Les suisses approuvent l’expulsion des criminels étrangers

FRONT NATIONAL

Paris, le 28 novembre 2010

COMMUNIQUE DE PRESSE
de Bruno Gollnisch

Les Suisses approuvent l’expulsion des criminels étrangers

Les Suisses viennent, par référendum, de ratifier la proposition de loi du mouvement UDC, prévoyant l’expulsion de leur territoire des délinquants et criminels étrangers.

Cette mesure de bon sens, acquise contre la volonté des partis dominants, permettrait en France de libérer un très grand nombre des places de prisons. Elle serait dissuasive à l’égard de beaucoup de petits et grands délinquants dont les français les plus humbles sont contraints de supporter les méfaits.

Il faut, dans ce domaine comme dans beaucoup d’autres suivre l’exemple que nous donne le peuple Suisse.

Olivier Wyssa: « Bruno Gollnisch, des qualités exceptionnelles »

Cela fait 20 ans que j’ai rencontré Bruno GOLLNISCH, pour la première fois, lors d’un meeting à Lyon, en compagnie du regretté Jean-René SOUETRE et de Germaine BURGAZ, tous deux militants exemplaires de notre cause. Si c’est avec une fierté certaine que je partage son amitié, ce n’est pourtant pas pour cette raison que je soutiens sa candidature à la présidence du Front National : ces 20 années m’ont permis de découvrir et d’apprécier les qualités exceptionnelles de cet homme, qualités qui en font le candidat providentiel pour notre mouvement.

Doté d’un exceptionnel esprit encyclopédique, cet homme a une connaissance charnelle de notre histoire, de nos institutions mais aussi de notre littérature et de tout ce qui fit la civilisation française : sa compréhension de la droite nationale française va de Rivarol et Chénier à Alain de Benoist, en passant par de Maistre, de Bonald, Barrès, Péguy, Daudet, Maurras et tant d’autres.

Conscient des racines chrétiennes de la France et de l’Europe, il est un farouche défenseur de la Vie et de la Famille, valeurs qu’il n’hésite pas à soutenir haut et fort malgré la mode décadente du « politiquement correct ». Cependant, contrairement à ce que ses adversaires prétendent à tort, il n’a nullement l’intention de faire du Front National un « parti confessionnel » : s’il ne sépare pas le temporel du spirituel, il a cependant soin de les distinguer. Il travaille à la restauration d’un ordre naturel inscrit dans toutes les consciences droites et dans les valeurs qui ont fait notre civilisation. C’est dans cet esprit que Bruno Gollnisch souhaite l’Union Sacrée entre tous les patriotes français, sans division, sans sectarisme, et toutes chapelles confondues.

Si ses talents d’orateur et d’homme d’assemblée sont connus de tous et reconnus même chez ses adversaires politiques, je peux témoigner, ayant moi-même siégé à ses côtés au Conseil régional de Rhône-Alpes pendant 18 ans, de sa remarquable capacité d’analyser des dossiers, de mettre immédiatement le doigt là où se trouve la faille et de ciseler son discours, souvent avec une dose d’humour, pour convaincre aussitôt son auditoire.

De plus, je ne connais personne qui ait eu autant de courage face au « politiquement correct » et à la police de la pensée : je l’ai vu refuser à ce sujet toutes les pressions dont il était l’objet et toutes les compromissions, lors de l’odieux procès qu’on lui a infligé durant 4 ans. Il est ainsi devenu LE défenseur inébranlable de la liberté d’expression, en tenant bon face aux lobbies de tous poils qui voulaient l’abattre. Et il a gagné !

Enfin, cette description des talents de Bruno Gollnisch serait par trop incomplète si je ne rappelais ses incomparables capacités de rassembler : jamais il ne cherche à « couper des têtes », jamais il ne cherche à exclure ceux dont les avis divergeraient du sien. L’illustration la plus parfaite de cette qualité essentielle à un futur président du Front National, c’est qu’il a réussi l’incroyable tour de force de réunir autour de lui, en un groupe au Parlement européen, les députés européens nationalistes de nations diverses, voire opposées : Anglais, Belges, Allemands, Italiens, Autrichiens, Tchèques, Polonais, Hongrois et Bulgares !

C’est pour toutes ces raisons que Bruno Gollnisch est le mieux préparé à assumer la direction du FN et que je soutiens fermement sa candidature, pour la victoire de nos valeurs !

Olivier Wyssa
Avocat
Secrétaire départemental FN de l’Ain
Membre du Comité Central du Front National
Membre du Conseil Scientifique du Front National
Conseiller régional Rhône-Alpes
Vice-président du Groupe FN au Conseil régional Rhône-Alpes

Pourquoi cette campagne interne est profitable à la droite nationale

La campagne interne du Front National possède une vertu bien réelle : elle nous donne l’occasion d’exposer les fondements de la pensée nationale. A la faveur de cette campagne, nous sommes tous invités à faire un point, à scruter dans notre programme politique les principes qu’il recèle, à explorer les implications les plus ultimes de notre combat. Le Front National vit en effet sa crise d’adolescence, qui se révèle être une crise profonde d’identité : à quelle structure de pensée sa doctrine se raccroche-t-elle finalement? Sur quelles valeurs son action repose-t-elle fondamentalement ? Alors même qu’il pourrait sembler séduisant de rallier en partie la pensée dominante afin de se faire accepter par le système, voilà pourtant des questions auxquelles les deux candidats à la succession du président doivent tenter de répondre. La survie du nationalisme français est à ce prix.

« Sur la défense de la nation », répondrons spontanément un certain nombre d’entre nous. Certes. Mais quelle vision de la nation doit éclairer le combat frontiste ?

La nation n’est-elle qu’un concept et une idée, telle que la devise républicaine semble le suggérer ? Ou bien est-ce une réalité charnelle, qui possède une identité particulière ? Le programme frontiste répond tacitement à cette interrogation : son refus de voir entrer la Turquie dans l’union européenne implique en effet une conception charnelle de l’identité nationale. Car le Front ne suspend pas l’entrée de la Turquie à une adhésion idéologique, à la reconnaissance de certaines valeurs universelles auxquelles d’ailleurs n’importe quelle nation pourrait souscrire, mais il récuse définitivement son entrée dans l’Europe pour des motifs géographiques, historiques et culturels.

La nation est-elle une totalité ? Ou bien admet-elle en deçà l’existence de corps intermédiaires, et au-delà celle de principes supérieurs ? Il existe en effet deux modèles sociétaux bien distincts : le modèle libéral qui, dans le sillage des philosophies du contrat social, s’articule exclusivement autour de l’individu et de l’Etat ; et le modèle traditionnel qui reconnaît la nation comme une réalité naturelle et organique, laquelle repose ainsi sur des corps intermédiaires au premier rang desquels la famille. Précisément, la nation repose-t-elle sur le citoyen ou sur la famille ? Si le citoyen est la cellule de base de la société, celle-ci ne sera jamais qu’une addition d’individus. Peut-on cependant faire du social à partir de l’individuel ? En inscrivant dans son programme, à rebours de l’idéologie dominante, la défense d’une politique familiale et nataliste, situant la famille comme la « cellule de base de la société », le Front National se rattache implicitement à un modèle sociétal traditionnel.

« La république ne reconnaît que le citoyen », entend-on jusque dans nos rangs : mais la France, pour être pérenne, doit  reconnaître la famille. Comment le Front pourrait-il en effet s’affranchir d’une politique familiale quand il souhaite que survive le peuple français à l’heure où l’immigration de peuplement sécrète déjà de graves problèmes identitaires ?

Il faut souligner a contrario que le modèle libéral, dans lequel ne subsistent que l’individu et l’Etat, rappelle étrangement le modèle européiste et mondialiste dans lequel un pouvoir lointain et oligarchique, qui a confisqué les prérogatives des sociétés d’ordre inférieur, a la prétention de s’imposer directement et indistinctement à tous les individus. Là encore, le Front National ne peut pas rejoindre un modèle de société qui rentre en contradiction avec les principes qui animent par ailleurs le combat national.

Quant au refus de notre mouvement d’assimiler la nation au marché, et donc l’homme à un producteur ou un consommateur, il ne va pas sans une condamnation du matérialisme et du consumérisme ambiant, et par conséquent sans le rappel des principes supérieurs dont Jean-Marie le Pen a toujours souligné l’existence.

Bref, défendre la nation, c’est bien, mais pas de n’importe quelle manière, pas n’importe quelle nation. Le plus petit dénominateur commun cher au démagogue est semence de confusion. Le Front National ne peut donc pas se soustraire à une telle réflexion : y sont suspendues en effet les convictions des patriotes.

Refuser de considérer ces questions sociétales comme prioritaires, c’est refuser de fonder son action sur une vision claire et structurée de la société, c’est rejeter la colonne vertébrale autour de laquelle se construit pourtant la pensée nationale, c’est finalement programmer la lente désagrégation du nationalisme français. Car la nature a horreur du vide : abandonner ou taire les principes traditionnels sur lesquels repose la société revient mécaniquement à adopter les principes actuels de la pensée dominante dont on devient alors, bien malgré nous peut-être, les malheureux tributaires…

Edouard

Meeting de Bruno Gollnisch à Paris

Bruno Gollnisch,
Député français au parlement européen
Vice Président exécutif du Front National
Président du Groupe FN au Conseil Régional Rhône-Alpes
Candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen

Sera en meeting à Paris le 7 décembre

Mardi 7 décembre :

• 18h30 : Conférence de presse
• 19h30 : Discours

Discothèque le Back Up
18 rue de la Croix Nivert
75015 Paris

Jean

Et si c’était Gollnisch ?

Et si c’était Gollnisch ?

Médiatique, désignée par son père, Marine Le Pen est-elle pour autant assurée d’être élue présidente du FN par les militants lors du congrès de Tours en janvier ? Une source proche de Jean-Marie Le Pen affirme que le rapport de forces entre les deux candidat serait en fait « très incertain ». Le recentrage de Marine Le Pen séduirait les électeurs du FN, tandis que la posture traditionnelle de Gollnisch flatte le conservatisme des militants. Si ce dernier l’emportait, celle-là pourrait toutefois être la candidate du FN.  G.L

LE POINT n° 1993 – 25 novembre 2010