Gérard de Gubernatis: « Bruno Gollnisch réaffirme haut et fort ce que fut toujours notre combat »

Ancien responsable départemental du FN 06, ancien conseiller régional PACA et conseiller municipal de Nice, c’est avec un grand plaisir que je soutiens la candidature de Bruno GOLLNISCH à la présidence du FN.

Homme d’honneur et de fidélité, il a depuis toujours été dans les combats portant haut, fièrement et avec succès les grands principes : Patrie, Famille, Travail.

Plus jeune doyen de faculté de France, professeur de langues Orientales à la Faculté de Lyon avocat de talent, père de famille, sa vie familiale et professionnelle il a su la mener à côté d’une vie politique active. Responsable départemental du FN, ancien député, député européen, conseiller régional, membre du bureau politique du FN, … Il a mené tout de front avec succès, aucune embuche n’a pu le ralentir.

Homme d’honneur et de fidélité, donc, même les turbulences de certains de ses amis ne l’ont fait dévier ou changer de camp, quelques soient les sentiments qu’il a su conserver vis-à-vis de certains camarades de combat, lesquels ne se retrouvant plus dans le combat « tactique » du FN sont, cependant, restés fidèles aux grands principes du combat national.

Le courage et la ténacité de Bruno GOLLNISCH nous ont été encore démontrés récemment lors des procès et des accusations iniques qu’il a subis. On a voulu le « diaboliser ». Seul il s’est battu. Et il a gagné !

Ce n’est pas la réussite médiatique que cet homme vise ; ou bien encore plaire aux journalistes. Il ne cherche pas à minimiser ou à épurer les idées et les propos qui ont forgé l’identité du mouvement.

Bruno GOLLNISCH est un homme de rassemblement. A juste titre il ne jette l’anathème sur personne. Au contraire, il envisage de rassembler à nouveau, comme cela fut fait hier, toutes les familles de même pensée nationale pour le combat commun.

« Le redressement de la France ». Il a raison. Et pour ce faire, l’outil de l’unité c’est le Front National. Plutôt que de chercher à complaire, inutilement, à des lobbys adversaires, en essayant de gommer notre nature profonde, Bruno GOLLNISCH réaffirme haut et fort ce que fut toujours notre combat.

Seul aujourd’hui Bruno GOLLNISCH est capable de regrouper dans le FN toutes les bonnes volontés nationales. Il n’y qu’ a voir le remarquable travail qu’il a réalisé au parlement européen en réunissant toutes les tendances et susceptibilités des différents mouvements nationalistes pour se rendre compte que c’est un homme de conviction, de volonté et de diplomatie.

Le FN n’est pas un parti politique cherchant à plaire pour attirer tel ou tel, quitte à occulter son message et ses idées de fond. Le FN a pour tache de redonner aux Français le goût et l’amour de la France ; c’est un éveil des consciences que nous voulons ! Et pour cela Bruno GOLLNISCH est le mieux armé. C’est un marin, il sait tenir la barre dans les tempêtes. Il nous amènera au Port. Pour cela, on peut vous l’affirmer : IL EST PRÊT !

Gérard de GUBERNATIS,
Ancien Bâtonnier
Ancien conseiller régional Paca et conseiller municipal de Nice

Il était un soutien de Marine le Pen; il rejoint la candidature de Bruno Gollnisch

Apparaissant jusqu’à maintenant dans le comité de soutien de Marine le Pen, je prends aujourd’hui la décision de rejoindre la candidature de Bruno Gollnisch, lequel m’apparaît plus fidèle aux valeurs que porte le Front National.

Je suis en outre touché par ses qualités de rassembleur, aussi bien au sein de la droite nationale française, qu’au milieu des mouvements nationaux européens.

C’est donc avec joie que je rejoins le combat national auprès de Bruno Gollnisch.

Dominique Vosgien,
membre du bureau départemental des Yvelines,
candidat aux élections sur le canton du Chesnay
ancien secrétaire de la 4ème circonscription des Yvelines

Entretien avec Bruno Gollnisch (12) : Quelles sont vos chances d’accéder à la présidence du Front National?

Jean

Bruno Gollnisch à Nice-Matin : « L’UMP ne survivra pas à l’échec de Sarkozy »

Bruno Gollnisch était l’invité ce vendredi de la rédaction de Nice-Matin. Celui qui fait figure d’outsider pour prendre la relève de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front National, croit toujours à une surprise face à Marine Le Pen. Il a répondu aux questions de nos journalistes. Extraits.

Si vous êtes élu président du FN serez-vous aussi candidat à la présidentielle?
Il y a une différence entre Marine Le Pen et moi sur ce point. Elle se dit déjà en campagne pour l’élection présidentielle. Je suis, pour l’instant, exclusivement candidat à la présidence du Front national. S’il s’avérait qu’elle a davantage de chances que moi pour 2012, je ne me sentirais pas humilié de soutenir sa candidature.

Elle rejette pourtant ce partage des tâches, vous à la présidence du parti, elle à la présidentielle…
J’irai alors, si je suis président du FN, dans la bataille de 2012 sans états d’âme. Je crois que je ne dépareillerai pas dans le panel de candidats qui s’annonce aujourd’hui.

Marine Le Pen récuse des alliances avec les partis traditionnels. Partagez-vous ce point de vue?
Cette position me paraît excessive. Cela me paraît être une surenchère, peut-être pour se démarquer des insinuations qui ont été faites à son sujet. On ne peut pas parler ainsi à l’avance.

En 2012, un accord de second tour est-il envisageable avec l’UMP?
À la présidentielle cela me paraît impossible. Je n’attends rien de l’état-major de l’UMP. La question des alliances suppose que vous ayez un partenaire fiable acceptant de mettre en œuvre au moins une part de votre programme. Après 2012, en revanche, je pense que nous pourrons former un groupe où viendront nous rejoindre les débris de l’UMP, ce conglomérat hétéroclite qui ne survivra pas à l’échec programmé de Nicolas Sarkozy. En revanche, s’il y a des élus locaux ou des blocs qui se détachent de ces formations et souhaitent s’entendre avec nous, pourquoi nous en priverions-nous si cela nous permet d’accéder aux commandes?

Vous voulez transformer l’essai de 1998, ces présidents de Région de droite élus grâce aux voix du FN…
L’opération, dont j’ai été le principal artisan en plein accord avec Jean-Marie Le Pen, a été à deux doigts de réussir. Les états-majors ont resserré les boulons, Jacques Chirac est intervenu publiquement. Si Nicolas Sarkozy échoue, il ne sera plus en mesure d’y faire échec.

Si vous êtes candidat en 2012 quelles seront les grandes lignes de votre programme?
Il faut revenir sur la libre circulation des marchandises, en rétablissant des taxes douanières, face à la concurrence déloyale de pays qui font travailler leur population dans des conditions de quasi-esclavage, ce qui contraint aux délocalisations et crée des faillites. Même remise en cause de la libre circulation des capitaux à cause de laquelle une crise limitée comme celle des subprime a failli créer une banqueroute généralisée en Europe. Il faut enfin encadrer la libre circulation des personnes, synonyme de submersion migratoire.

Êtes-vous toujours favorable à la préférence nationale?
Oui, c’est d’ailleurs la meilleure façon d’arrêter sans violence le flux continu de l’immigration.

Le « oui » des Suisses à l’expulsion des étrangers délinquants : un exemple à suivre?
À double titre. Parce que je suis favorable au référendum d’initiative populaire et parce que je défends l’expulsion des étrangers perturbant gravement l’ordre public. Cela permettra de vider le tiers de nos prisons. En appliquant la déchéance de la nationalité française à l’égard des doubles nationaux naturalisés de fraîche date commettant des crimes ou des délits, on en videra les deux tiers. Ce qui fera de la place pour les voyous bien de chez nous!