Ce lundi 6 décembre, Bruno Gollnisch était dans le Morbihan (56)

Jean-Paul Félix, le SD local, bien que supporter de Marine Le Pen, l’a accueilli « avec tous les honneurs dû à son rang », comme dit la formule. Merci à lui !
Belle assemblée, candidat en pleine forme, paroles de vérité, rappels de programme… Applaudissements bien mérités !

Mais, en ce 6 décembre, pour les plus jeunes, il est instructif de faire l’analyse des événements vécus par les plus anciens…

5 et 6 décembre, trois dates emblématiques !

Deux événements sont là pour nous le rappeler.

Et la rencontre d’aujourd’hui pour nous donner espoir…

Le 6 décembre 1965, il y a 45 ans, nous avions la gueule de bois !

La veille, le 5 décembre, se déroulait la première élection présidentielle au suffrage universel.
Le général De Gaulle se retrouvait pourtant en ballotage. Maigre consolation !

Malgré une belle campagne électorale, menée avec entrain par Jean-Marie Le Pen alors directeur de campagne, Jean-Louis Tixier-Vignancour, notre candidat, atteignait péniblement les 5 %. Gros coup de blues pour les militants !

On connaît la suite : faute d’une structure politique solide, le Comité TV volait en éclat. Après une traversée du désert de plus de 15 ans, il faudra attendre le « coup de tonnerre » de Dreux pour que le Front National décolle vraiment, grâce au duo de choc Jean-Marie Le Pen et Jean-Pierre Stirbois.

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Tensions au FN autour de la question des dissidents

« Bruno Gollnisch veut rassembler l’extrême-droite, moi, je veux rassembler les Français »

C’est par cette formule lapidaire que Marine Le Pen cherche à expliquer sa différence de stratégie avec Bruno Gollnisch, son concurrent à la présidence du Front National. Une formule qui résume à elle toute seule les atouts et les faiblesses de la nouvelle égérie du Front National, qui part favorite dans le cadre de la succession de Jean-Marie Le Pen. Car si sa médiatisation et son discours à tonalité très sociale lui ont permis d’attirer un électorat plutôt ancré à gauche, elle n’a jamais réussi réellement à convaincre l’électorat plus traditionnel du Front national, rassemblé pendant des décennies derrière Jean-Marie Le Pen. Ce dernier avait en effet réussi l’exploit inédit de réunir au sein d’un même parti politique toutes les chapelles traditionnelles de l’extrême droite, royalistes et républicains, catholiques traditionnalistes et païens, européistes identitaires et nationalistes jacobins, jusque là divisés. L’utilisation du terme « extrême droite » par Marine Le Pen, terme habituellement décrié par ceux-là même qui se revendiquent avant tout de « droite nationale », n’est pas un hasard et révèle son intention : marginaliser Bruno Gollnisch dont elle sait qu’il possède contacts et réseaux importants, en diabolisant ses soutiens. Or Marine Le Pen sait bien qu’elle doit en grande partie son avance qu’au départ de cadres historiques s’opposant à sa personne, qu’elle n’a eu qu’à remplacer par ses proches.

« Avec moi, ils ne reviendront pas », clame-t-elle sans ciller juste après avoir souhaité  » rassembler toutes les volontés « .  » ils « , ce sont les anciens du Front National, du mouvement national républicain de Bruno Mégret ou du parti de la France de Carl Lang, dont elle a la hantise qu’ils reviennent adhérer en masse en faveur de son concurrent. Elle dénonce depuis quelques temps ce qui s’apparente selon elle une  » opération d’entrisme.  » « L’objectif est de voler aux adhérents du Front national la possibilité qu’ils ont de choisir leur avenir » affirme-t-elle à l’AFP. Une accusation totalement infondée selon Carl Lang , qui en profite pour dénoncer « la paranoïa » de l’héritière. Pour contrer cette offensive, Marine Le Pen n’a pas hésité à mettre en ligne un « CV » ou tout nouvel adhérent doit attester « sur l’honneur » de son parcours politique, au risque de voir son adhésion refusée au gré de ses anciennes allégeances.

Pour Bruno Gollnisch en revanche, « le pardon des offenses est moralement souhaitable et peut-être politiquement utile ». Face aux sollicitations de Marine le Pen de s’expliquer, il répond, placide:

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