Nous sommes de jeunes frontistes, engagés dans le combat national, attachés à notre patrie et à notre civilisation. Dans le cadre de la succession de Jean-Marie le Pen, nous soutenons résolument la candidature de Bruno Gollnisch à la tête du Front National. Car il nous apparaît que sa prestance intellectuelle, la clarté de sa ligne doctrinale et sa capacité à rassembler la droite nationale, tout autant que ses qualités de tribun, sont des atouts qui le qualifient largement pour assumer une telle charge.
Le projet politique du candidat, dans le cadre d’une élection qui oppose plusieurs concurrents, constitue pour l’électeur le critère ultime de discernement. Car toute autre qualité personnelle est subordonnée à la promotion et à la diffusion du programme politique au nom duquel le candidat se présente. A cet égard, la clarté de la ligne doctrinale de Bruno Gollnisch est incontestable. Homme brillant, à la stature intellectuelle incontestée et sans doute inégalée au sein de l’appareil, Bruno est tout à la fois diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris et de l’ Ecole des langues orientales, docteur en droit et avocat international, universitaire plus jeune doyen de France, professeur de langue et de civilisation japonaise à l’université de Lyon, mais encore Capitaine de Frégate de réserve de la Marine nationale et diplômé d’études supérieures spécialisées de défense. Tant d’atouts qui lui confèrent une ouverture d’esprit et une clairvoyance doctrinale qui ont font de lui l’un des principaux artisans du programme frontiste dont il est encore aujourd’hui le responsable. C’est pourquoi, résolument tournés vers l’avenir, et soucieux de porter notre projet bien haut, sans compromis, dans un esprit de continuité et de fidélité à notre idéal, nous accordons naturellement notre confiance à Bruno.
Bruno Gollnisch était invité hier à 8h30 sur Radio Classique :
« Je comparerais le Président de la République au Sapeur Camembert. (…) Il y a un trou dans la cours de la caserne et l’adjudant demande au Sapeur Camember de combler ce trou. Alors le Sapeur Camembert s’y emploie avec beaucoup de courage mais on s’aperçoit que pour boucher le trou il en a creusé un autre à coté. C’est un peu ce qu’on fait pour boucher le trou de la Grèce, on a encore élargi le nôtre, cela durera autant que les agences de notation, ce qui est assez extraordinaire c’est que maintenant le crédit des Etats dépend d’agences de notation. C’est une mondialisation que je condamne. Nous sommes en train d’assumer le lègue de politiques désastreuses. On parle de crise mondiale, la crise n’est pas mondiale, il n’y a pas de crise en Chine, en Inde ou aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ont un déficit aussi abyssal, et même davantage que le nôtre, mais ils arrivent à placer leurs dollars sur toutes les places du monde y compris la Chine qui leur en achète par centaine de milliards. Nous n’avons pas réussi à faire cela avec l’euro, c’était prévisible. Nous sommes en train, pour éviter que tout s’effondre comme un château de cartes, de combler le trou d’un certain nombre de pays comme la Grèce, demain le Portugal, l’Espagne… L’euro est la couverture d’économies chancelantes du fait des délocalisations. »
Jacques Vassieux, membre du comité central du Front National et conseiller régional en Rhône-Alpes, avait été nommé en 2008 responsable national de la cellule « Observatoire et riposte internet » par le Secrétariat Général du Front. Dans cette perspective, il monte le blog Nations presse info. Il révèle aujourd’hui sur NPI qu’il est atteint d’un cancer et que ses jours sont désormais comptés. Et nous fait ses adieux.
Jacques est un amoureux de la France et son engagement politique au Front National l’honore. Et ce ne sont pas nos divergences de point de vue au sein de l’appareil qui nous empêcheront de reconnaître le mérite de cet homme qui a consacré sa vie à sa famille et à sa patrie. Nos pensées vont donc ce soir à Jacques et à ses proches. Qu’ils sachent pouvoir compter sur nos prières!
Bruno Gollnisch était à Bayeux samedi dernier, 29 mai, pour rencontrer le FNJ de Normandie. En voici le compte rendu rédigé par Laurent Lenormand, secrétaire régional:
Bruno Gollnisch avec le F.N.J de Normandie, à Bayeux
Bruno Gollnisch était en Basse-Normandie le samedi 29 mai. Profitant d’une visite familiale dans la région, le vice-président exécutif du Front National est venu rencontrer les jeunes F.N.J des deux Normandies.
Ce sont cinquante jeunes Normands, rassemblés par Laurent Lenormand, secrétaire régional du F.N.J de Normandie, avec l’aide de Mickael, militant infatigable du calvados, qui ont accompagné Bruno Gollnisch pour une découverte de la ville historique de Bayeux. Après avoir visité la cathédrale de Bayeux, guidés par Mickael, les jeunes frontistes ont traversé la ville médiévale pour se rendre dans un restaurant populaire, où Bruno Gollnisch a tenu une conférence de presse.
Après un bon repas, Laurent Lenormand a pris la parole pour évoquer un F.N.J de Basse-Normandie sur la bonne voix et motivé par les prochaines échéances éléctorales. Bruno Gollnisch a tenu ensuite un discours enflammant. Les thèmes de l’immigration, de la décadence, ou encore de l’esprit de résistance face au mondialisme, on été abordés. Une séance de questions puis de dédicace a suivi, chaque jeune ayant pu ainsi échanger avec notre vice-président.
Le F.N.J de Normandie est en marche !
Laurent Lenormand
Secrétaire régional F.N.J de Normandie
Une des qualités indéniables de Bruno Gollnisch, c’est qu’il est assurément le candidat du rassemblement. Il est le seul actuellement à pouvoir fédérer l’ensemble de la droite nationale, et donc à pouvoir dynamiser notre courant de pensée sur la base d’une ligne doctrinale claire et sûre, aussi bien en France, qu’en Europe ou à l’international. Mais lorsque Bruno veut rassembler et fédérer toutes les forces vives de notre mouvement de pensée au nom de l’intérêt supérieur de la patrie et de la civilisation, certains au contraire sèment la division dans nos rangs, font le vide autour d’eux, évincent même les plus fidèles… Depuis que la campagne pour la succession du président est lancée, la chasse aux sorcières a pris un nouvel élan à l’intérieur de l’appareil frontiste, à l’initiative de ceux qui tiennent aujourd’hui les leviers de commande. En l’espace de moins d’une semaine, nous avons eu connaissance d’au moins cinq secrétaires départementaux FNJ gollnischiens évincés : Laurent Lenormand, SD de Seine Maritime, Rémy Hippie, SD FNJ Meurthe-et Moselle, Damien Brunon, SD FNJ de Haute Loire, Jérémie Thebault, SD FNJ du Val d’Oise.
L’actuel coordinateur national du FNJ, David Rachline, est un partisan mariniste déclaré. Et ses attaches partisanes au sein du Front ne sont évidemment pas étrangères à sa nomination. Que David fasse la campagne de Marine n’est en effet un secret pour personne. Mais qu’il confisque le FNJ à des fins partisanes, qu’il le détourne de sa vocation réelle afin de promouvoir en interne la candidature de Marine le Pen, voilà qui est proprement insupportable. Il eut été souhaitable, s’il voulait faire la campagne de Marine, qu’il reprenne sa liberté en rendant ses responsabilités, comme Louis Aliot a eu l’honnêteté de faire. Il reste que dans l’exercice de ses responsabilités, il se devait de rester impartial et de n’agir qu’en vue de la formation et de l’efficacité de l’action FNJ sur le terrain. Non pas de prendre les jeunes en otage et d’introduire le FNJ dans des querelles de succession. En attendant, il a déclaré à plusieurs reprises avoir été nommé pour évincer les partisans de Bruno Gollnisch. La dernière déclaration en date était à l’adresse de la secrétaire régionale FNJ de la région Ouest, Laura Lussaud, lors du dernier Conseil National. Déclaration si peu discrète qu’elle est tombée dans les oreilles d’autres responsables FNJ. D’ailleurs évincés depuis lors…
Autant de mouvements inopportuns dans la nomination des cadres FNJ locaux, alors même que nous ne sommes pas à la veille d’une échéance électorale, ne peut, à l’aube de la succession du président, et alors que chacun des candidats à la succession mobilise ses troupes, que susciter de graves interrogations. En particulier lorsque celui qui procède à ces mouvements est engagé lui-même dans la campagne et fait connaître publiquement, en particulier sur face book, son attachement à l’un des candidats.
Parmi les accusations portées contre les responsables évincés, il faut souligner la présence de deux d’entre eux au congrès nationaliste du Renouveau Français. Voici un extrait de la lettre envoyée par la direction du FNJ à l’adresse de l’un d’eux : « Le congrès nationaliste rassemble tous les éléments hostiles au Front National ; il est inacceptable qu’un responsable du mouvement de Jeunesse de Jean-Marie Le Pen y participe, quels qu’en soient les raisons ou les objectifs. S’y rendre constitue ainsi une faute politique majeure. » Faut-il en rire ou en pleurer ? Plutôt que d’asséner des contre vérités, il eut été préférable que l’auteur de cette lettre indique en quoi ce « congrès rassemble tous les éléments hostiles au Front National ». Cela est d’ailleurs si peu vrai que Bruno Gollnisch lui-même, vice président exécutif du Front National, également responsable et garant du programme frontiste, y était invité par les organisateurs. Et à défaut d’y avoir été physiquement présent, il y a fait lire un communiqué de soutien. Sachant cela, comment l’auteur de cette lettre peut-il encore écrire ces lignes ? Considère-t-il que le numéro 2 du Front National n’est pas une caution suffisante ? Comment se fait-il que l‘auteur de ces lignes n’ait pas encore fait l’objet d’une convocation devant la commission de discipline ? Nul doute que si Marine avait été elle-même traitée de la sorte, les choses eussent été différentes… Mais comment ne pas voir dès lors dans cette éviction une véritable attaque idéologique portée contre les partisans de Bruno Gollnisch ?
Rappelons que cette association n’est pas un parti politique et qu’elle ne suscite par conséquent aucune concurrence au Front puisqu’elle n’a pas vocation à présenter de candidats aux échéances électorales. Son projet s’articule essentiellement autour de la formation doctrinale. Qualifié de nationaliste, il ne rentre pas non plus en contradiction avec le programme frontiste. Si peu d’ailleurs que des cadres FN sont invités chaque année lors du congrès à s’exprimer à la tribune et faire ainsi valoir le combat mené par Jean-Marie le Pen. Il n’est donc pas surprenant que la population que l’on retrouve habituellement à ce rendez-vous nationaliste gravite politiquement autour du Front, et que l’on y reconnaisse chaque année des militants et responsables du FN ou du FNJ. Sans que cela n’ait jamais suscité de réactions ni aucune évictions. Aucune directive n’a d’ailleurs jamais été adressée par le Front à ses responsables, ni pour les encourager, ni pour les dissuader de se rendre à ce congrès. Et les deux SD FNJ en cause n’étaient présents qu’en leur nom. Voilà donc que sans autres formes de procès, sans avertissement préalable, sans même que l’on se soit auparavant entretenu avec eux, ils sont évincés pour s’être rendu à un congrès nationaliste soutenu par le vice-président du Front en personne. Une seule conclusion s’impose : ou bien la direction FNJ se croit statutairement au dessus de la vice-présidence exécutive du Front National, ou bien elle ne reconnaît pas l’autorité de Bruno Gollnisch en qualité de vice-président : dans les deux cas, la direction du FNJ s’expose à de graves sanctions disciplinaires. Cette affaire aura cependant permis aux militants de tirer certains enseignements : Bruno Gollnisch est définitivement le seul candidat du rassemblement, le seul qui puisse fédérer la nébuleuse nationale constituées par les différentes chapelles ou associations qui évoluent idéologiquement autour du Front National !
A la vérité, cette supposée hostilité nourrie contre le FN n’est sûrement pas une hostilité idéologique ou doctrinale. Et d’ailleurs il serait mal venu à la direction actuelle du FNJ d’invoquer le projet politique du Front National. Car de celui-ci, elle se moque éperdument. Pour preuve, l’installation dans les Yvelines de celle qui avait été nommée SD FNJ, avant que David Rachline ne se ravise suite à des plaintes, en la nommant finalement SD adjointe FNJ. Il s’agit de Vénussia, une jeune transfuge du NPA, qui déclare très volontiers avoir quitté son ancien port d’attache après s’être aperçu que les responsables du NPA n’étaient pas accessibles et qu’elle ne pourrait pas faire valoir ses compétences dans un tel parti. Bref, ce sont fondamentalement des motifs humains qui l’ont conduite du NPA au Front, dont elle jugeait le cadre plus favorable à son émergence politique. Et non un revirement idéologique soudain et brutal. Et voilà que David Rachline, sans l’avoir vu, ni s’être jamais entretenu avec elle, connaissant pourtant son appartenance au NPA, qui jusqu’à preuve du contraire n’évolue pas tout à fait sur la même ligne doctrinale que le Front national, ainsi que sa très récente et précipitée arrivée au Front, s’empresse de lui confier des responsabilités sans interroger auparavant ses motivations réelles. Une nomination contestée qui a de quoi susciter quelques inquiétudes, d’autant que Vénussia a confié à certains militants d’Ile-de-France qu’elle était favorable au mariage gay, à l’avortement et, dans un autre registre, à la libéralisation du canabis. Que cela soit objectivement contraire au programme frontiste ne semble guère ennuyer ceux qui l’ont nommée. Car encore une fois, ces gens là se moquent éperdument du projet politique porté par notre mouvement. Philippe Chevrier, Secrétaire Départemental des Yvelines, lui a d’ailleurs trouvé un rôle tout à sa mesure : la communication. Mais communiquer quoi ? Quand on se moque du projet. Car la communication est subordonnée au contenu du message qu’elle a vocation à rendre accessible. A vouloir oublier cette évidence, on finit par faire de la communication pour la communication, et le message se perd lui-même dans le processus de communication. On ne communique plus rien, mais c’est égal, on communique…
Addendum : Damien Brunon n’était pas en réalité au congrès nationaliste du RF. Big Brother FNJ n’avait donc pas les yeux en face des trous ce jour là : les taupes et les infiltrés ont en effet fourni une liste de dénonciation un peu à la légère. Il faudra sans doute que la direction du FNJ dispense des cours de formation à la délation s’ils veulent rester crédibles… En attendant, Damien a reçu un mot d’excuse de la direction du FNJ qui le maintient finalement dans ses responsabilités.
Addendum 2: David Rachline nous oppose un démenti qui apparaît sur le site du FNJ. Il y récuse entre autre le nombre de SD FNJ évincés. Mais il évite prudemment de faire le détail de cette affaire. Il est vrai qu’il n’y aura pas eu finalement cinq SD renvoyés, ainsi que nous le faisons d’ailleurs savoir dans l’addendum précédent: et pour cause, Damien Brunon, que la direction du FNJ voulait écarter à cause de sa supposée participation au congrès nationaliste, ne s’y était en réalité jamais rendu. Le FNJ s’est donc excusé dans une lettre adressée à Damien. Quant à Rémy Hippie, il a manifestement été réintégré après avoir cependant été inquiété. Nous avons eu chacun de ces jeunes au téléphone et nos informations sont vérifiées. Nous maintenons par ailleurs les déclarations de David informant vouloir éloigner les gollnischiens des postes à responsabilités. Pour le reste, David évite soigneusement de rentrer sur les questions de fond. Il se contente de tourner cet article en dérision en affirmant que « son auteur [s’imagine] seul détenteur et défenseur de la supposée doxa du Front National ». En réalité, cet aveu est très révélateur et conforte nos lignes: car cette supposée doxa du Front, c’est précisément le programme du Front National dans le texte. Programme dont le coordinateur du FNJ n’est pas propriétaire. Il y a décidément du souci à se faire lorsque l’on constate le désintérêt de certains responsables FNJ pour le projet porté par le Front National…