiers des voix exprimées dans ce scrutin présidentiel et presque la moitié des élus de notre Comité central.

Nous voulons lutter contre cette terrible décadence qui se manifeste dans tous les domaines sans exception : décadence morale, démographique, culturelle, administrative, sécuritaire, économique, sociale, diplomatique et stratégique.

 

  • Morale, par l’arrêt des repentances incessantes et injustifiées, la remise à l’honneur des valeurs traditionnelles et de droit naturel – ce n’est pas ringard, c’est moderne, de défendre les valeurs traditionnelles ! Nous voulons la suppression des lois liberticides et des privilèges des organisations anti-nationales ; (lois liberticides et organisations anti-nationales par lesquelles on veut toi aussi te poursuivre, Marine, ainsi que nous l’a appris jeudi le Procureur de la République de Lyon) !
  • Démographique, par l’instauration d’une grande politique familiale et d’accueil de la vie, qui doit être respectée et protégée,  de son origine à son terme naturel ;
  • Culturelle, par l’enseignement de notre histoire prodigieuse et de notre patrimoine incomparable, la remise à l’honneur dans l’enseignement des Humanités, et des disciplines artistiques, mais surtout de la langue française, pour commencer !
  • Administrative, par la réduction des niveaux d’administration, la simplification de la bureaucratie écrasante, la lutte contre le clientélisme et la corruption ;
  • Sécuritaire, par l’expulsion sans faiblesse des délinquants étrangers, la déchéance des doubles nationaux coupables de crimes ou délits graves, la dépolitisation de la justice, la certitude et la promptitude des peines ;
  • Economique, par la protection raisonnable de notre marché, la taxation des produits fabriqués ailleurs dans des conditions d’esclavage et importés chez nous à vil prix, la taxation des mouvements financiers spéculatifs, mais surtout la suppression de l’impôt sur les revenus du travail, l’interdiction des scandaleux cumuls de fonctions d’administrateurs par une poignée de personnes qui s’empiffrent avec cynisme malgré la destruction d’emplois français à laquelle ils procèdent…plusieurs d’entre eux, fonctionnaires politisés, cherchant leur profit personnel et non plus le service du public, issus certes des grands corps de l’Etat, comme l’Ecole Polytechnique ou l’ENA, qui est à la fonction publique ce que le TGV est au transport ferroviaire, avec cette différence pourtant : quand le TGV déraille, au moins, lui, il s’arrête !
  • Sociale, par l’instauration de la préférence nationale, l’accession facilitée à la propriété du logement, l’instauration de la TVA sociale, la création d’un actionnariat populaire…
  • Diplomatique, par l’exercice d’une politique étrangère indépendante de la super-puissance, l’utilisation, en tant que de besoin, de notre droit de veto à l’ONU, la restauration de nos anciennes alliances, notamment avec la Russie, la renégociation des traités européens ;
  • Stratégique, par notre retrait du bourbier afghan, la sortie du dispositif militaire de l’OTAN, la réorganisation de notre outil de défense vers les véritables menaces, la dotation de nos armées en matériels simples et moins coûteux mais efficaces et dont la maintenance soit convenablement assurée, la création d’un corps de réserviste capable notamment de tripler en 48 heures les effectifs de gendarmerie, la surveillance effective de notre immense espace maritime, l’arrêt des insultes contre nos anciens combattants…

 

La mission historique portée par les nationaux, celle de permettre les conditions d’une renaissance nationale, requiert à la tête du FN une personnalité aguerrie et expérimentée, ferme mais ouverte au dialogue, capable d’assurer sa cohésion, son unité mais aussi de fédérer toutes les énergies et les talents de notre famille de pensée, dont il faut bien dire qu’elle s’est parfois inutilement divisée dans des querelles ou des conflits qui auraient pu être évités. Je souhaite de tout cœur que tu sois cette personnalité, et je suis prêt, dans la mesure de mes moyens, à t’y aider si nécessaire.

Mes chers amis, la presse veut savoir ce que nous allons faire ? Je vais vous le dire ! Nous allons tous continuer à servir la cause que nous avons toujours servie, nous allons nous battre et nous allons gagner !

C’est pourquoi bien sûr je continuerai à y participer. Cette volonté ne dépend pas de l’octroi de je ne sais quel lot de consolations. L’accomplissement d’un devoir impérieux ne requiert pas de titres ronflants. J’utiliserai, pour contribuer à l’œuvre commune, toutes les possibilités que me donne le mandat que j’exerce au Parlement européen, la coordination de nos députés français et étrangers,  la présidence de l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux, que nous avons créée récemment, présidence que je dois à votre confiance  et à celle de nos collègues européens, ainsi que la présidence de notre groupe de 17 conseillers régionaux en région Rhône-Alpes, l’un des plus combatif, pugnace et compétent qui soit, dans cette deuxième région de France.

Oui, il est important de faire fructifier nos relations avec les Patriotes étrangers qui ont les yeux fixés sur nous, et avec lesquels nous avons noué, en Europe et hors d’Europe, de nombreux liens d’amitié et de confiance. La façon dont beaucoup d’entre eux se sont libérés du communisme nous est un puissant encouragement dans notre combat contre les forces obscures du Mondialisme actuel.

Après l’élection cantonale, nous devrons affronter l’élection présidentielle de 2012. Élue présidente de notre mouvement, je pense que personne ne contestera ta légitimité pour nous représenter en cette échéance.

Disons les choses telles qu’elles sont, en tous cas telles qu’elles me paraissent être. Une telle échéance requiert une équipe nombreuse et soudée, une famille apaisée et réunie autour de son candidat. C’est Jean-Marie Le Pen qui disait : « en campagne, on n’a pas d’ennemi », et aussi, en recevant Bruno Mégret et son épouse chez lui : « les hommes d’Etat ne doivent pas conserver le souvenir des offenses passées dès lors qu’il y va de l’intérêt supérieur de la Nation ». Si tu étais comme moi persuadée de l’utilité de cette réunion et si je pouvais y contribuer, je m’emploierai bien volontiers à ce préalable indispensable avant que de partir, en 2012, à la conquête de ces électeurs de la droite sociale et de la gauche patriotique qui ont vocation à nous rejoindre, comme tous ceux, très nombreux qui, sans avoir jamais appartenu à notre mouvement, font cependant partie du « camp patriotique et souverainiste ».

Dans l’intervalle, nous ne nous laisserons pas impressionner devant les attaques, nous resterons plus imperméables que jamais au discours dominant abusivement rebaptisé : « politiquement correct », toujours fidèles à nos convictions…

A ces conditions, je le crois moi aussi, nous pouvons revoir ce que nous avons vu lors de l’élection présidentielle de 2002, et peut-être plus encore !

Dans cette optique, nous souhaitons que sous ta direction le  Front National devienne une force politique plus incontournable encore, en l’enracinant localement, en améliorant son mode de fonctionnement, afin qu’il gagne en attractivité.

Au cours de cette campagne, j’ai livré quelques propositions pour le Front National, dont plusieurs ne sauraient naturellement être mises en œuvre qu’après la solution de nos difficultés financières qu’affrontent notre Président et nos trésoriers successifs :

  • L’amélioration de la concertation entre nos structures départementales et notre siège national dans un sens tendant à renforcer les moyens matériels des premières.
  • Un fonctionnement sur un mode plus collégial, où chacun puisse trouver sa place.
  • Un renforcement de l’implantation locale du FN, la relance des cercles nationaux s’occupant d’action sociale, culturelle, familiale, éducative, caritative…
  • Un renforcement de l’armature intellectuelle du Front National, par la création notamment d’une école des cadres assurant aux militants une solide formation doctrinale.
  • La reparution d’un journal officiel du FN sur le modèle de feu Français d’Abord, organe de liaison très apprécié de la communauté des adhérents qui, à l’heure d’internet, pourrait être bien évidemment décliné en une version électronique.
  • Ravivons aussi la flamme militante, l’esprit de camaraderie, par la renaissance de la fête annuelle des BBR, grand moment politique et d’amitiés françaises.
  • La constitution d’un contre-gouvernement composé d’hommes et de femmes dont on verra qu’ils sont aptes à mettre en œuvre ces mesures de salut national, aussi compétents et même plus que ceux qui sont actuellement aux commandes.

Il t’appartiendra de décider de ce que tu souhaites ou non retenir dans ce chantier de rénovation du FN, indispensable à sa progression, pour crédibiliser le message de l’opposition nationale, populaire et sociale.

J’évoquais tout-à-l’heure les sacrifices qui ont été consentis pour cette cause. Je parlais de ceux qui comme vous se sont engagés, ont donné leur nom, leur part de temps, leur argent, leur réputation, et parfois même bien au delà. Je pense à ceux qui ont été injustement condamnés, au militant de Marseille qui a fini ses jours en prison, comme à nos amis lyonnais injustement condamnés pour s’être défendus contre ceux qui les agressaient délibérément. Je pense aux morts du 6 février 1934, à ceux d’Indochine et d’Algérie ; je pense à François Duprat, à Jean-Pierre Stirbois, et à tant d’autres…

Ici à Tours, dans la patrie de Saint-Martin, l’inlassable apôtre des Gaules, auquel nous devons une part de notre incomparable civilisation, je suis convaincu que de grandes perspectives s’ouvrent devant nous, pour peu que nous rejetions les ferments de la division, fassions front commun devant l’adversité et que la flamme tricolore continue à briller dans le coeur de chacun d’entre nous. Si nous sommes réunis, elle deviendra ce brasier réchauffant les énergies dont notre pays a besoin pour assurer sa renaissance.

Vive le Front National, Vive la France !

Près de 500 lyonnais avec Gollnisch !

Il fallait ce jeudi soir (16 décembre 2010) braver le froid, le neige, la grève des transports en commun (que sais-je encore ?!), pour venir écouter et entourer Bruno GOLLNISCH sur « ses terres » lyonnaises.

Un Bruno GOLLNISCH toujours aussi extraordinairement en forme, alliant humour et force de persuasion, pour donner à son auditoire attentif et passionné de nouvelles raisons (s’il en était besoin) de le justifier comme digne successeur de Jean-Marie LE PEN.

Christophe BOUDOT débuta la soirée par de bons mots à destination de son prédécesseur au poste de secrétaire départemental de la fédération du Rhône. Il plaça les qualités de Bruno comme première nécessité pour la tâche qu’il s’apprête à accomplir si demain nos adhérents lui font cette confiance de l’élire président du mouvement.

Thibault de la Tocquenay fut quand à lui prompt a rappeler la solidité de l’homme GOLLNISCH, son rôle premier dans la production d’écrits ou de projets de réformes contenus depuis des années dans le programme du Front : avec GOLLNISCH, le redressement de la France est possible : cet homme sait ce qui est nécessaire ; derrière lui, nous souhaitons pousser notre pays à la renaissance !

Prenant la parole après ces deux amis, le vice-président du Front régala comme à son habitude les plus courageux de ces partisans. Résolument candidat de l’anti-systême, ce que GOLLNISCH a clamé comme une fierté, capable de diriger la famille nationale par ce qu’il a prouvé par le passé et par son projet de gestion interne du mouvement, notre candidat a ravivé une nouvelle fois la flamme de l’espoir dans le cœur des Lyonnais.

La victoire est à portée de main. Nous croyons dans cette chance historique de victoire de nos idées, et nous confirmons notre volonté d’y être emmené par Bruno !

Amaury Navarranne