Bruno Gollnisch : « la polémique ne doit pas inciter à construire plus de mosquées »

Bruno Gollnisch, candidat à la présidence du FN, a estimé qu’il ne fallait pas « prendre prétexte » de la polémique suscitée par une comparaison de sa rivale Marine Le Pen entre les prières de musulmans dans les rues et l' »occupation » allemande « pour construire encore plus de mosquées ».

Interrogé sur la polémique, il a déclaré sur i-TELE : « Il ne faudrait quand même pas que les propos de Marine Le Pen servent de prétexte pour construire encore plus de mosquées, d’autant plus qu’en réalité ce n’est pas le problème« .

« Il s’est construit des centaines de mosquées récemment en France et ceux qui prient dans la rue ont une volonté ostentatoire qui ne résulte pas de l’étroitesse de la mosquée« , a-t-il ajouté.

« Il y a trop d’immigration africaine et musulmane en France. C’est ça le problème« , a poursuivi le chef de file du Front national en Rhône-Alpes.

« Si vous faites venir les gens, bien sûr ils demanderont à pratiquer leur religion« , et « plus progressivement, comme c’est une colonisation de peuplement, ils imposeront leur moeurs, leurs pratiques, leurs coutumes au voisinage. C’est ce qui se passe« , a-t-il ajouté.

« Moi, a encore dit M. Gollnisch, je suis pour l’inversion de ce courant. Quand on prend la question par le petit bout de la lorgnette, c’est-à-dire la liberté du culte, eh bien ! on se plante complètement« .

En outre, Bruno Gollnisch préconise que l’on demande la « réciprocité sur le plan international. En Arabie Saoudite, par exemple, où il y a des millions de chrétiens, on ne peut pas construire la plus petite chapelle« , a expliqué l’élu régional.

« Et puis, efforçons nous d’inverser le courant de cette immigration !« , a-t-il insisté. « La plupart des gens qui sont ici maintenant sont venus sans contrat de travail. Je trouve qu’ils sont trop nombreux« , a-t-il conclu.

Dépêche AFP

Bruno Gollnisch : « La diabolisation ne vient pas de ce que nous disons, mais des diabolisateurs. »

Bruno Gollnisch, qui n’a pas renoncé à l’idée de coiffer Marine Le Pen sur le poteau et de devenir en janvier le nouveau président du FN, n’est pas du tout choqué par les propos qu’a tenus vendredi à Lyon sa rivale. Il pense la même chose, mais l’aurait dit autrement.

France-Soir : Vendredi à Lyon, Marine Le Pen a établi un parallèle – qui en a scandalisé plus d’un – entre l’occupation allemande et la prière d’un certain nombre de musulmans en France dans les rues. Certains disent qu’elle a choisi de vous imiter car, jusqu’ici, vous lui reprochiez un discours trop « soft » !
Bruno Gollnisch :
 Elle m’imiterait ? Pas du tout !… Son « dérapage », comme le qualifient les journalistes, n’était absolument pas calculé. Simplement, à un moment donné, le « politiquement correct » finit forcément par vous échapper.

F.-S. Vraiment, elle ne vous a pas surpris ?
B. G.
Disons que je m’étonne quand même un peu de ces propos-là, elle qui m’avait récemment reproché mes amitiés révisonnistes « avec des obsédés de la Shoah ».

F.-S. Alors, c’est une petite victoire pour vous ?
B. G. Cela montre, en tout cas, toutes les limites de sa stratégie de la « dédiabolisation ». Une stratégie que je n’ai cessé de dénoncer et qui est clairement vouée à l’échec. Ce qui arrive est la preuve que cela ne sert à rien de donner des gages au système. Plus on en donne, plus le système exige que vous courbiez la tête, puis l’échine, puis que vous vous mettiez à plat ventre. Le moindre propos qui n’est pas dans la ligne est immédiatement perçu comme un dérapage inacceptable. Pour moi, la diabolisation ne vient pas de ce que nous disons, mais des diabolisateurs.

F.-S. Auriez-vous employé les mêmes termes que Marine Le Pen puisqu’on sait que vous êtes, sur le fond, d’accord avec elle ?
B. G.
Peut-être pas. Le terme d’« occupation » n’est pas le plus approprié. Je parlerai personnellement plutôt de colonisation progressive. Je rappelle, au passage, que l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing avait carrément parlé en 1978 d’« invasion » ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort ?

France Soir

Bruno Gollnisch : « le terme d’occupation n’est pas le plus approprié »

France-Soir : Auriez-vous employé les mêmes termes que Marine Le Pen puisqu’on sait que vous êtes, sur le fond, d’accord avec elle?

Bruno Gollnisch : Le terme d’ « occupation » n’est pas le plus approprié. Je parlerai personnellement plutôt de colonisation progressive. Je rappelle, au passage, que l’ancien président de la République Valéry Giscard d’Estaing avait carrément parlé en 1978 d’ « invasion » ! A l’époque, tout le monde avait crié au scandale. Aujourd’hui, qui s’en rappelle ? Qui lui donnerait tort ?

source