Bruno Gollnisch sur LCI (citations et vidéo)

Bruno Gollnisch était ce matin l’invité de Christophe Barbier sur LCI :

Sur les questions sociétales :

« Je préfèrerais qu’il [Nicolas Sarkozy] respecte ce que l’on appelle le droit naturel, qui est commun à toutes les philosophies et aux grandes religions révélées. Par exemple, qu’il lance un programme en faveur de l’accueil de la vie et des enfants à naître. Par exemple, qu’il lance un programme en faveur de la famille, la famille selon moi la plus évidente, c’est-à-dire composée d’un papa et d’une maman« .

Sur les retraites :

« Les mères de famille ont en réalité un double travail et cela doit être socialement reconnu ».

Sur les impôts :

« Je suis pour la suppression du bouclier fiscal, pour la suppression de l’ISF. (…) L’ISF est un impôt imbécile qui coûte à la France plus qu’il ne lui rapporte ».

Sur la campagne interne :

« Marine a des qualités indiscutables. Je crois en avoir davantage qu’elle pour diriger la famille nationale et pour l’élargir« .

« J’ai déploré les départs du Front National, quels qu’aient été par ailleurs les frictions, les amertumes et les désaccords, parce que je crois très fermement qu’il n’y a place que pour une grande formation, et une seule, apte à défendre l’identité française, pour sortir la France des ornières de la décadence dans laquelle elle se trouve. Par conséquent, je suis pour le retour de ces gens là « .

Jean

Explication de vote de Bruno Gollnisch

EXPLICATION DE VOTE
de Bruno GOLLNISCH

Rapport Karas (A7-0251/2010)
Bâle II et révision de la directive CRD 4

07/10/2010

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Les améliorations que l’on tente d’apporter au système financier international, au niveau du comité de Bâle, du G20, de l’Union européenne, me semblent être un cautère sur une jambe de bois.

L’accord de septembre sur le volume et la qualité des fonds propres obligatoire des banques, a été salué comme une grande avancée. Et une grande victoire sur un secteur bancaire dressé contre ces mesures et menaçant de couper les vannes du crédit.

Victoire à la Pyrrhus semble-t-il : les cours de bourse des entreprises du secteur ont augmenté à peine l’accord conclu, ce qui n’est pas un bon signe. Les banques ont jusqu’en 2019 pour se conformer aux nouvelles dispositions et tout, d’ici là, peut arriver. L’analyse du risque, dont on connaît la totale inefficacité, demeure au cœur du dispositif. Le problème des ratios de liquidités et d’effets de levier n’ont pas été tranchés, pas plus que celui des actifs hors bilan et de la titrisation. Les établissements financiers qui ne reçoivent pas d’argent du public, comme les Hedge Funds, ne sont pas concernés, malgré leur dangerosité et la perversité de leur fonctionnement.

Bref, rien n’est résolu, et rien ne le sera tant que l’on ne changera pas le système en profondeur au lieu de tenter de le rafistoler.

Agenda du mois d’octobre de Bruno Gollnisch

Mardi 5 octobre 2010
A 7h10 : Bruno Gollnisch sera l’invité d’Hubert Huertas sur France Culture

Mercredi 6 et Jeudi 7 Octobre 2010
Bruno Gollnisch sera à la session du Parlement européen à Bruxelles

Vendredi 8 octobre 2010
A 8h10 : Bruno Gollnisch sera l’invité de Christophe Barbier sur LCI.

Lundi 11 octobre 2010
• Bruno Gollnisch sera en déplacement dans le Loiret (45) à la rencontre des adhérents et sympathisants. Renseignements au 06.12.60.21.64
• 19h00 : Bruno Gollnisch sera l’invité du journal de France 3 Centre.

Mardi 12 octobre 2010
• A 12h15 : Bruno Gollnisch animera un déjeuner débat dans le Cher (18). Renseignements au 06.62.19.17.32.
• A 19h15 : Bruno Gollnisch animera un dîner débat en Auvergne, à Clermont-Ferrand. Renseignements au 06.89.15.47.94.

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Intervention de Bruno Gollnisch à la journée mondiale contre la peine de mort

INTERVENTION AU PARLEMENT EUROPEEN

de Bruno GOLLNISCH

Journée mondiale contre la peine de mort

06/10/2010

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Pour la huitième édition de la journée mondiale contre la peine de mort, j’aurai une pensée émue pour tous ceux à qui elle n’a pas été épargnée.

Pour les 200.000 enfants à naître innocents que l’on fait disparaître chaque année en France.

Pour Anne Mougel, cette jeune femme de 29 ans assassinée il y a quelques semaines à coup de tournevis par un récidiviste.

Pour ce gamin de 4 ans égorgé il y a dix jours à Meyzeu près de chez moi.

Pour ce vieil homme poignardé en janvier à Roquebrune par un homme qui avait déjà été poursuivi pour des agressions au couteau.

Pour les 6 à 700 innocents assassinés chaque année en France et combien de milliers d’autres en Europe et dans le monde.

Pour Marie-Christine Hodeau, Nelly Crémel, Anne-Lorraine Schmitt, et tant de leurs semblables dont le seul tort a été de croiser un jour la route d’un criminel que souvent la loi avait permis de libérer après un premier crime odieux.

Pour les victimes de tous les Dutroux, les Evrard et les Fourniret dont la vie, si elles ne l’ont pas perdue, a été saccagée.

Pour les morts de Londres, de Madrid et d’ailleurs victimes du terrorisme aveugle.

Je pense à eux parce que pour les victimes, on n’organise pas de journée mondiale. Mais souvent les bourreaux, eux, méritent la peine de mort.

Dans un Etat de droit, et là seulement, la peine de mort n’est pas un crime d’Etat. Elle permet de protéger définitivement la société et la population contre ces criminels dont c’est aussi, parfois, la seule voie de rédemption.

Violence faites aux femmes : quand les coutumes étrangères deviennent plus fortes que les lois françaises

FRONT NATIONAL

Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Paris, le 6 octobre 2010

Violence faites aux femmes :
Quand les coutumes étrangères deviennent plus fortes que les lois françaises

Décidément La cité du Mâle (reportage sur la situation dégradée des jeunes femmes dans certaines cités) n’en finit plus de créer la polémique. Abordant un sujet délicat : celui du machisme des jeunes des cités, il a été tourné à Vitry-sur-Seine en bas des tours du quartier où, en 2002, Sohane Benziane, a été assassinée, brûlée vive. Après une première déprogrammation début septembre (la cité du mâle exercerait-elle sa loi jusque dans le bureau du directeur d’Arte ?) il est finalement diffusé jeudi dernier. J’apprends maintenant que c’est au tour des membres de la maison de production d’être menacée de mort par les gamins filmés qui se sont rendus au siège de Doc en Stock pour y lancer : « on va vous brûler, on reviendra et on vous brûlera tous » *.

Ce refrain n’est pas nouveau. Ils ont brûlé Chahrazad, tué Sohane, étranglé Fatima. Ces meurtriers sont en général des proches, souvent des frères, gardiens de la virginité des filles et des sœurs. Au fond, dans les cités, il n’y aurait que deux façons d’être une femme : ou voilée, ou violée.

Le décalage des civilisations apparaît crûment dans le reportage. Ces gamins qui se réclament de l’Islam et qui tiennent les murs sont peut être minoritaires mais ce sont eux qui font l’ambiance de la cité pendant que les autres sont à l’école, à la fac, au boulot. Ce sont eux qui parlent le plus fort, eux qui insultent les filles. Ils sont la minorité violente qui impose sa vision des choses à toute une communauté, où s’opère une sorte d’assimilation à l’envers : soit des nôtres ou tu seras notre ennemi.

Au Front National nous osons dire que la montée des violences faites aux femmes est concomitante avec l’arrivée en masse d’une immigration extra-européenne dont la culture, les traditions sont absolument contraire aux nôtres.

* le parisien 5 octobre 2010