Discours de Bruno Gollnisch au Back UP

DISCOURS DE BRUNO GOLLNISCH
Vice-Président du Front National
Député européen

Paris 7 décembre 2010

Merci à Annie Philipon, Secrétaire départementale,
à la Fédération de Paris et aux organisateurs de cette réunion.

Mesdames, Messieurs, la disposition des lieux et votre nombre ne permettent guère que je réponde aux questions publiquement ainsi que l’ai fait presque partout ailleurs. Je resterai le temps qu’il faudra pour m’entretenir avec chacun d’entre vous, mais, puisque je suis contraint à ce genre difficile qu’est le discours, je vais vous narrer ce qui m’est arrivé cette nuit. Comme nous sommes entre nous, et que je suis sûr que France 2 ne révèlera rien de notre conversation, puisqu’ils ne m’ont pas invité sur leur antenne depuis des années, je vais vous faire une confidence : cette nuit,
j’ai fait un rêve !

Un rêve que je voudrais vous faire partager, car il est de ces rêves si agréables qu’on essaie de se rendormir pour les revivre. Ou d’en noter les épisodes avant que le souvenir ne s’enfuie.

J’ai fait un rêve. « I had a dream ! » s’écriait Martin Luther King.

Et ce rêve le voici : j’ai rêvé que le Front National gagnait les élections. Il avait été rejoint par des conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles, qui votaient auparavant pour Philippe de Villiers. Ce dernier m’avait enfin offert la caisse de champagne que j’avais pariée avec lui, malgré ses véhémentes dénégations, qu’il se rallierait à Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007. Ayant admis son erreur, retiré de la politique, il se consacrait désormais au beau spectacle du Puy du Fou. A gauche également, Jean-Pierre Chevènement n’avait pu empêcher nombre de ses électeurs, de gauche ou souverainistes, mais en tous cas patriotes, de nous rejoindre. Il avait fini par accepter le portefeuille de la Défense que nous lui proposions. Sur ces bases, nous avions vu nous rejoindre des blocs qui se détachaient d’une UMP qui n’avait pas survécu à l’échec programmé de Nicolas Sarkozy. M. Vanneste avait donné le signal, et beaucoup d’autres avaient rejoint. Certes, Juppé, Villepin, Coppé, Bertrand, n’avaient pas suivi –et d’ailleurs nous n’y comptions pas- mais leurs électeurs, en grand nombre, les avaient quittés.
Nous avions surtout été poussés par un fort mouvement populaire où l’exaspération se mêlait à l’espérance, Exaspération contre la terrible décadence de notre pays, et contre ses responsables politiques et économiques. Espérance ardente que l’on en inverse le cours, que les choses changent enfin, que l’on remette de l’ordre, que la France soit de retour. Et justement elle était de retour !

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Ces nouveaux ralliements à Bruno Gollnisch laissent augurer le meilleur !

Après Frédéric Cabrolier, tête de liste en Midi-Pyrénées aux dernières élections régionales et Rémy Boursot, Secrétaire départemental et conseiller régional de Côte-d’Or, ce sont deux nouveaux cadres frontistes qui viennent de quitter le comité de soutien de Marine pour se rallier à la candidature Gollnisch.

Il s’agit de  Françoise Moreau,  Secrétaire Départementale de la Corrèze et  de Dominique Vosgien, membre du bureau départemental des Yvelines, candidat aux élections sur le canton du Chesnay et ancien secrétaire de la 4ème circonscription des Yvelines.
Ce sont les qualités de rassembleur et la fidélité de Bruno Gollnisch aux valeurs portées par le FN qui sont mises en avant par ces deux nouveaux soutiens.

Dans la dernière ligne droite de cette campagne interne, la dynamique est incontestablement du côté du vice-président du FN. Il  avait d’ailleurs  invité les journalistes au début de celle-ci à méditer sur la fable de la Fontaine, « le lièvre et la tortue »…

Ce nouvel élan en faveur de l’élection de Bruno  Gollnisch à la présidence du FN serait encore plus manifeste si de nombreux cadres frontistes, engagés parfois officiellement derrière Marine, n’étaient pas retenus par la « timidité »… et déclaraient à hautes voix le soutien qu’ils manifestent tout bas à Bruno.

le webmaster

Bruno Gollnisch dans le Morbihan (2)

Bien sûr, après son exposé, Bruno Gollnisch se prêtait au jeu des questions-réponses.
Deux remarques furent développées aussi par un auditeur : l’une portait sur le domaine international, l’autre sur la question régionaliste.

De l’importance d’avoir une notoriété internationale !
— Bruno Gollnisch fait preuve d’une grande constance dans l’accomplissement de son mandat de député européen. S’il est très présent physiquement, il est aussi très actif : nombreuses prises de parole, travail en commissions, contacts avec ses homologues, relations avec les partis ‘frères »…

On aimerait que tous nos « députés » soient aussi sérieux et travailleurs !

— On le sait, malheureusement, les décisions politiques qui nous concernent sont plus souvent prises à Bruxelles qu’à Paris. D’où l’importance d’élire un président du Front National qui ait une stature internationale. La défense de nos intérêts et de notre souveraineté dépend grandement de ce profil.

Sans comparaison possible, en ce domaine comme en de nombreux autres, Bruno Gollnisch c’est vous qui emportez la palme !

Jean Leclerc

Ce lundi 6 décembre, Bruno Gollnisch était dans le Morbihan (56)

Jean-Paul Félix, le SD local, bien que supporter de Marine Le Pen, l’a accueilli « avec tous les honneurs dû à son rang », comme dit la formule. Merci à lui !
Belle assemblée, candidat en pleine forme, paroles de vérité, rappels de programme… Applaudissements bien mérités !

Mais, en ce 6 décembre, pour les plus jeunes, il est instructif de faire l’analyse des événements vécus par les plus anciens…

5 et 6 décembre, trois dates emblématiques !

Deux événements sont là pour nous le rappeler.

Et la rencontre d’aujourd’hui pour nous donner espoir…

Le 6 décembre 1965, il y a 45 ans, nous avions la gueule de bois !

La veille, le 5 décembre, se déroulait la première élection présidentielle au suffrage universel.
Le général De Gaulle se retrouvait pourtant en ballotage. Maigre consolation !

Malgré une belle campagne électorale, menée avec entrain par Jean-Marie Le Pen alors directeur de campagne, Jean-Louis Tixier-Vignancour, notre candidat, atteignait péniblement les 5 %. Gros coup de blues pour les militants !

On connaît la suite : faute d’une structure politique solide, le Comité TV volait en éclat. Après une traversée du désert de plus de 15 ans, il faudra attendre le « coup de tonnerre » de Dreux pour que le Front National décolle vraiment, grâce au duo de choc Jean-Marie Le Pen et Jean-Pierre Stirbois.

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