A propos des commentaires

Afin de faciliter le travail de la modération, et dans un souci d’apaisement, nous ne validerons désormais que les commentaires concernant Bruno Gollnisch, non plus ceux qui se rattachent à la candidature de sa concurrente.

Encore une fois, nous ne considérons pas qu’il est illégitime de porter un regard critique sur les qualités politiques d’une personnalité publique qui présente sa candidature au jugement des adhérents. Nous pensons même qu’il est nécessaire, dans le cadre d’une compétition interne, de mettre en regard les qualités respectives de l’un et de l’autre candidat. Sans s’interdire de porter un jugement de valeur sur leurs atout et leurs carences, jugement auquel les concurrents s’exposent d’ailleurs naturellement à l’aune d’une échéance électorale, jugement nécessaire et implicite dans le soutien motivé que les adhérents apportent au candidat de leur choix.

Mais puisque la limite entre le privé et le public n’est pas toujours évidente à distinguer dans le cas d’une personnalité politique, et dans la mesure où de tels jugements suscitent les passions, lesquelles altèrent le discernement des uns et des autres, la prudence nous engage à modifier aujourd’hui les critères de la modération.

En vous remerciant de votre vigilance, nous renouvelons notre soutien indéfectible à la candidature de Bruno Gollnisch dont nous nous promettons la victoire au congrès prochain.

Amitiés françaises à tous nos lecteurs,

le webmestre

Bruno Gollnisch : « Je crois qu’ils perdent leurs nerfs »

Dans le numéro de Minute à paraître demain, Bruno Gollnisch revient sur la réaction d’Alain Jamet. Extraits :

« Si j’ai parlé d’un rassemblement, ce n’était pas dans le but de ma réélection mais dans celui de réunir un jour les membres de la droite nationale. Je pense qu’Alain Jamet est trop intelligent pour ne pas l’avoir compris ».

« Je ne vois pas comment il se permet de demander si mon désir de rassemblement va aller jusqu’à Marine Le Pen! Il n’est bien évidemment pas question de l’exclure de quoi que ce soit! C’est assez étonnant. Je crois qu’ils perdent leurs nerfs ».

Jean

Bruno Gollnisch et la défense de la vie humaine

Dans le numéro de Minute à paraître demain, Bruno Gollnisch s’exprime sur l’avortement et la peine de mort. Extraits :

Rebondissant sur son intervention lors de la 8è Journée mondiale contre la peine de mort :

« J’ai été écoeuré par les interventions dégoulinantes de bons sentiments à l’égard des coupables, et parfaitement indifférentes au sort des victimes, qui ont été celles de la quasi totalité des orateurs. Et j’ai été choqué par la confusion volontaire qu’ils font entre la peine de mort pratiquée par les régimes autoritaires ou totalitaires comme moyens d’intimidation, et la peine de mort en vigueur dans des Etats de droit, où je dois dire qu’en l’état actuel des choses, il y a quand même un fait avéré, c’est qu’elle permet, là où elle est encore en vigueur, de sauver un certain nombre de vies. Car les cas d’assassins libérés qui récidivent ne sont pas rares, et les assassins exécutés, eux, ne récidivent jamais« .

« Quand on est en face de cas comme Dutroux ou Fourniret, quelle autre sanction appliquer? Est-il plus humain de les enfermer jusqu’à la fin de leurs jours, à supposer qu’on ne les libère point, ce dont je doute? »

« Oui [c’est compatible avec ma foi catholique] parce que je crois qu’à l’égard de celui qui a délibérément privé les autres de la vie, la peine de mort est un moyen de légitime défense de la société et qu’elle peut être, pour le coupable lui-même, le moyen de sa rédemption« .

« Je ne suis pas un fanatique de la peine de mort. S’il y avait un moyen de protéger la société des criminels multirécidivistes par un moyen autre, j’y souscrirais. Je préfèrerais que l’on protège toutes les formes de vie innocente, quitte à protéger aussi la vie des coupables, plutôt que l’inverse« .

Plutôt qu’une Journée mondiale contre la peine de mort, vous préféreriez une Journée mondiale de la protection et de l’accueil de la vie innocente. Qu’appelez-vous « la vie innocente »?

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Quand un historique du FN, vient à la rescousse de Bruno Gollnisch

Pris dans la mitraille, entre le père et la fille...

Depuis que, Bruno Gollnisch a assuré sur LCI qu’il était pour “le retour de ces gens-là” et qu’il “avait toujours déploré ces départs”, parlant des dissidents du FN parmi lesquels Carl Lang et ses partisans, il essuie les tirs groupés du clan lepéniste . Tout le week-end, Marine Le Pen a brandi le risque “d’une scission du mouvement”, en cas de retour des “dissidents” (voir Le Monde du 12 octobre).

Soucieux de soutenir sa fille, Jean-Marie Le Pen n’hésite pas non plus à attaque son fidèle lieutenant Bruno Gollnisch: “Si Bruno Gollnisch était élu, il y aurait un choc très grave. Surtout s’il fait rentrer les dissidents. Je ne siègerai pas avec Carl Lang. Mais je resterai au FN, et ça ne se passera pas comme ça. Les militants devront choisir entre la ligne Le Pen et la ligne Lang.”

Pourtant Jean-Marie Le Pen avait lui-même lancé l’union des patriotes avec l’ancien « félon » Bruno Mégret, et le père et la fille ont ouvert la porte à de nombreux mégrétistes, à condition il est vrai qu’ils fassent allégeance au clan Le Pen.

Ce lundi, c’est une figure historique, vice-président du FN, cofondateur du parti en 1972, et très apprécié des militants, qui est venu au secours de Bruno Gollnisch, retranché dans le fort de Douaumont.

« Je souhaite que cette élection interne du Front National se passe le mieux du monde et que chacun exprime son opinion et ses idées sans anathème ni violences verbales. »

Un désaveu clair du chef et de sa fille plus enclin à la montée de fièvre parmi les militants qu’à l’apaisement.

« Nous sommes des hommes et des femmes de France qui n’ont qu’un seul but : sauver notre pays. Je ne suis donc pas choqué le moins du monde par ses (ndlr. Bruno Gollnisch) appels à la réconciliation des patriotes, pourvu que ce soit dans un cadre précis et dans le respect d’une discipline nécessaire à notre dur combat. J’ai autant confiance à cet égard dans sa loyauté et sa détermination que dans son amitié qui n’a jamais manqué. »

Cela montre que Bruno Gollnisch dispose encore d’atouts dans son jeu, il vient d’abattre une carte.

Reste à voir si c’est une carte maîtresse. Nous saurons si c’est une carte maîtresse au mois de janvier au congrès de la succession à Tours.

Guillaume d, dans Le Post

La tension monte entre Bruno Gollnisch et Marine Le Pen

Violemment pris à partie, ce week-end, par les partisans de Marine Le Pen, Bruno Gollnisch refuse évidemment la polémique, lui qui s’affiche en rassembleur.

Comme Marine Le Pen, Bruno Gollnisch est candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen à la tête du Front national. A ce titre, il est en campagne interne et se trouvait, hier, à Orléans. Il y a été accueilli, avec un sourire un peu figé, par le président du groupe FN au conseil régional du Centre, Philippe Loiseau. Ce week-end, Philippe Loiseau, partisan de Marine, s’est fendu d’un communiqué contre Bruno Gollnisch, dans le cadre d’une attaque déployée par l’appareil du parti, famille Le Pen en tête. Drôle d’ambiance.

« Je ne fais pas campagne sur le retour de tel ou tel, j’ai seulement dit sur LCI, vendredi, que je suis, sur le principe, favorable à la réconciliation, pas forcément le retour, avec ceux qui nous ont quittés« , précise Bruno Gollnisch. Oui mais dans le camp de Marine,cette réconciliation est impensable :  » S’il est possible d’y être encore plus hostile que mon père, alors j’y suis encore plus hostile!« , a affirmé Marine, vendredi à Metz, ajoutant que cela menacerait la parti de « scission ». Le clan ne veut plus entendre parler de Carl Lang et des dissidents du Parti de la France.

Bruno Gollnisch, avec le sourire, esquive pour mieux rappeler :  » Je n’ai jamais fait grief à Marine d’avoir réintégré dans son équipe l’ex délégué général du MNR de Bruno Mégret, qui avait pourtant eu des propos très durs à son égard. Et j’ai accepté, en 2007, à la demande de Jean-Marie, que Bruno Mégret monte à la tribune lors d’un meeting à Lyon. Et je n’ai pas hésité, lors des régionales, à venir soutenir Philippe Loiseau en Eure-et-Loir contre mon ami Jean Verdon, parti avec Carl Lang »

Bruno Gollnisch ne veut pas faire campagne sur ces questions, « mais faire connaître mon programme pour le parti et faire valoir mes quelques qualités, expériences et compétences pour le diriger. » Ce qui le différencie de Marine le Pen : »Attendons qu’elle présente son programme! »

Bruno besson, dans La Nouvelle République