Gollnisch, reviens, ils sont devenus fous ! (1/2)

Les soutiens de Marine le Pen dérapent, la caravane passe

Il y a quelque chose d’intriguant dans la manière dont l’appareil frontiste aborde actuellement les problèmes. Parce que nous ne sommes pas marxistes, nous savons qu’il n’y a pas de conflit d’intérêts, mais simplement une hiérarchie d’intérêts. Il reste que la manière dont chacun conçoit cette hiérarchie s’avère bien souvent révélatrice…

Bruno Gollnisch est sommé par le secrétaire général du mouvement de retirer la flamme tricolore de l’affiche annonçant la « Fête des patriotes », manifestation de soutien à sa candidature. Nous n’entrerons pas dans le détail des questions juridiques : elles nous paraissent futiles, à vrai dire dérisoires. Mais dans le même temps, les dérapages des soutiens de Marine se multiplient, mettant en cause directement les valeurs portées et défendues par notre programme politique. Etrange silence des responsables en poste, pourtant constamment à l’affût, traquant le moindre faux pas des partisans de Bruno Gollnisch, prêts à tout moment à leur porter l’estocade…

Faisons le point. Dans les Yvelines, une toute récente transfuge du NPA, totalement éloignée des positions sociétales du Front National, promouvant la libéralisation du cannabis, le mariage homosexuel et l’avortement, se voit mystérieusement confier des responsabilités aussi vite qu’elle a rejoint l’appareil. Les rédacteurs de NPI se fendent, en bons socialistes, d’un article pourfendant l’école libre -article aussitôt retiré devant les réactions bien légitimes qu’il avait provoquées. Tout récemment, le secrétaire départemental adjoint des Hauts-de-Seine s’en prend violemment aux catholiques en les traitant de grenouilles de bénitier. Enfin, un candidat aux cantonales, dans les Hauts-de-Seine, se déclare ouvertement hostile aux positions du Front National sur la famille et l’avortement. Soulignons qu’il est vice-président du « Parti du Respect » qui milite pour « obtenir le mariage pour les couples homosexuels« , et pour « obtenir l’adoption pour les couples homosexuels » . Manifestement, cette double appartenance est moins inquiétante que d’autres, et moins grave que la participation des militants au congrès du Renouveau Français. Décidément, on marche sur la tête. Ils veulent donc tout détruire ! Gollnisch au secours, ils sont devenus fous !

Notons, puisque certains feignent malhonnêtement de ne pas le comprendre, qu’il ne s’agit aucunement d’attaquer personnellement ces gens là : mais puisqu’ils assument des responsabilités publiques, leurs positions politiques les engagent et peuvent bien légitimement soulever l’indignation lorsqu’elles rentrent en contradiction avec les valeurs défendues par le mouvement. Et nous observons que ces responsables là sont tous des soutiens affichés de Marine le Pen, menant campagne en sa faveur.

Alors, il serait utile que l’on éclaire nos lanternes. Car je dois avouer avoir naïvement pensé un temps que l’appareil frontiste était un instrument dont la vocation consistait à se faire l’écho de notre projet sociétal et politique dans le paysage français. Qu’il devait porter bien haut nos aspirations, promouvoir notre idéal, représenter notre courant de pensée sur l’échiquier politique. Sans quoi il n’était qu’une coquille vide. Or quand nous observons dans l’entourage de Marine le Pen le mépris affiché des positions défendues par le Front, et l’inertie des responsables marinistes, souvent complices, sinon responsables de ces écarts, devant un tel scandale, nous sommes en droit de nous interroger sur ce que serait demain le Front National entre les mains de Marine le Pen.

Mais comment se fait-il que l’appareil soit plus enclin et plus rapide à dénoncer l’usage de la flamme tricolore par l’un des candidats à la succession du président, plutôt qu’à dénoncer l’hostilité avouée d’un certain nombre de cadres ou de candidats marinistes au projet porté par notre mouvement ? Il y a là un étrange mystère…

Un vide sidéral

J’avais eu l’occasion déjà de manifester qu’il y avait entre Marine le Pen et Bruno Gollnisch deux structures de pensée bien distinctes que leurs conceptions respectives de la patrie mettaient en évidence. Je serai tenté, après ces dernières révélations, de penser qu’il n’y a non pas deux visions sociétales distinctes, mais une vision sociétale clairement assumée par Bruno Gollnisch et, de l’autre côté, un vide sidéral sur la question. En clair, les marinistes n’ont aucune boussole idéologique.

Pour preuve, l’aveu de NPI

Pour défendre l’équipe de Marine le Pen face à l’indignation qu’avaient suscité les prises de positions de ses partisans, NPI tentait récemment de nous expliquer que « ces thèmes ne sont que connexes au domaine de la lutte nationale ». Ou comment marginaliser les positions sociétales du Front. Or il s’agit là d’une regrettable erreur d’analyse de la part de nos concurrents. Car bien évidemment, les questions sociétales sont absolument centrales et incontournables dans le combat national. Les réponses qu’on y apporte révèlent la structure fondamentale d’une pensée politique et induisent une vision profonde de la société et de ses fondements. En dernière analyse, toute politique repose comme sur son socle sur une vision de l’homme et de sa place dans la société. Ne pas le comprendre, c’est refuser de percevoir les causes profondes du malaise social actuel, et c’est donc se contenter d’une lecture superficielle des problèmes auxquels les français sont aujourd’hui confrontés.

Considérez l’homme comme un sujet moral, et vous subordonnez la politique à la morale, et l’économie au politique, car vous savez que le bien commun consiste dans une certaine perfection morale, plus haute dimension qui habite la personne humaine. Au contraire, ôtez à l’homme sa dimension morale, voire spirituelle, et vous sombrez dans un matérialisme qui ravale l’homme à n’être qu’un consommateur ou un producteur, hypothèse partagée aussi bien par le libéralisme que par le communisme, qui ne sont jamais, en fait de doctrines politiques, que des pensées économiques. Ou l’avènement inéluctable d’une société marchande. Le même libéralisme, individualiste par essence, ignore que la société repose sur la famille, sa cellule de base, et lui préfère le citoyen. Absence de politique familiale et nataliste, promotion de l’avortement considéré comme un service, entraînent mécaniquement des lacunes éducatives et affectives, une difficulté démographique, les problèmes des retraites, une immigration de substitution, une crise par conséquent tout à la fois culturelle, identitaire et morale.

Aussi bien, les différentes positions du Front en matière sociétale ne sont pas une addition ni une juxtaposition d’ « opinions personnelles », sans unité ni cohérence, liées entre elles par l’arbitraire d’un rédacteur. Elles sont l’objet d’un véritable programme sociétal. Elles s’imposent chacune d’elles-mêmes lorsque que l’on interroge les implications ultimes du programme frontiste lequel, comme tout programme politique, situe tacitement la place de l’homme dans la société. Si bien qu’aucune des valeurs portées par notre projet sociétal ne peut être isolée ni négociée car elles s’inscrivent toutes dans une même structure de pensée et s’enracinent dans la même conception de la personne humaine et de la société française.

Cette vision s’oppose, en dernier ressort, à la pensée libérale qui, finalement, établit l’homme dans un rapport de propriété :

avec lui-même : « mon corps m’appartient »…l’individu est séparé de son corps et en est rendu propriétaire. Cette grave confusion entre le domaine de « l’être » et le domaine de « l’avoir » accompagne la transformation du corps en propriété privée, c’est-à-dire en marchandise. Dans cet horizon, toute dimension éthique a disparu.

avec la famille : le mariage, qui était jusque là un don d’amour total et définitif sur lequel reposait la famille, l’équilibre des enfants et celui de la société, est absorbé, dans une perspective individualiste et consumériste qui fait fi de l’intérêt de l’enfant et du bien commun, par le modèle du contrat qui peut logiquement être dissous, ou bien faire l’objet de toutes les expérimentations.

avec la nation : qui s’identifie donc au marché, dans le ciel duquel toute dimension culturelle voire spirituelle disparaît évidemment.

Que le Front National en vienne à renoncer à son projet sociétal, il en perdrait définitivement son âme. Sans famille française, il n’y a plus de France pérenne, et là où le poison libéral sème l’égoïsme consumériste et tue le sens du bien commun et des intérêts supérieurs, c’est l’âme française qui se consume à petit feu. En un mot, il ne peut y avoir de politique qui ne soit pourvue de sens et qui ne s’enracine dans la morale. Le problème auquel sont confrontés les français est un problème plus profond que ce que certains suggèrent: il est d’ordre moral et sociétal, avant d’être économique. Ce qui en jeu, c’est la survie d’une civilisation.

Le Front National à la remorque de l’UMP ?

Nous avions déjà observé que l’UMP courait après la gauche sur tous les sujets de société. Elle a toujours un train de retard, mais finit néanmoins par le rattraper. Il serait fâcheux que le Front se mette à son tour à la remorque de l’UMP.

Prenons l’exemple du PACS: la majorité s’y oppose lors du vote à l’assemblée, puis elle s’y raccroche, et enfin elle entend poursuivre son amélioration. Quels sont donc les principes sous-jacents à l’action de la droite parlementaire? Il semble que, à l’instar des progressistes de gauche, ces gens de droite souscrivent à une vision évolutive des valeurs et des principes de la morale et de la politique. En dernier ressort, ces références sont culturelles et peuvent ainsi évoluer au gré des consensus : il n’existe aucune échelle objective des valeurs. Ce faisant, ces faux conservateurs de droite qui ne veulent en réalité rien conserver, sont simplement en retard sur la gauche.

Pourtant, la question du PACS ou du mariage homosexuel entraîne, selon les réponses qu’on y apporte, des conceptions très divergentes du bien commun, deux structures de pensée, deux rapports à la société absolument incompatibles. Car d’une part, oui ou non la famille se fonde-t-elle sur l’altérité sexuelle et l’accueil de la vie pour devenir la cellule de base de la société, le socle sur lequel repose l’édifice social qu’elle inscrit ainsi dans la pérennité ? D’autre part, oui ou non la loi doit-elle être ordonnée exclusivement au bien commun ? Ou bien peut-elle être confisquée par les lobbies au profit d’intérêts catégoriels ? Si nous répondons positivement à ces deux interrogations, il est inutile de suggérer une législation, à quelque degré que ce soit (pacs ou mariage), en vue de reconnaître publiquement l’union homosexuelle. Car la loi doit être tournée vers l’intérêt de la société – et donc reconnaître, protéger et stabiliser la cellule familiale, nécessaire à sa survie – et non détournée en vue de satisfaire des intérêts individuels ou communautaires. Il y a là une position de principe.

Bref, ces gens là ne savent pas où ils habitent idéologiquement. Ils n’ont ni boussole, ni doctrine. Mais il est très inquiétant d’observer que cette vulnérabilité et cette fragilité entament désormais la crédibilité des responsables marinistes au sein du Front National. La reconquête et le nécessaire redressement du pays ne peuvent se faire que sur la base d’un engagement ferme et d’une action durable. Or il n’y a pas d’action durable sans principes forts, sans un engagement construit sur les piliers solides de la doctrine nationaliste.

A suivre…

Edouard

Bruno Subtil : « Pourquoi je soutiens Bruno Gollnisch »

J’ai adhéré au Front en 1981, lors de la première Fête des Bleu Blanc Rouge à La Roche Couloir.
Attiré par Jean-Marie LE PEN, son courage, sa probité et sa stature d’Homme d’Etat, j’ai ainsi rejoint la Famille nationale avec enthousiasme.

C’est naturellement et avec autant d’enthousiasme que j’ai décidé de soutenir Bruno GOLLNISCH afin qu’il devienne le prochain Président du Front.
Bruno est un Homme d’Etat doté d’une stature internationale. Toute sa vie professionnelle et politique prouve sa clairvoyance, son courage et sa probité.
Contre vents et marées, en toutes circonstances et surtout dans les plus difficiles, Bruno Gollnisch a démontré sa totale loyauté envers Jean Marie Le Pen et le Front National.

Le moment est désormais venu qu’il accède à la première place pour diriger le Front et nous conduire à la Victoire.

Jean-Marie Le Pen disait (et avait raison de le dire) : « plus on me connaît, plus on m’aime ».
J’affirme que Bruno Gollnisch, plus on le connaît, plus on l’apprécie et plus on l’admire !

Bruno Subtil
Conseiller régional Champagne Ardenne, Conseiller municipal de Troyes
Secrétaire départemental de l’Aube, secrétaire régional Champagne Ardenne,
Membre du Bureau politique

Bruno Gollnisch interrogé par le Blog Fdesouche.com

Jean Pierre Reveau soutient Bruno Gollnisch : « Je lui fais une totale confiance pour conduire le Front National »

Beaucoup d’adhérents et de militants ne me connaissent qu’à travers mes fonctions de trésorier national du Front National, que j’ai exercées je pense à la satisfaction de tous pendant 25 ans, avec droiture et honnêteté. Et parfois, dirons les mauvaises langues, avec une prudence frisant la pingrerie.

Mon engagement politique est cependant ancien : aux côtés de Jean-Marie Le Pen déjà, au Front National des Combattants, dont j’ai été le Secrétaire général. Puis aux Comités TV (Tixier-Vignancourt). Et enfin, dès 1972, au Front National, dont j’ai été membre du bureau politique depuis sa création et sous les couleurs duquel j’ai été député à l’Assemblée nationale, Conseiller de Paris et Conseiller régional.

J’ai rencontré Bruno Gollnisch à l’occasion des élections législatives de 1986, lors desquelles nous avons fait campagne ensemble dans le Rhône. Dès nos premières rencontres, la proximité de nos vues et de nos idées a été évidente. Elle ne s’est jamais démentie.

Bruno est un homme droit. C’est un homme fidèle : à ses amis, à ses convictions, au combat qui est le nôtre pour le redressement de la France. Je ne l’ai jamais vu reculer devant l’adversité ou les difficultés, mais bien au contraire toujours faire face. Il a payé cher cet engagement, en perdant sa chaire de professeur d’université. Mais il n’a jamais renoncé à dénoncer le « politiquement correct », cette véritable dictature de la pensée et de la parole.

Cultivé, traité parfois avec une certaine condescendance « d’intellectuel » – comme si être intelligent et savoir ce que l’on dit, ce que l’on fait et ce que l’on veut était infamant ! –

Bruno sait aussi mouiller sa chemise, dans des campagnes de terrains, dans les assemblées où il est élu, dans les fonctions d’appareil qu’il a exercées, ou, comme en 2002, comme directeur de la campagne présidentielle, avec le succès que l’on sait.

Il est aussi un rassembleur : comme jadis ceux de Jean-Marie Le Pen, ses appels à la réconciliation ont pour but de renforcer le mouvement national et de fédérer les énergies autour d’un but commun. Je suis persuadé que seul le souci de l’intérêt du FN, ainsi que le respect des adhérents restés fidèles, présideront aux éventuelles modalités de ce rassemblement.

Je lui fais une totale confiance pour conduire le Front National et faire en sorte que ce mouvement obtienne la place qui devrait être la sienne dans la vie politique française et les responsabilités qu’il devrait occuper au regard de ce qu’il représente.

Bruno en a le courage. Il en a la volonté. Il en a la détermination.

JEAN PIERRE REVEAU
Membre du Bureau Politique
Ancien Député du Front National

Bruno Gollnisch : « Je crois avoir davantage de qualités pour rassembler et élargir la famille nationale »

Bruno Gollnisch était jeudi l’invité du Blog Politique :

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Jérémy