La patrie selon un élève de Stanislas

Le bulletin du Collège Stanislas publiait en 1976 la copie d’un de ses élèves de 3ème, classé lauréat national dans un concours écrit sur le thème de la « Patrie » : le sujet exact était : « Que signifie pour vous le mot Patrie ? » Voici sa copie.

Etranger, mon ami, tu me demandes ce que signifie le mot « Patrie ». Si tu as une mère et si tu l’honores, c’est avec ton cœur de fils que tu comprendras mes propres sentiments. Ma patrie, c’est la terre de France où mes ancêtres ont vécu. Ma patrie, c’est cet héritage intellectuel qu’ils m’ont laissé pour le transmettre à mon tour.

Viens voir, étranger, la beauté des paysages de France, la splendeur des monuments édifiés par mes aïeux. Va te reposer dans le vert marais poitevin, admire les roches rouges d’Agay qui se baignent dans le bleu de la mer de Provence. Chemine simplement de Paris vers Lyon. Sur la route, près d’Avallon, l’élégance raffinée de la basilique de Vézelay fera surgir pour toi l’épopée de nos croisades. Tu arriveras plus loin au château de la Rochepot qui donne à la région un air médiéval. N’oublie pas de visiter en Bourgogne le ravissant hospice de Beaune. Ne néglige pas le barrage de Gémissiat. Continue, regarde, réjouis-toi de tant de beauté.

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Bruno GOLLNISCH dans le Var, c’était hier!

Samedi 28 août 2010. A l’occasion d’un rassemblement commémoratif de la Libération de Toulon en 1944 au Carrefour Raoul Salan, du nom de ce colonel qui fut l’un des principaux artisans de cette libération, Bruno Gollnisch a profité de sa présence dans le Var pour rendre hommage avec les élus, anciens combattants et rapatriés, à la mémoire de ce grand officier.

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Bruno Gollnisch répond à l’Action Française

Bruno Gollnisch répond à une interview dans le numéro du mois d’Août du journal de l’AF.

Extraits:

« Pour moi, la France est une réalité charnelle, culturelle, spirituelle, et n’a certes pas commencé en 1789, même si la Révolution fait partie de notre histoire. »

« Dans cette réalité [française], l’élément le plus menacé, c’est la substance démographique, autant dire notre peuple lui-même. Il faut non seulement inverser le courant de l’immigration massive de peuplement, mais il faut aussi une politique hardie d’accueil de la vie et de la famille. »

« Il est nécessaire de montrer que notre nationalisme est compatible avec des valeurs universelles ; il ne procède ni du racisme que nos adversaires prétendent, ni d’une quelconque xénophobie. Défendant notre identité, nous défendons aussi implicitement celle des autres peuples. »

« Sur le plan international, je veux nous affranchir de la tutelle américaine, et renouer avec des alliances conformes à notre tradition nationale… »

« Je suis pour un élargissement systématique de notre mouvement. Je pense qu’il est des mouvances qui sont aujourd’hui orphelines, comme par exemple les souverainistes de droite qui ont suivi Philippe de Villiers ou les souverainistes de gauche qui ont suivi Jean-Pierre Chevènement. Nous devons systématiquement élargir notre base. »

Jean