L’avenir appartient…

Les JAG de Provence n’ont pas chômé ces derniers jours.

Alors que le FNJ a récemment été officiellement confisqué -confiscation révélée par la mise en ligne, sur le site du FNJ, d’un article partisan écrit par un soutien de Marine le Pen, Louis Aliot, lequel remettait en cause la stratégie unitaire de Bruno Gollnisch- les jeunes, orphelins de ce mouvement de jeunesse, réagissent en nombre et rejoignent les JAG afin d’apporter leur soutien à Bruno Gollnisch au sein d’une structure qui ne trompe pas, quant à elle, sur la marchandise.

Merci aux jeunes de Provence pour leur investissement  dans cette campagne. Les photos que nous mettons en ligne ont été prises lors du dernier collage qui a eu lieu dans le Vaucluse. Une activité militante qui a réunit de nouveaux adhérents, lesquels, sous la direction de leurs aînés, ont contribué à donner une visibilité au combat qu’ils ont rejoint. Pour que vive le Front National !

Jean

Bruno Gollnisch, tribun

Assez en verve, bien qu’apparemment fatigué par une campagne où il approche les 70 déplacements depuis septembre, M. Gollnisch a su faire jouer ses talents d’orateurs. Ressemblant, à la tribune, de plus en plus à Jean-Marie Le Pen, le vice-président du FN a délivré un discours citant… Martin Luther King. “J’ai fait un rêve. I have a dream “ a déclaré M. Gollnisch au micro. “Celui que le Front national avait gagné toutes les élections”, grâce aux “conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles” venant de chez Philippe de Villiers et “aux électeurs de la gauche souverainistes et patriotes” qui auraient rejoint le parti d’extrême droite.

source

Bruno Gollnisch décrit sa France rêvée

Pour ce meeting parisien, il avait choisi une discothèque, le Back-Up (XVe), où Marine Le Pen était déjà passée en novembre. Candidat à la présidence du Front national, Bruno Gollnisch n’a pas lésiné sur les symboles, mardi soir, devant ses sympathisants. 

Plagiant un célèbre discours de Martin Luther King, il s’est imaginé au pouvoir.

«Cette nuit (…) j’ai fait un rêve. I have a dream. J’ai rêvé que le Front national avait gagné les élections. Toutes les élections», a lancé le vice-président du FN. Il a imaginé que s’étaient agrégés à son parti «les conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles», les partisans de Philippe de Villiers et de Jean-Pierre Chevènement, puis des «blocs» de l’UMP .

«La France était de retour, a-t-il ironisé : quantité d’endroits, tels que Clichy-sous-Bois, Villiers-le-Bel, Vaulx-en-Velin… étaient redevenus de pimpants villages» et «beaucoup d’étrangers en étaient repartis (…) le plus grand nombre spontanément dès l’annonce des mesures de préférence nationale».

Une France où Le Pen présiderait le Conseil constitutionnel

Dans cette France rêvée par Bruno Gollnisch, les délinquants étrangers sont renvoyés dans leurs pays par «transports militaires», le code du travail est «divisé par 5» et le code des impôts «par 10», les troupes françaises se retirent de l’Otan et d’Afghanistan, Jean-Marie Le Pen préside le Conseil constitutionnel, et sa fille Marine devient «ministre de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement».

«Pour que ce rêve demeure possible, il faut d’abord que le Front national accueille en son sein la famille nationale toute entière», a lancé Bruno Gollnisch. Une critique envers Marine Le Pen, qui est opposée au retour des groupuscules d’extrême-droite au sein du FN. «J’espère tout de même que dans la foulée on n’ira pas jusqu’à stigmatiser les militants de l’anticommunisme ou les défenseurs de l’Algérie française», a osé son rival. Dans la salle figurait notamment Pierre Sidos, leader de l’Oeuvre française, l’une des formations régulièrement visées par Marine Le Pen.

le Parisien

Monica Paternò di Sessa de Condé : « Pourquoi j’apporte mon soutien à Bruno Gollnisch »

Depuis notre retour d’Italie il y a trente ans, j’ai toujours suivi mon mari, Louis de Condé, dans son parcours à l’intérieur du Front national, qu’il avait rejoint en 1982 en adhérant directement dans les mains du président Jean-Marie Le Pen.

Je l’ai suivi dans toutes les circonstances, les bonnes et les mauvaises. Ayant manifesté, depuis mon plus jeune âge, mon intérêt pour l’activité politique, je suivais de très près la naissance et la progression d’un parti de droite nationale en France, dans le pays de mes enfants, et de son président qui enfin tenait tête au conformisme ambiant de tous les autres partis.

Pendant de nombreuses années, j’ai accepté d’animer dans l’Allier, le Cercle national des Femmes d’Europe, créé par Martine Lehideux. Dans ce contexte, qui me convenait très bien, j’ai organisé de nombreux débats dans le Bourbonnais, auxquels ont participé le Maire de Vichy, le Docteur Lacarin, et le Maire de Moulins, Hector Roland. C’était l’époque des premiers grands succès du Front National.

En Italie, mon pays, j’ai d’abord adhéré au MSI, dirigé par Giorgio Almirante. Le MSI s’est dissous et a donné naissance à Alleanza Nazionale (AN), dont je fis naturellement partie. J’en fus la représentante en France, du MSI puis de AN à travers les Comités Tricolores pour les Italiens dans le Monde (CTIM). J’ai beaucoup regretté la rupture intervenue entre le FN et AN : à plusieurs reprises, tant auprès de mes amis italiens que français, j’ai essayé d’expliquer les positions des uns et des autres, soumis à des situations politiques internes très différentes. Malheureusement la dérive vers le centre gauche de Gianfranco Fini, m’a poussé en 2006 à donner ma démission définitivement du parti italien.

Ainsi, j’ai œuvré pour le Front national, auquel j’ai adhéré depuis plusieurs années.

Dès 1985 j’ai fait la connaissance de Bruno Gollnisch, dont j’ai toujours apprécié la valeur intellectuelle, l’humour, le calme et la droiture morale. Ce qui était une amitié « politique » est devenu, au fil des ans, une amitié tout court. C’est ainsi que je lui apporte mon soutien dans cette compétition interne.

Continuer la lecture de « Monica Paternò di Sessa de Condé : « Pourquoi j’apporte mon soutien à Bruno Gollnisch » »