Mercredi 10 novembre au soir, dans un restaurant de Nice, les sympathisants de Bruno Gollnisch sont venus échanger, dans une ambiance des plus amicales, leurs points de vue sur la campagne interne au Front national. Et pour l’occasion, la famille était bien représentée, des historiques tels Jean-Claude Frappa ou maître de Gubernatis à la vingtaine de jeunes venue écouter deux membres déterminés du « staff de campagne » du 1er militant du Front à l’international, tous ont répondu présent pour apporter leur soutien inconditionnel à Bruno Gollnisch.
Citons d’abord Yvan Benedetti, conseiller municipal FN dans la très colorée ville de Vénissieux et directeur du mensuel Droite Ligne (autant conseillé par les nôtres que décrié par le Gros média).
Il était accompagné pour l’occasion du non moins actif Amaury Navarranne, candidat FN dans le Var pour les prochaines cantonales et dont les activités à la tête des jeunes de la zone Toulonnaise et au-delà dans son département, l’ont naturellement conduit à devenir l’un des coordinateurs des JAG, les Jeunes avec Gollnisch.
Ils ont ainsi démontré à l’assistance combien cette campagne interne au FN constituait une opportunité pour les membres du FN de pouvoir, enfin et pour la première fois, influer directement sur la ligne du Parti et reconstituer ses fondations, ébranlées par le rythme haletant des élections qui se sont succédées ces 20 dernières années.
Fonder de nouveau le Front sur une doctrine propre liée aux notions de peuple et de Nation ; le doter d’outils de formation et d’implantation locale fiables ; donner aux Français un programme politique clair en matière d’emploi, de politique sociale, d’économie, de sécurité ou de défense dans le cadre d’une philosophie liée sur les valeurs fondamentales de la famille, de l’honneur et de la morale.
Autant de chantier auxquels sont conviés les adhérents du Front national et pour lesquels ils peuvent compter sur le militant de toujours, Bruno Gollnisch.
C’est aussi ce qu’étaient venus rappeler les intervenants. Comme garantie, ils ont aussi loué les qualités humaines, morales et politiques de Bruno Gollnisch.
Une humanité sans faille qui le voit partager la vie des militants, dans les bons moments comme dans les plus durs comme ce fut le cas dans l’affaire des militants FN de Thizy.
Une grande culture et un grand sens professionnel. Professeur de grande compétence, il est aussi avocat, spécialiste international en droit japonais et enfin polyglotte puisqu’il maîtrise pas moins de 5 langues étrangères.
Ils ont aussi salué l’homme d’action qui après avoir rejeté son sursis et rejoint les armes de la Marine – nationale celle-ci –, est resté depuis, officier de marine de réserve avec laquelle il participe à de nombreuses manœuvres.
Défenseur de la liberté de pensée ce qui lui a récemment coûté sa place à l’Université de Lyon III, il s’était déjà dressé contre les hordes gauchistes en intégrant le syndicat indépendant FNEF alors qu’il suivait ses études à Nanterre (!) en mai 68 ! Un parcours exemplaire le conduisant tout naturellement au Front national. Une soif d’action, un courage et une idée de l’honneur qui ont aussi conduit le plus jeune doyen d’université de France à se présenter en dernière position (!) aux élections européennes de 1984.
En 1986, il est élu député Front national tandis que ses qualités intellectuelles et organisationnelles, aussi bien reconnues par ses amis que par ses adversaires, lui ont ouvert la voie aux plus hautes hautes responsabilités.
Digne héritier de Jean-Marie Le Pen, doté de qualités sociales exemplaires et d’un calme propre aux grands diplomates et chefs d’État, Bruno Gollnisch rallie à lui toutes les générations et dans la droite ligne du Front national, l’ensemble des familles du camp national. Une capacité de ralliement qu’il prouve également au quotidien dans son travail parlementaire à Strasbourg, où fort de la reconnaissance des pairs, il a reconstruit une Alliance européenne des mouvements nationaux avec les plus grandes formations du continent.
Devant une assistance attentive, ces arguments ont confirmé que loin des plébiscites empoisonnés d’une presse hostile à nos valeurs mais aux ordres du système en place, Bruno Gollnisch incarne une volonté, un idéal, un grand homme pour nos idées et pour la France.
Erwin Vétois