Cela fait deux mois qu’on en parlait à Craon : l’ERS allait ouvrir (ERS : Etablissement de réinsertion scolaire). Les inquiétudes des enseignants et des parents d’élèves étaient infondées au dire des élus : 14 jeunes « collégiens perturbateurs » de Seine saint Denis venaient se mettre au vert dans notre petit coin de province tranquille qui n’a jamais vu de racaille qu’à la télé. Les élus quant à eux ne doivent pas avoir la télé puisqu’il croient que la racaille n’existe que dans l’imagination des « gens d’extrême droite ». L’expérience aura été de courte durée : Les 14 gamins ont fait tant en 24 heures qu’il a fallu l’intervention de la gendarmerie pour ramener l’ordre et que ni élèves ni professeurs n’osèrent plus mettre les pieds au collège.
Bruno Gollnisch en campagne à Nantes n’a pas raté l’occasion de faire le détour par Craon pour rappeler avec force qu’aucun dispositif pédagogique ne sera efficace tant qu’on aura pas brisé le tabou de l’immigration. En présence des militants locaux et de parents d’élèves, Bruno Gollnisch a exposé à la presse son analyse et les solutions du Front National :
– Inverser le courant de l’immigration et mettre fin au scandale de la double nationalité.
– Responsabiliser les parents des délinquants mineurs
– Rendre aux français la fierté et la foi dans les valeurs de notre civilisation
– Restaurer le principe d’autorité.
Bruno Gollnisch a souligné qu’en déplorant un soi-disant réflexe raciste chez les craonnais, le maire et le président du conseil général (Jean Artuis) contribuent à culpabiliser les honnêtes gens. Lorsqu’un voyou violente un honnête citoyen, c’est de la faute de ce dernier, on connaît la chanson !
Les craonnais présents ont applaudi joyeusement à la boutade de Bruno Gollnisch se proposant pour assurer la direction de l’établissement avec les pleins pouvoirs…Avant de le remercier vivement d’avoir bien voulu ajouter ce déplacement à un agenda déjà surchargé.
Nul doute que les mayennais qui aiment tant leur tranquillité seront sensibles à la verve chaleureuse et sans détours de notre ami candidat, maintenant qu’ils ont eu un aperçu (oh, juste un jour) de ce qui est le quotidien de tant de nos compatriotes.
ERS serait-il le nom d’un vaccin contre l’immigration ?
Matthieu Mautin