Bruno Gollnisch veut réconcilier la famille nationale

FRONT NATIONAL

Paris, le 18 novembre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE

Bruno GOLLNISCH,
Député européen
Vice-Président du Front National
Candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen

Je découvre avec un certain étonnement qu’une prise de position de principe de ma part, n’excluant pas une réconciliation future avec certains de ceux qui ont quitté le Front National, susciterait des protestations, des leçons de morale, ou des admonestations déplacées.

Que les choses soient claires : je n ai évoqué aucun cas particulier. Je n’ai de contact avec aucun de ceux qui ont quitté le FN dans la région PACA, et notamment pas avec M. Jacques Bompard depuis plusieurs années. J’ignore même si ceux qui sont partis souhaiteraient revenir. Je me borne en revanche mais de façon ferme et résolue à évoquer de possibles réconciliations futures.
Avec qui ? Ce sera à examiner.
Selon quelles modalités ? Selon celles qui ont cours dans nos instances légitimes.

En un mot comme en cent : n’ayant aucun gage à donner quant à mon indéfectible loyauté envers le Front National, je continue à faire miens les propos de Jean-Marie Le Pen recevant chez lui Bruno Mégret en 2007 : « les Hommes d’Etat ne doivent pas conserver le souvenir des offenses passées dès lors qu’il y va de l’intérêt supérieur de la Patrie ».

Ceux qui s’offusquent de cette volonté de réconciliation ne me paraissent pas toujours
les mieux placés pour le faire ayant souvent eux-mêmes bénéficié d’une telle mansuétude.