Intervention de Bruno Gollnisch sur RFI

Bruno Gollnisch était hier l’invité de RFI. Voici quelques extraits de son interview, suivis de l’intégralité audio de l’émission:

« Il faut que la France retrouve la maîtrise de son territoire, la maîtrise de ses frontières« .

« Je respecte beaucoup la personne du pape dont les avertissements, notamment contre la culture de mort, ne sont jamais pris en compte. (…) Mais je voudrais quand même poser une question: est-ce que la France a moralement l’obligation d’accepter sur son territoire tous les étrangers qui veulent y venir? Autrement dit, et ce serait la première fois dans l’histoire de l’humanité, est-ce que le peuple français est obligé moralement d’accepter son invasion, oui ou non? »

« Nous voyons bien quels sont les ravages à l’heure actuelle de l’immigration, sur le plan économique, sur le plan social, sur le plan démographique: est-ce que nous sommes obligé de continuer, comme l’avait dit Monsieur Rocard lui-même, à recueillir toute la misère du monde? Ce qui est impossible et qui ne fera qu’aggraver la misère des français, dont on ne parle pas. »

« Ce qu’il faudrait, c’est modifier le code de la nationalité de façon ferme, juste, digne, comme c’est le cas dans de nombreux pays du monde dont le Japon dont je reviens, mais aussi les Etats-Unis, mais aussi la Suisse. C’est-à-dire faire en sorte que la nationalité française s’hérite, on la reçoit de ses parents, ou se mérite, c’est-à-dire par une naturalisation de gens qui se sont montrés digne de l’acquérir. »

Emission à écouter dans son intégralité (cliquez sur la première à gauche des quatres petites icônes)

Jean

Bruno Gollnisch réagit à l’expulsion des Roms

COMMUNIQUE DU FRONT NATIONAL

Expulsions de Roms : agitation et poudre aux yeux électoraliste ?

Une majorité de français voit avec faveur le démantèlement des campements sauvages de Roms et l’expulsion du territoire d’un certain nombre d’entre eux. Mais ces grandes manœuvres sarkozystes sont essentiellement à visée électoraliste.

Car ces « expulsions » « volontaires » (sic) coûteuses ne servent à rien :  les intéressés, de l’aveu des forces de police et de gendarmerie, ne se gênent pas pour revenir, le gouvernement français s’étant privé lui-même des moyens de les en empêcher.

Certains, éternels naïfs et futurs cocus, s’enthousiasment à nouveau, comme en 2007, de la posture en apparence « sécuritaire » de Nicolas Sarkozy, dont le bilan en matière de sécurité et d’immigration est pourtant catastrophique

Or c’est lui qui, en promouvant le traité de Lisbonne, a ouvert les frontières à tous les ressortissants venant d’Europe Centrale. Comme ne se prive pas de le dire l’association « Terre d’Asile », les millions de Roms originaires de Roumanie, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, ont, comme les autres citoyens de ces pays, acquis en vertu de ces traités le droit d’entrer en France sans visa et sans autorisation, tout comme les Belges, les Italiens. etc. Et ce que nous voyons n’est que le début de cette transhumance !

La conclusion est claire : rien n’est possible, sans renégociation des traités européens et sans restauration de notre souveraineté sur notre territoire. Tout le reste n’est que poudre aux yeux pour électeur de droite myope et amnésique.

Bruno GOLLNISCH

Vice Président exécutif (affaires internationales)