Bruno Gollnisch : « J’ai la stature d’un homme d’Etat »

Un dispositif impressionnant de sécurité empêchait hier tout accès au très beau château de Magneux-Haute-Rive. Et il fallait montrer une invitation aux gendarmes pour prendre la petite route qui conduit à la noble demeure, où Bruno Gollnisch devait tenir une réunion privée devant les sympathisants et adhérents du Front National. Et hier, Bruno Gollnisch était bien en campagne. En campagne pour remporter la présidence du FN, pour laquelle il est candidat face à Marine Le Pen.

Conscient qu’il part avec un double handicap (Marine Le Pen a le soutien de son père Jean-Marie Le Pen et bénéficie d’une plus forte audience médiatique, notamment à la TV), Bruno Gollnisch s’est attaché à démontrer qu’il avait incontestablement les épaules plus larges pour « rassembler et élargir notre famille » sur l’aile droite comme sur l’aile gauche du parti, citant entre autre le nom de Gérard de Villiers, dont les amis « se rallieraient volontiers à ma candidature ».

Sans compter les déçus du sarkozisme, « lorsque l’UMP, dont on voit déjà les fissures, volera en éclats et explosera après l’échec de Sarkozy ». Avocat international, professeur d’université, polyglotte, spécialiste des civilisations orientales, Bruno Gollnisch ne craint pas la comparaison avec Marine Le Pen quand on évoque avec lui l’échéance capitale de 2012. Ni d’ailleurs avec les autres prétendants à la présidence de la République, dont il semble trop bien connaître les limites et les capacités…

Alors, hier, Bruno Gollnisch est d’abord venu défendre sa candidature pour la présidence du FN, avec un seul objectif : « Sortir notre pays de l’ornière ».

En présence des trois conseillers régionaux, Charles Perrot, Sophie Robert et Gabriel de Peyrecave, Bruno Gollnisch a une nouvelle fois décliné ses valeurs et ses thèmes de campagne pour « redonner vie à l’identité française, à l’activité française » ou encore « protéger la vie des Français ».

Ce qu’il appelle son « combat français », rappelant au passage « toute l’estime, l’admiration et l’affection » qu’il voue à Jean-Marie Le Pen.

Hier, Bruno Gollnisch s’est montré combatif pour remporter cette première manche, « ne doutant pas un seul instant de la victoire ».

Frédéric Paillas,
Le Progrès

Bruno Gollnisch à Annecy: « Je suis le candidat anti-système »

Bruno Gollnisch, député européen, était hier soir à Annecy pour présenter sa candidature à la présidence du Front National aux côtés de Marie Favre et Joëlle Regairaz, conseillères régionales. Dominique Martin, conseiller régional, secrétaire national au FN – et qui soutient Marine Le Pen -, était là aussi. « C’est une compétition interne, ce n’est pas la guerre… Et j’ai hâte que cela se termine » devait-il préciser en souriant à Bruno Gollnisch.

Ce dernier s’est présenté comme le candidat « anti-système ». Il faut entendre par là « anti-système médiatico-politique », dont Marine Le Pen fait maintenant partie. « France Télévisions lui a consacré une émission entière avec sept tribunes successives (NDLR : “A vous de juger”) et a décidé de ne pas me donner la parole. » Bruno Gollnisch a aussi regretté les propos de Marine Le Pen mettant en avant les groupuscules d’extrême droite qu’il aurait l’intention de récupérer. « Ce sont les mêmes arguments que l’on utilisait contre son père. Mon ambition est seulement de faire revenir au FN ceux qui sont partis comme Carl Lang. Je veux aussi rassembler au-delà de la famille FN en élargissant notamment du côté des “villiéristes” et des “chevènementistes. » Enfin, Bruno Gollnisch a présenté un programme somme toute classique au FN : protection des frontières, expulsions des délinquants étrangers et suppression de l’empilement des strates administratives.

Le Dauphiné

Le système et la diabolisation

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch

Le Système et la Diabolisation

La polémique entretenue contre Marine Le Pen au sujet de ses récents propos tenus à Lyon sur l’Occupation démontre, s’il en était besoin, les limites de la stratégie dite de « dédiabolisation ».

Le système politico-médiatique ne saurait se satisfaire des gages qu’on lui donne.
Il en veut toujours plus. Si on lui complait en paroles, il exige que l’on courbe la tête, puis l’échine, puis que l’on se mette à genoux, et ainsi de suite.

La vraie dédiabolisation ne résulte que d’une chose : la prise de conscience par les Français de la justesse de nos analyses et de nos propositions.

Il va de soi que par ailleurs je suis solidaire de la liberté d’expression de Marine Le Pen, comme je l’ai toujours été avec Jean-Marie Le Pen, et avec tous ceux qui furent attaqués par le Système pour avoir usé de cette liberté.

Claude Neveux : « Bruno Gollnisch : un exemple »

J’apporte mon soutien total à Bruno GOLLNISCH dans le cadre de l’élection à la Présidence du Front National, pour le raisons suivantes :

– Je considère qu’il est un exemple sans faille dans sa vie privée […].

– Qu’il possède une très grande culture, aussi bien historique que politique.

– Que la réserve qu’il montre dans les circonstances difficiles qu’a traversées le mouvement lui permettra de rassembler les différents courants d’idées lui permettant de constituer un Front National le plus nombreux possible.

C’est donc BRUNO GOLLNISCH qu’il nous faut.

Claude NEVEUX
Architecte D.P.L.G
Médaille d’or des Beaux Arts de Paris en peinture et sculpture
Cofondateur de la fédération FN d’Ile et Vilaine
avec le Colonel de Bliginieres.

Emmanuelle Pujol : « Bruno Gollnisch : son honneur s’appelle fidélité »

Bruno Gollnisch est au combat politique ce qu’est la Légion Etrangère dans la bataille :

Sa pensée, est précise et fulgurante comme les Commandos du REP.

Sa force est celle des Régiments du Génie: elle désamorce, ratiboise, remblaie, rassemble et élève les remparts de la Cité.

Il avance, pugnace, inlassable, infatigable, de son pas régulier, malgré les rafales, les tempêtes, avec l’opiniâtre endurance de l’Infanterie.

Il est en pointe  dans la mêlée, sa voix d’airain sonne la charge du Vrai, du Bien, du Beau, bousculant l’Ennemi dans son erreur, ses mensonges et ses calomnies.

Sans nul doute, l’Honneur de ce Gentilhomme s’appelle Fidélité.

Avec vous, Amiral, jusqu’au bout du monde, pour le Service et la plus grande gloire du Front National et de notre Patrie!

Emmanuelle Pujol,
Infirmière
Ancienne Conductrice Ambulancière (CR)
Membre du Comité Central
Secrétaire départementale adjointe de la Dordogne.