Le vice-président du Front national, Bruno Gollnisch, était hier à Serres-Castet dans le cadre de sa campagne pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti d’extrême droite.
Qu’est-ce qui vous différencie de Marine Le Pen ?
Bruno Gollnisch : Je crois être plus ouvert sur le monde extérieur. J’ai la confiance de nombreux mouvements patriotiques en Europe. Je suis sensible à la défense des identités régionales, composante de l’identité nationale. Je suis sans doute plus résistant face à la pensée dominante, au politiquement correct.
Comprenez-vous les inquiétudes des Français sur la réforme des retraites ?
Oui. Je comprends surtout qu’ils estiment que c’est toujours aux mêmes que l’on demande des sacrifices.
Nicolas Sarkozy ne serait-il pas le meilleur candidat du FN pour 2012 ?
Sa politique sécuritaire n’a pas d’autre effet qu’un affichage purement médiatique. Beaucoup d’électeurs du FN ont été cocus en 2007. Je ne pense pas qu’ils souhaitent l’être à nouveau en 2012.