Bruno Gollnisch : « le terme d’occupation n’est pas le plus approprié »

France-Soir : Auriez-vous employé les mêmes termes que Marine Le Pen puisqu’on sait que vous êtes, sur le fond, d’accord avec elle?

Bruno Gollnisch : Le terme d’ « occupation » n’est pas le plus approprié. Je parlerai personnellement plutôt de colonisation progressive. Je rappelle, au passage, que l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing avait carrément parlé en 1978 d’ « invasion » ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort ?

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Docteur Luc Perrel : « Bruno Gollnisch ne m’a jamais déçu »

Bruno GOLLNISCH est certainement le meilleur candidat pour prendre la direction du Front National.

En raison de sa fidélité inébranlable à Jean Marie LE PEN et aux idées que celui-ci a toujours défendues jusqu’à présent.

En raison de son expérience parlementaire nationale et internationale.

En raison de son courage face aux persécutions injustes dont il fut l’objet et de ses brillantes qualités intellectuelles de Professeur de Faculté.

En raison de ses convictions, toujours réaffirmées, en faveur de la vie, de la famille et de la loi naturelle.

En tant que médecin, c’est pour ces dernières raisons que j’ai adhéré au Front National et que je me suis mouillé pour lui.

Je n’ai jamais été déçu par Jean Marie LE PEN, ni par Bruno GOLLNISCH.

Et je n’ai pas l’intention de me dédire !

Docteur Luc PERREL
Médecin Généraliste à Cossé le Vivien (Mayenne)

Bruno Gollnisch : « J’ai la stature d’un homme d’Etat »

Un dispositif impressionnant de sécurité empêchait hier tout accès au très beau château de Magneux-Haute-Rive. Et il fallait montrer une invitation aux gendarmes pour prendre la petite route qui conduit à la noble demeure, où Bruno Gollnisch devait tenir une réunion privée devant les sympathisants et adhérents du Front National. Et hier, Bruno Gollnisch était bien en campagne. En campagne pour remporter la présidence du FN, pour laquelle il est candidat face à Marine Le Pen.

Conscient qu’il part avec un double handicap (Marine Le Pen a le soutien de son père Jean-Marie Le Pen et bénéficie d’une plus forte audience médiatique, notamment à la TV), Bruno Gollnisch s’est attaché à démontrer qu’il avait incontestablement les épaules plus larges pour « rassembler et élargir notre famille » sur l’aile droite comme sur l’aile gauche du parti, citant entre autre le nom de Gérard de Villiers, dont les amis « se rallieraient volontiers à ma candidature ».

Sans compter les déçus du sarkozisme, « lorsque l’UMP, dont on voit déjà les fissures, volera en éclats et explosera après l’échec de Sarkozy ». Avocat international, professeur d’université, polyglotte, spécialiste des civilisations orientales, Bruno Gollnisch ne craint pas la comparaison avec Marine Le Pen quand on évoque avec lui l’échéance capitale de 2012. Ni d’ailleurs avec les autres prétendants à la présidence de la République, dont il semble trop bien connaître les limites et les capacités…

Alors, hier, Bruno Gollnisch est d’abord venu défendre sa candidature pour la présidence du FN, avec un seul objectif : « Sortir notre pays de l’ornière ».

En présence des trois conseillers régionaux, Charles Perrot, Sophie Robert et Gabriel de Peyrecave, Bruno Gollnisch a une nouvelle fois décliné ses valeurs et ses thèmes de campagne pour « redonner vie à l’identité française, à l’activité française » ou encore « protéger la vie des Français ».

Ce qu’il appelle son « combat français », rappelant au passage « toute l’estime, l’admiration et l’affection » qu’il voue à Jean-Marie Le Pen.

Hier, Bruno Gollnisch s’est montré combatif pour remporter cette première manche, « ne doutant pas un seul instant de la victoire ».

Frédéric Paillas,
Le Progrès