Monica Paternò di Sessa de Condé : « Pourquoi j’apporte mon soutien à Bruno Gollnisch »

Depuis notre retour d’Italie il y a trente ans, j’ai toujours suivi mon mari, Louis de Condé, dans son parcours à l’intérieur du Front national, qu’il avait rejoint en 1982 en adhérant directement dans les mains du président Jean-Marie Le Pen.

Je l’ai suivi dans toutes les circonstances, les bonnes et les mauvaises. Ayant manifesté, depuis mon plus jeune âge, mon intérêt pour l’activité politique, je suivais de très près la naissance et la progression d’un parti de droite nationale en France, dans le pays de mes enfants, et de son président qui enfin tenait tête au conformisme ambiant de tous les autres partis.

Pendant de nombreuses années, j’ai accepté d’animer dans l’Allier, le Cercle national des Femmes d’Europe, créé par Martine Lehideux. Dans ce contexte, qui me convenait très bien, j’ai organisé de nombreux débats dans le Bourbonnais, auxquels ont participé le Maire de Vichy, le Docteur Lacarin, et le Maire de Moulins, Hector Roland. C’était l’époque des premiers grands succès du Front National.

En Italie, mon pays, j’ai d’abord adhéré au MSI, dirigé par Giorgio Almirante. Le MSI s’est dissous et a donné naissance à Alleanza Nazionale (AN), dont je fis naturellement partie. J’en fus la représentante en France, du MSI puis de AN à travers les Comités Tricolores pour les Italiens dans le Monde (CTIM). J’ai beaucoup regretté la rupture intervenue entre le FN et AN : à plusieurs reprises, tant auprès de mes amis italiens que français, j’ai essayé d’expliquer les positions des uns et des autres, soumis à des situations politiques internes très différentes. Malheureusement la dérive vers le centre gauche de Gianfranco Fini, m’a poussé en 2006 à donner ma démission définitivement du parti italien.

Ainsi, j’ai œuvré pour le Front national, auquel j’ai adhéré depuis plusieurs années.

Dès 1985 j’ai fait la connaissance de Bruno Gollnisch, dont j’ai toujours apprécié la valeur intellectuelle, l’humour, le calme et la droiture morale. Ce qui était une amitié « politique » est devenu, au fil des ans, une amitié tout court. C’est ainsi que je lui apporte mon soutien dans cette compétition interne.

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