Soutien du parti populiste à Bruno Gollnisch

Courbevoie, le 13 octobre 2010

Réaction de Christian PEREZ, Président du PARTI POPULISTE, aux propos de Marine Le PEN (dépêche AFP du 10/10/2010) ci-dessous :

20 MINUTES / 10 octobre 2010
reprise dépêche AFP
FN: le «retour des dissidents» pourrait entraîner une «scission» selon Marine Le Pen. Marine Le Pen s’oppose au retour des dissidents au sein du FN, souhaité par le candidat à la présidence du parti Bruno Gollnisch, se disant «encore plus hostile que (son) père» à cette option. «C’est la meilleure recette pour qu’il y ait une scission au Front national: ces gens (les dissidents) sont des petits qui ont voulu précipiter la mort du FN quand il n’allait pas bien, ils mènent une guerre terrifiante contre Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen», a-t-elle déclaré à Metz lors d’une rencontre avec la presse en marge d’un meeting. Elle a prévenu qu’en cas d’élection de Bruno Gollnisch à la tête du parti, elle ne «participerait pas à un bureau politique avec MM. Mégret, Martinez ou Lang», trois anciens cadres du FN qui ont quitté le parti et qui sont devenus dissidents. «Ce serait évidemment l’explosion», a-t-elle ajouté.

Je suis scandalisé et révolté par ces affirmations qui prouvent que MLP ne peut être le rassembleur tant attendu par le Camp national, pour assurer la promotion et la victoire de nos valeurs (devant lesquelles s’ouvre aujourd’hui un véritable Boulevard politique…).

Je n’ai pas attendu MLP pour savoir si la réconciliation était possible et souhaitable. En accord avec son père JMLP et notre Bureau politique, dans le cadre de l’Union des Patriotes appelée par lui, nous avons soutenu activement sa candidature aux Présidentielles de 2007 (en lui apportant notamment des signatures de maires). Puis le PARTI POPULISTE a contribué à la réalisation de listes municipales communes en 2008 (FN/PP) et à des candidatures cantonales également communes la même année. Les résultats électoraux obtenus étant très honorables et encourageants.

Je rappelle (et suis en mesure de prouver documents comptables à l’appui) à MLP que la seule élue municipale des Hauts de Seine (département du siège du FN, dois-je le rappeler également ?) n’aurait en aucun cas pu l’être sans cette union ! De plus j’insiste bien sur ce sujet, le PP n’a jamais déterré la hache de guerre contre le FN (et pourtant, nous avons souvent avalé de travers quelques couleuvres…). La seule élection que nous ayons menée sans le FN (la cantonale partielle de Pont sur Yonne) l’a été pour montrer nos capacités et notre savoir-faire (11 %) sur des terres désertées par ce FN.

Cette déclaration très inquiétante prouve :

– Que MLP prend ses distances avec la ligne de réconciliation initiée par son père avec l’Union des Patriotes de 2007.

– Que MLP fait preuve de légèreté en osant faire croire qu’une action politique de révolte nationale face au système qui détruit notre patrie au moyen d’un triptyque implacable (Mondialisation, – Immigration – délocalisations) peut être menée avec un simple Site Internet et quelques passages dans les médias radiotélévisés.

J’affirme qu’il n’a jamais été autant nécessaire de rassembler l’armée des élus, des cadres et des militants actuellement à l’extérieur du FN pour réinvestir les murs de France, les marchés, les boites aux lettres et les cages d’escalier.

Il semble que la réconciliation aux yeux de la demoiselle et de ses courtisans soit à géométrie variable selon qu’on lui fasse ou non allégeance ! […]

Le seul critère de sélection possible dans la réconciliation est la collusion passée ou présente avec le Système et l’UMP en particulier. En cela MLP est très mal placée pour donner des leçons, puisqu’elle accueille depuis 2 ans dans son équipe personnelle d’anciens cadres du MNR qui avaient fait campagne en étant candidats contre le FN en 2008 (alors que le PP contribuait déjà à aider celui-ci) et appelé à voter UMP en 2004 !

Le PARTI POPULISTE appelle, à l’instar de Roger HOLEINDRE, les adhérents du FN à soutenir la candidature de Bruno GOLLNISCH, dont les qualités humaines, faites de compétence, de courage et de lucidité vont enfin permettre à notre armée de fraterniser pour la victoire dont notre patrie à tant besoin.

Christian PEREZ

La délégation normande du parti populiste soutient Bruno Gollnisch

COMMUNIQUE

La délégation normande du Parti populiste note avec satisfaction le souhait exprimé par Bruno Gollnisch de voir se réconcilier le Camp national. Le candidat à la présidence du FN pose le principe d’un rassemblement des différents mouvements autour du Front, ce qui nous semble tout à fait pertinent.

La délégation normande du Parti populiste se félicite de cette courageuse position de Bruno Gollnisch et l’assure de tout son soutien. Plus que jamais, face aux périls qui menacent notre pays et notre peuple, nous devons être unis pour ensemble faire face et redresser la barre. Le navire France prend l’eau et il a besoin de tous ses capitaines, skippers, marins et matelots pour se garder des écueils et ne pas sombrer.

Loïc BOUQUEREL
Délégué régional Normandie du Parti Populiste
Secrétaire départemental du FNJ61 de 1993 à 1996
Candidat étiquette FN aux cantonales de 1994; 2004; 2008

Amaury Navarranne : « Pourquoi je soutiens Bruno Gollnisch »

Depuis mes jeunes débuts en politique à 15 ans, je n’ai jamais varié dans mon engagement au Front National. Secrétaire départemental FNJ du Var de 2002 à 2005, puis secrétaire régional PACA, responsable de la campagne jeune des régionales PACA en 2010, avec notre très bonne affiche « NON À L’ISLAMISME ! », j’ai été constant dans les responsabilités que m’a confié le mouvement .

Cet engagement n’a jamais failli, car il s’est construit sur les piliers solides de la doctrine nationaliste, celle de nos maîtres Barrès, Maurras ou Carrel. Elle est ce qui nous rend tellement différents des « amis » du système qui draguent le pouvoir avec un programme radical. Car nous sommes bien loin des réformateurs, des ajusteurs : notre volonté n’est pas d’amender le système mais de le remplacer. Ses fondements sont ceux qui ont conduit la France sur le chemin de la décadence ; nous souhaitons faire l’inverse et la restaurer dans sa grandeur et sa force.

« On ne soulève pas les masses pour une action durable sans principes et sans doctrine », et parce que les idées ne peuvent être incarnées que par des hommes de convictions profondes, je soutiens de tout cœur, avec force la candidature de Bruno GOLLNISCH à la présidence du Front National.

Pour sa prestance intellectuelle et la clarté de sa ligne doctrinale.
Pour ses qualités de tribun, son sens de l’unité et de sa pondération.
Pour sa résistance au politiquement correct, son refus de l’idéologie dominante et son souci de défendre le passé et l’histoire comme un héritage qui se critique parfois mais ne se renie jamais.
Parce qu’il est politiquement mature et visionnaire, comme l’a été pour nous tous Jean-Marie LE PEN.
Parce qu’il souhaite ardemment soutenir la formation de la jeunesse militante et favoriser sa solidité et sa camaraderie pour les durs combats à venir.
Enfin parce qu’il est aussi l’un des meilleurs exemples de la jeunesse d’esprit et de l’amitié française qui nous anime : résolument GOLLNISCH PRESIDENT !

Roger Holeindre : « Pourquoi je soutiens la candidature de Bruno Gollnisch à la présidence du Front National »

Je connais Bruno Gollnisch depuis longtemps déjà. Depuis l’époque où, avec une poignée d’étudiants, il tentait de s’opposer à la mainmise gauchiste à Nanterre-droit, y conduisant une résistance pacifique mais résolue aux violences des séides de Cohn-Bendit et de Krivine.

Ils n’étaient pas nombreux alors, les jeunes patriotes indignés par le drame algérien. Ni les spécialistes de l’Extrême-Orient qui soutenaient mon action pour le Sud-Vietnam libre en butte à l’agression communiste.

Il fut en 1980 mon interprète bénévole au Japon, où je préparais un livre de reportage sur l’Extrême-Orient. J’y ai apprécié ses grandes compétences et sa connaissance de ce pays. De retour en France, jeune doyen de faculté, il n’a pas hésité à répondre à notre appel, quelles qu’en soient les conséquences sur sa carrière.

Avec lui, j’ai siégé à l’Assemblée Nationale, dans le groupe que présidait Jean-Marie Le Pen, dont il fut l’un des députés les plus brillants et les plus combatifs. Officier supérieur de réserve de la Marine, il a toujours manifesté son estime et son appui au Cercle National des Combattants que je préside. Il a aussi la confiance de nombreux responsables de la cause des Nations en Europe et même au-delà. Ses qualités intellectuelles et morales sont reconnues par tous. Je partage la quasi totalité de son programme qui certes, diront certains, est celui des convictions que nous avons toujours défendues.

Mais je sais par expérience qu’il le défendra sans jamais dévier de la ligne droite, avec un calme et une volonté sans faille. Ce n’est pas la simple répétition de positions anciennes. Il a montré qu’il était capable d’en trouver les applications et formulations nécessaires à notre époque. Je souhaite que cette élection interne du Front National se passe le mieux du monde et que chacun exprime son opinion et ses idées sans anathème ni violences verbales.

Nous sommes des hommes et des femmes de France qui n’ont qu’un seul but : sauver notre pays. Je ne suis donc pas choqué le moins du monde par ses appels à la réconciliation des patriotes, pourvu que ce soit dans un cadre précis et dans le respect d’une discipline nécessaire à notre dur combat. J’ai autant confiance à cet égard dans sa loyauté et sa détermination que dans son amitié qui n’a jamais manqué.

Roger Holeindre
Premier Vice-Président du Front National
Président du Cercle National des Combattants