FRONT NATIONAL
Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Paris, le 12 septembre 2010
Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice, sera présente aujourd’hui aux obsèques de Natacha Mougel, cette jeune joggeuse assassinée le 5 septembre par un récidiviste condamné à 10 ans de prison, et qui a bénéficié d’une libération conditionnelle au bout de cinq. Nicolas Sarkozy déclarait pourtant en 2007 à l’issue d’ une réunion ministérielle « Les délinquants sexuels ne sortiront de prison qu’à deux conditions: l’exécution de leur peine et l’examen par un collège de médecins pour voir s’ils sont dangereux ou pas ».
Que dira Mme Alliot Marie, alors que :
– Le meurtre de Mme Mougel, qui aurait pu et dû être évité, est le fruit de fautes successives du législateur, des magistrats et des psychiatres
– Son propre ministère multiplie les circulaires incitant les juges d’application des peines à « aménager » les peines de prison, c’est-à-dire à remettre en liberté des délinquants et criminels avant la fin de leur peine, faute de place dans les prisons. Elle déclarait elle-même dans les colonnes du JDD en 2009 à propos de récentes lois pénales plus sévères notamment contre la récidive : « Les politiques actuelles ont tendance à jeter de l’huile sur le feu. Il faut au contraire sensibiliser nos concitoyens à la condition des détenus ».
Je demande que :
– Les magistrats appliquent les lois successives votées contre les récidivistes
– L’évaluation du risque de récidive repose non sur des critères flous et peu prédictifs (comportement en détention, expression de regrets), mais sur des critères objectifs et fiables comme le nombre de crimes et délits commis dans le passé.
– La condamnation à perpétuité soit réelle et sans remise de peine possible pour les crimes sexuels suivis d’assassinat.
A défaut la peine de mort, tant critiquée, est alors le seul moyen de protéger des victimes innocentes, comme celles que pourra encore faire Alain Penin à sa prochaine sortie de prison. Entre la vie des assassins et celle de leurs victimes, il faut savoir choisir.
L’exécution de la peine doit être la règle et la libération anticipée l’exception.