En campagne pour la présidence du FN, Bruno Gollnisch a rencontré ses sympathisants bas-rhinois, mercredi, à Eckbolsheim. Si Marine Le Pen est donné favorite, le candidat estime que rien n’est encore joué.
« Je suis résolument candidat à la tête du FN et je crois que les jeux ne sont pas du tout faits », annonce d’emblée Bruno Gollnisch, 60 ans. Celui qui se définit comme le « lieutenant de Le Pen » envisage le grade de capitaine et estime qu’il en a aujourd’hui largement les compétences.
Le conseiller régional de Rhône-Alpes prône un « nationalisme pacifique » et affiche sa volonté d’ « élargir la base du FN, de la droite sociale jusqu’à la gauche patriotique », même si à l’heure actuelle il n’y a encore aucun accord de passé. « Je ne ferai pas de propositions systématiques », souligne le député européen. « Ce sera un examen au cas par cas », promet-il.