Gollnisch : «Plus résistant au politiquement correct»

Le vice-président du Front national, Bruno Gollnisch, était hier à Serres-Castet dans le cadre de sa campagne pour la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du parti d’extrême droite.

Qu’est-ce qui vous différencie de Marine Le Pen ?

Bruno Gollnisch : Je crois être plus ouvert sur le monde extérieur. J’ai la confiance de nombreux mouvements patriotiques en Europe. Je suis sensible à la défense des identités régionales, composante de l’identité nationale. Je suis sans doute plus résistant face à la pensée dominante, au politiquement correct.

Comprenez-vous les inquiétudes des Français sur la réforme des retraites ?

Oui. Je comprends surtout qu’ils estiment que c’est toujours aux mêmes que l’on demande des sacrifices.

Nicolas Sarkozy ne serait-il pas le meilleur candidat du FN pour 2012 ?

Sa politique sécuritaire n’a pas d’autre effet qu’un affichage purement médiatique. Beaucoup d’électeurs du FN ont été cocus en 2007. Je ne pense pas qu’ils souhaitent l’être à nouveau en 2012.

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Gollnisch, reviens, ils sont devenus fous ! (2/2)

Nous exposions la dernière fois la place que devaient tenir les sujets de société dans la vie politique, lesquels déterminent la place de l’homme dans la communauté : et nous affirmions ainsi que le programme sociétal du Front était la colonne vertébrale autour de laquelle devait s’articuler son projet politique. Aux antipodes, Marine le Pen affirme quant à elle que ces questions ne sont pas prioritaires, renonçant ainsi à une vision profonde de la société française, refusant de voir les causes les plus hautes de ses maux actuels.

Mais il est intéressant de souligner que l’indifférence de Marine le Pen à l’égard de certaines positions pourtant fondamentales du Front National se révèle également dans sa stratégie politique. Car à vouloir émanciper le Front de ses forces d’enracinement -ainsi que le signifie son refus de rassembler sa propre famille politique pour aller draguer immédiatement un électorat souvent éloigné de nos positions- on s’expose à un délitement et à un affaissement progressif du programme que vérifie d’ailleurs la sociétalisation actuelle du discours. Que mettent également en évidence les récentes prises de position des partisans de Marine le Pen, en poste et en responsabilité dans le mouvement malgré leurs divergences objectives, explicites et avouées avec notre programme politique. L’expérience nous enseigne cependant que toute modification du discours, en vue de diminuer ou d’atténuer l’expression de notre pensée politique, en vue d’estomper certains fondamentaux, a vocation, après s’être imposée dans l’opinion, à être intégrée dans le programme : il y a là en effet une pente naturelle.

Nous pensons au contraire que notre combat doit s’ancrer définitivement, et c’est l’enjeu de cette échéance interne, dans la défense d’un certain nombre de valeurs non négociables. Lesquelles révèlent une commune structure de pensée à l’ensemble de la droite patriote, dont témoigne en l’occurrence notre attachement indéfectible à l’enracinement familial, national, moral et culturel.

Sur la base de ces valeurs non négociables, autour de notre projet, il nous appartient donc de créer une dynamique de rassemblement. Mais une telle dynamique doit reposer sur un socle idéologique solide. Car tout édifice dont les fondations sont ébranlables et mouvantes menace de s’écrouler sur lui-même. Aussi bien nous voulons tous fédérer l’ensemble des français, et nous y serons parvenus lorsque nous aurons obtenu 100% des suffrages. Mais encore faut-il commencer par rassembler notre propre famille politique avant d’élargir le cercle de notre électorat. Quel crédit peut-on avoir lorsque, prétendant rassembler l’ensemble des électeurs, on n’a pas été en mesure de fédérer auparavant sa propre famille de pensée ?

Alors pour discréditer cette volonté de rassemblement, Marine le Pen développe une rhétorique qui rappelle étrangement celle de nos adversaires politiques. Afin de disqualifier dans l’opinion certains courants de pensée, le système leur associe en effet bien souvent de vilaines étiquettes. Procédé tout de même plus commode qu’une argumentation construite, et que Marine le Pen ne s’interdit pas de reprendre à son compte. Voilà donc Bruno Gollnisch accusé de vouloir rassembler l’« extrême droite ». Nous ne saurons jamais ce en quoi consiste l’ « extrême droite », mais c’est égal. Savoir que le Front National et Jean-Marie le Pen ont été victimes, et le sont encore, de ce discours convenu et académique ne semble pas troublé la prétendante. Le problème cependant, c’est que les « traitres » et les « félons » auxquels Marine le Pen fait allusion ont été cadres au Front National durant de nombreuses années, participant à la rédaction de son programme, et n’ont pas modifié leur ligne doctrinale en le quittant. Il était donc temps de s’apercevoir que le Front National avait longtemps été tributaire d’une idéologie « extrémiste ». Marine le Pen elle-même n’avait-elle pas affirmé, lors du départ de Carl Lang, qu’il n’existait entre eux aucune divergence idéologique, feignant ainsi de s’étonner d’une telle rupture ? On cherche à comprendre…

Jean

Interview de Jacques Colombier : « Bruno Gollnisch a de fortes chances d’être élu prochain président du Front National »

Jacques Colombier est le secrétaire départemental et régional du Front national. Il est aussi un des plus fervents soutiens de Bruno Gollnisch dans le cadre de la campagne interne au Front national visant à la succession de Jean-Marie Le Pen. Celui-ci a accepté de répondre aux questions d’Infos-Bordeaux afin donner son analyse de cette compétition

Infos-Bordeaux : Pouvez-vous nous donner des nouvelles de votre fédération ? Quels sont les projets pour l’année 2011 ? Présenterez-vous des candidats dans tous les cantons renouvelables ?

Jacques Colombier : La Fédération Front national de la Gironde se porte bien, nous avons  de plus en plus  d’adhérents. Ceci est lié d’une part  au désaveu massif des français totalement trompés par la politique de Sarkozy et attirés par les propositions de bon sens du FN, et d’autre part du fait de la campagne interne pour la succession de Jean Marie Le Pen  où seuls les adhérents à jour de cotisation pourront voter.
Pour 2011 nous avons en ligne de mire les élections cantonales où nous  présenterons des candidats dans tous les cantons renouvelables. Les résultats des élections régionales dans un certain nombre sont très encourageants.

Concernant la campagne interne au Front national, quels sont les rapports de force sur la fédération de Gironde ? 

Bien que je soutienne clairement la candidature de Bruno Gollnisch et participe à sa campagne, les adhérents du FN sont libres de leur choix. La guerre n’est nullement allumée au sein de la fédération bien heureusement ! 
L’affluence énorme lors du passage de Bruno Gollnisch en Gironde le 3 octobre, témoigne à l’évidence d’un large soutien à sa candidature.

D’une manière générale, on parle d’une vague d’adhésion au Front national. Confirmez-vous cette vague également en Aquitaine ?

Oui tout à fait, tant en terme de renouvellements que de nouvelles adhésions. 

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Soutien de Colette Fecci Pinatel à la candidature de Bruno Gollnisch

Après une licence en Droit , un diplôme de lettres, un diplôme de comptabilité, et un bref séjour à l’ Ecole du Trésor, j’ai commencé ma carrière de professeur certifié, essentiellement dans les classes de BTS. J’y ai dispensé entre autres des cours d’économie qui essayaient de remettre les idées de mes élèves à l’endroit.

Adhérente sans interruption au Front National depuis 1985, notamment secrétaire départementale de l’Aisne, à une époque où ce département connaissait des difficultés, j’ai été candidate à de nombreuses élections « casse-cou » (cantonales, municipales, législatives). Ancien conseiller régional FN de Picardie pendant 12 ans, ancien conseiller municipal de Château-Thierry, je suis actuellement maire-adjoint de Trélou sur Marne.

Je suis mariée avec Pinatel, le dessinateur de Minute et de National-Hebdo. En tant que journaliste, il n’a jamais voulu adhérer à aucun parti, mais il est depuis toujours un fidèle compagnon de route de la droite nationale et m’a constamment soutenue et aidée dans mon activité politique au Front National.

Pour l’élection interne du Front, j’ai beaucoup hésité. En effet, j’ai eu une véritable estime pour Marine, dont j’avais pu à titre personnel, il y a quelques années, apprécier l’intelligence et la cordialité. J’apprécie aussi ses talents de communicante. Toutefois, j’ai finalement décidé de voter pour Bruno Gollnisch, ce qui ne m’empêchera pas plus tard, à l’occasion de vraies primaires, de peut-être voter Marine.

Cette élection n’est pas une « primaire » pour désigner le candidat du Front National à l’élection présidentielle. Elle a pour objet la désignation du Président du FN, qui aura un rôle de représentant, d’arbitre, d’inflexion de la ligne politique, on pourrait presque dire « d’autorité morale ».

Je crois que les qualités propres de Bruno GOLLNISCH, lui permettront de restructurer le parti en privilégiant l’implantation locale, en faisant appel à toutes les bonnes volontés en rassemblant toute la droite nationale. Cette volonté de rassemblement est à mes yeux déterminante pour un Président.

De plus, sa très grande culture, ses compétences en matière internationale, sa fidélité à toute épreuve, sa hauteur de vue, ses champs d’intérêt variés et l’efficacité qu’il a déjà montrée (il fut directeur de la campagne présidentielle de 2002) sont de très bon augure pour la Présidence.

Enfin, j’estime tout particulièrement l’élégance, la finesse, la courtoisie et l’humour de Bruno ainsi que ses qualités de diplomate. Est-ce une bonne raison pour le soutenir ? C’en est en tout cas une de plus !

COLETTE FECCI-PINATEL
Ancien Conseiller Régional de Picardie
Maire Adjoint de Trelou sur Marne

Syndicalisme ou sabotage : la CGT doit répondre de ses agissements

FRONT NATIONAL

Perpignan, le 4 novembre 2010

Communiqué de Bruno Gollnisch,
Vice-Président du Front National

Syndicalisme ou sabotage ?
LA CGT DOIT REPONDRE DE SES AGISSEMENTS

Dans la ligne du sabotage de l’économie française qui caractérise l’action de ses dirigeants, la CGT persiste à organiser le blocage de routes, d’autoroutes, d’aéroports (comme celui de Toulouse), de ports maritimes, etc.

Loin de gêner le gouvernement, ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail et les entreprises, et font peser une menace sur l’emploi.

En outre, ces actions délictueuses ne rencontrent la plupart du temps que la passivité des autorités. Elles n’ont cependant rien à voir avec le droit de grève, ni avec le droit de manifester.

Le droit de grève, c’est le droit de cesser collectivement le travail, et rien d’autre.

Le droit de manifester, c’est celui d’exprimer son opinion, et rien d’autre.

La CGT doit être rendue civilement et pénalement responsable de ses agissements. Ses dirigeants doivent en répondre. Nul en France n’est au-dessus des lois, et surtout pas cette organisation, directement responsable, entre autre, du déclin des ports de Marseille, du Havre, et de bien d’autres entreprises françaises.