Jean
Discours de Bruno Gollnisch à la soirée des JAG au congrès de Tours
Jean
Ensemble construisons l'avenir de la droite nationale
Jean
Suite à l’appel du comité « en marche pour la vie », ce sont près de 20 000 personnes qui se sont rassemblées hier à Paris dans le cadre de la 7ème Marche pour le respect de la vie. C’est donc naturellement que François-Xavier Gicquel et Edouard accompagnés de nombreux jeunes se sont joint à Bruno Gollnisch en tête de cortège afin de dénoncer la culture de mort aujourd’hui régissant notre société.
Avortement et euthanasie : les coupables sont pointés du doigt dès les premières minutes, en effet, dans un pays où près d’un enfant sur quatre est tué dans le ventre de sa mère (chiffre en constante augmentation depuis 30 ans que la loi Veil est passée), et dans lequel une jeune mère en difficulté se verra en permanence imposer l’avortement par les médecins ou « conseillers » du planning familial qu’elle pourra rencontrer, il est temps aujourd’hui de demander le rétablissement d’une politique d’accueil de la vie, proposant à ces femmes :
Outre l’aspect profondément immoral de la suppression d’une vie humaine par sa propre mère, il est temps de réaliser que dans un Pays où le taux de natalité est au plus bas et où notre système de retraites est au bord de la faillite, c’est au gouvernement qu’il incombe dès aujourd’hui d’agir en faveur de la vie et non pas seulement aux associations et aux citoyens, même si ces derniers sont chaque année de plus en plus nombreux à manifester contre cette société sans Foi ni lois.
François-Xavier Gicquel
Le site des Jeunes avec Gollnisch a été conçu au départ comme un site de campagne. Celle-ci étant achevée, le bureau des JAG va réfléchir à la manière la plus opportune d’exister dans l’après-congrès. Le temps de la réflexion est précieux. Notre décision sera prise en commun accord avec Bruno Gollnisch. Le directeur des JAG a également sollicité un RDV, sur la suggestion de Bruno Gollnisch, avec Marine le Pen. Nous vous tiendrons au courant, mais sachez que nous n’abandonnerons pas les partisans de Bruno Gollnisch. Ainsi qu’il a été dit dans l’article précédent, les JAG appellent à la mobilisation : « ne pas se disperser », tel est le mot d’ordre. Nous continuons donc d’exister derrière Bruno Gollnisch, au sein du Front National, et à représenter un courant fort, aussi bien par la profondeur de son idéal que par sa pugnacité et sa persévérance. Nous réflechissons néanmoins aux modalités par lesquelles nous conserverons à l’avenir une visibilité. Les Jeunes avec Gollnisch ne sont donc pas encore enterrés…
En attendons qu’une décision soit prise, le site restera en sommeil. Nous vous ferons connaître notre décision d’ici quelques temps, sur notre site.
Avec nos fraternelles amitiés françaises,
L’équipe des JAG
Nous y sommes. Les adhérents se sont exprimés. Marine le Pen est désormais présidente du Front National. Nous regrettons que les militants se soient référés aux qualités médiatiques de la candidate, lesquelles sont davantage liées à la fonction de porte parole, quand il s’agissait pourtant d’élire un président. Il eût fallu interroger les projets au nom desquels les candidats se sont présentés –mais le débat de fond, pourtant indispensable dans une campagne politique qui oppose deux concurrents, a soigneusement été évité ; les aptitudes à l’exercice des fonctions briguées ; et encore la capacité à rassembler notre famille politique, inutilement mais dangereusement divisée. Autant de paramètres qui semblent avoir été sacrifiés sur l’autel de la médiatisation. Nous pensions quant à nous que le Front National valait plus que cela.
Beaucoup de partisans de Bruno Gollnisch se sont tournés vers nous depuis ce week-end, afin de connaître la conduite à tenir après le congrès. Le mot d’ordre est simple. Ne nous dispersons pas ! Ne tentons pas de susciter à la nouvelle direction du Front National une concurrence qui, à l’instar des précédentes, se soldera par un échec électoral dès aujourd’hui prévisible. Avec un tiers des suffrages portés sur sa candidature, Bruno incarne au sein du Front un courant idéologique désormais incontournable, lequel lui permet d’exister politiquement et d’apparaître éventuellement comme un recours. Alors restons mobilisés ! Nous serons au Front, derrière Bruno Gollnisch, semblables à des sentinelles vigilantes. Car les adhérents n’ont pas signé un chèque en blanc à Marine le Pen : le rapport de force au comité central révèle qu’ils comptent sur les soutiens de Bruno Gollnisch pour équilibrer l’appareil, à défaut d’incarner un véritable contre-pouvoir.
Nous souhaitons par ailleurs bonne chance à Marine le Pen pour le combat qu’elle doit mener dès maintenant, à la tête du Front National, contre les forces obscures du mondialisme qui détruisent les institutions naturelles que sont la famille et la nation. Mais l’expérience nous enseigne également que si l’on n’a pas de principes forts à opposer au système, celui-ci nous impose les siens. C’est pourquoi, après avoir entendu le discours présidentiel qu’elle a prononcé dimanche à Tours, nous maintenons nos réserves :
Aussi, la structure de toute pensée politique doit obéir à une hiérarchie de liens qui repose, en dernier ressort, sur une vision de l’homme considéré comme un sujet éthique, selon la sagesse de la pensée occidentale, digne héritière d’Athènes : l’économie doit donc être subordonnée à la politique, la politique à la morale, et la morale à la métaphysique. Ou l’histoire d’une civilisation…
C’est dans ce sens que nous espérons voir évoluer le Front. C’est le travail que les partisans de Bruno Gollnisch, au sein des instances dirigeantes, mais aussi dans les rangs militants, vont mener avec enthousiasme et persévérance. En espérant que nos attentes ne soient pas déçues, et parce que les difficultés, comme l’adversité, révèlent les âmes nobles et désintéressées des vrais combattants, nous voulons encore crier : vive le Front National, vive la France !
Jean
En ces jours de fin de campagne, et malgré l’intox de certaines personnes mal intentionnées, il semble aujourd’hui bien difficile pour quiconque de prédire les résultats du vote qui désignera le successeur de Jean-Marie le Pen à la présidence du Front National. Quelle que soit l’issue de ce scrutin qui, dans chaque cas verra se hisser à la tête du mouvement un président de qualité, je tiens aujourd’hui à dresser un bilan personnel de ces derniers mois, lesquels nous ont permis de voir se distinguer deux branches d’une même famille frontiste. En effet, mon propos ne portera pas sur les moyens de campagne mis en place par les proches de Marine le Pen –ils ont leurs mérites : je dépeindrai ici l’expérience exceptionnelle qu’il m’a été donné de vivre au sein de la structure des Jeunes avec Gollnisch.
Lorsque nous avons entamé une réflexion sur les moyens de donner la parole aux jeunes durant cette campagne -eux trop souvent oubliés alors qu’ils représentent la force vive et l’avenir du mouvement- nous ne pouvions nous douter de l’ampleur qu’allait prendre le mouvement qui deviendrait quelques semaines plus tard : « les Jeunes avec Gollnisch ». En effet, très vite la grande majorité du FNJ au niveau national, et la quasi totalité des jeunes des Pays de la Loire pour ne parler que de ma région, rejoignirent notre structure et se rassemblèrent régulièrement et en nombre dans toute la France afin de soutenir la candidature de Bruno Gollnisch.
Plus encore que la masse impressionnante de militants nous ayant rejoint, et reconnaissant en Bruno Gollnisch le chef naturel du mouvement national, ce qui m’a particulièrement marqué durant cette campagne au sein des JAG a été l’esprit régnant au sein du mouvement. En effet, militant frontiste depuis 9 ans, j’ai évolué pendant assez longtemps dans un FNJ totalement différent de celui que nous pouvons connaître aujourd’hui : un FNJ de terrain et non de salon ; un FNJ caractérisé par une cohésion de tous les instants et non un FNJ divisé par les disputes claniques ; un FNJ dirigé à tous les échelons par des hommes compétents, faisant preuve d’un idéal sans faille et prêts à se sacrifier à tout instant pour chacun de leurs militants, non un FNJ carriériste, confisqué, privilégiant aux responsables d’expérience, enracinés, des jeunes souvent parachutés, politiquement corrects, sans expérience aucune et mettant leur section en danger politiquement et physiquement.
Grâce aux jeunes avec Gollnisch, et après une université d’été nationale FNJ regroupant une trentaine de militants sur fond de polémique, j’ai pu suivre un week-end régional des JAG regroupant une quarantaine de militants de l’Ouest et comportant les éléments qui de tous temps ont traduit et renforcé l’idéal de nos jeunes, mais qui depuis trop longtemps avaient été écartés du programme officiel : veillée, levée des couleurs, messe dominicale, activités de cohésion…
C’est pourquoi je tiens aujourd’hui à remercier Edouard, ainsi que tous les jeunes qui nous ont rejoint au cours cette formidable aventure, pour ces moments forts de militantisme et de cohésion qui m’ont rappelé qu’aujourd’hui encore la flamme tricolore embrasait les âmes, et que grâce à des hommes de rassemblement et de valeurs tels que Bruno Gollnisch, elle brûlera plus fort que jamais dans le cœur de chaque français opprimé et bafoué par le mondialisme et l’immigration incontrôlée, facteurs de destruction de nos identités et de nos valeurs millénaires de civilisation.
François-Xavier Gicquel, responsable JAG des Pays de la Loire