Bruno Gollnisch mobilise l’Aquitaine

Record battu concernant la mobilisation de militants FN pour la venue de Bruno Gollnich en Gironde : quelques 300 personnes étaient réunies ce dimanche 3 octobre à Loupiac, dans le cadre de la campagne interne du Front National, ce qui n’était pas arrivé depuis 1996 lors de la venue de Jean-Marie Le PEN.

Après un apéritif convivial préparé par des bénévoles frontistes pendant lequel le vice président a pu faire la connaissance ou retrouver certains de ses partisans, c’est Jacques Colombier, secrétaire départemental du FN en Gironde (et responsable régional Aquitaine) qui a tenu à lui exprimer tout son soutien dans cette campagne difficile mais exaltante, jugeant que Bruno Gollnisch restait à l’heure actuelle le candidat le plus expérimenté pour reprendre les rênes d’un parti qu’il connait depuis 27 ans (première adhésion en 1983).

A la fin du déjeuner, ce n’est pas un discours que Bruno Gollnisch a voulu imposer à son auditoire : recherchant comme toujours efficacité et précision, il a voulu tout simplement répondre de manière détaillée aux questions de l’assistance, soucieux de détailler les points de son programme que voulaient aborder les militants : de l’insécurité à l’immigration en passant par sa vision d’une politique familiale, économique et sociable, Bruno Gollnisch a rappelé qu’il « avait les qualités pour porter cette lourde charge » dont il connait l’ampleur pour les avoir vécu des années durant au côtés de Jean-Marie Le PEN. « Considéré pendant des années par Le Pen comme étant son successeur logique », le vice président n’a pas tenu rigueur à celui-ci d’avoir pris position pour sa fille, certain que « les militants sauront désigner par eux-mêmes le candidat le plus à même de défendre la droite nationale ». A un auditeur lui demandant s’il se sentait assez moderne, et si cela ne risquait pas de jouer en sa défaveur face à sa concurrente, il sut trouver, comme à son habitude, les mots justes:

« Il n’y a de modernité viable qu’enracinée dans la Tradition »

Appelant les militants présents à adhérer et à faire adhérer en masse, Bruno Gollnisch a souligné sa fidélité à Le Pen : « Je n’ai jamais laisser tomber Le Pen »,  « C’est bien le Front, c’est bien Le Pen qui avaient raison » et il a rappelé que sa maturité politique et juridique, son expérience et sa détermination à poursuivre dans la lignée tracée par Jean-Marie Le PEN font de lui le candidat le plus à même de poursuivre dans cette tradition nationaliste. « je propose un programme raisonnable, susceptible de rallier la majorité de nos adhérents et de rassembler ceux qui nous ont quittés, ainsi que la famille souverainiste de la droite sociale à la gauche patriote » C’est aux cris de « GOLLNISCH PRESIDENT » que le candidat du Front National a clos ce discours-débat avant de se retrouver entouré de militants pour signer bons nombre d’autographes sur les cartes ou les livres vendus à cette occasion. Pressé par le temps, il dut repartir assez rapidement pour son train à Bordeaux, la campagne interne n’étant pas de tout repos…

La journée se termina donc autour de la tombola dans la bonne humeur et la convivialité. Plusieurs jeunes du groupe de soutien les jeunes avec Gollnisch avaient fait le déplacement, arborant leur tee-shirt, et mettant une ambiance joyeuse et festive parmi l’assemblée. Quelques photos ont également été prises avec Bruno Gollnisch toujours à l’écoute de la jeunesse dans laquelle il a fondé de grands espoir depuis son appel de Saint Denis

Merci, Monsieur Gollnisch, d’être venu parmi nous, nous vous assurons de notre soutien et de notre engagement tout au long de cette campagne.

Gonzague, militant Bordelais

Bruno Gollnisch prépare le congrès de Tours

Le vice-président du parti frontiste fait campagne aujourd’hui en Gironde

« Marine et moi, nous sommes sur le même navire, nous n’allons pas trouer la coque. » Bruno Gollnisch, qui était hier à Bordeaux et participe aujourd’hui à Loupiac (33) à un repas de soutien à sa candidature à la présidence du FN, se prépare à un dur combat pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Depuis que le chef a adoubé sa fille Marine, le numéro deux du parti a pris date, dénonçant le risque d’une « succession monarchique ». Et, clin d’œil, c’est de Saint-Denis, capitale des rois, qu’il a lancé son « appel » et son programme.

Ce qui le distingue de celui de Marine ? « Il faudrait pour le savoir qu’elle fasse connaître le sien car faire campagne sur la  »déringardisation » du FN et sur son image  »moderne » par rapport à moi qui ne le serais pas ne suffit pas. ». Conscient qu’il n’a pas l’appareil avec lui, mais nanti du soutien du Girondin Jacques Colombier, Gollnisch a brossé hier sa vision de « l’identité » d’un pays menacé de « décadence », résumé les remèdes « raisonnables » qu’il propose, et reconnu que dans la bataille interne, il faudrait « convaincre des amis de Marine puisque beaucoup de gens qui eussent soutenu ma candidature ont quitté le parti ».

Fin décembre, à l’issue d’un vote par correspondance très encadré, les « 15 000 à 20 000 » militants (le chiffre doit être confirmé par les cotisations) choisiront celui qui succédera au chef historique lors du congrès des 15 et 16 décembre à Tours. En espérant que la ville ne rimera pas avec scission comme en 1920 pour la gauche socialiste…

dépêche du Sud Ouest

Devant les adhérents du FN, Gollnisch fait valoir sa fidélité à Le Pen

LOUPIAC — Bruno Gollnisch (Front national) a fait valoir dimanche sa fidélité à Jean-Marie Le Pen et appelé ses partisans « à ne pas courber l’échine » pour « dédiaboliser » le parti, devant quelque 300 sympathisants réunis dans un château du vignoble bordelais.

« Je n’ai jamais laisser tomber Le Pen, même quand on trouvait que ses propos, y compris dans nos rangs, étaient trop ceci ou pas assez cela », a lancé le candidat à la présidence du FN, dans une allusion notamment à sa rivale Marine Le Pen qui a parfois pris ses distances avec les dérapages de son père sur la Seconde Guerre mondiale.

Répondant à la question d’un adhérent sur la « dédiabolisation » du FN, une stratégie régulièrement attribuée à Marine Le Pen, il a répondu qu' »il ne (fallait) en tout cas pas (se) soumettre au discours de nos adversaires ».

« Il ne faut pas courber le front, car après ils exigeront que vous courbiez la tête », « l’échine », « puis que vous vous mettiez à genoux », « à plat ventre et que vous rampiez devant eux: vous n’en ferez jamais assez », a-t-il ajouté, devant une assistance composée majoritairement de personnes âgées.

Selon le vice-président du FN, « l’agitation brouillonne et désordonnée du gouvernement » sur la sécurité et l’immigration « légitime » au contraire les « diagnostics » du parti d’extrême droite.

« C’est bien le Front, c’est bien Le Pen qui avaient raison », a-t-il ajouté.

Alors que Marine Le Pen affirme que celui ou celle qui sera élu par les adhérents à la présidence du parti sera obligatoirement le candidat frontiste en 2012, Bruno Gollnisch a dit qu’il ne « (confondait) pas les deux échéances ».

« Pour le moment je suis candidat à la présidence du Front national », a-t-il ajouté, laissant entendre que s’il gagnait et que malgré cela Marine Le Pen apparaissait mieux placée pour défendre les couleurs du FN à la présidentielle, les rôles pourraient être partagés. « On pourrait éventuellement en discuter ».

Comme Marine Le Pen, Bruno Gollnisch a entamé une tournée dans les fédérations pour convaincre les adhérents du parti. Ces derniers, dont le nombre est tabou au FN, voteront par correspondance avant le congrès de Tours (15-16 janvier 2011) où sera proclamé le vainqueur.

Jean-Marie Le Pen a publiquement pris fait et cause pour sa fille dans la campagne interne.

dépêche AFP

Bruno Gollnisch en Finistère !

Le 1er octobre, Bruno Gollnisch était l’invité de la fédération du Finistère (29) pour une rencontre avec les adhérents et sympathisants.

Ils avaient répondu présents ! Ils étaient là une bonne centaine dans la bonne humeur, joyeux de se retrouver avec le candidat à la présidence du Front National.

Marie-Anne Haas, la secrétaire départementale FN 29, présentait l’orateur, son riche parcours professionnel et militant. Elle rappelait opportunément la date fatidique du 3 décembre, date limite pour prendre ou reprendre son adhésion au Front National et pouvoir voter, par correspondance, à l’élection du nouveau président du FN.

Parmi les participants, nous pouvions remarquer la présence de plusieurs anciens et actuels secrétaires départementaux bretons :
— Myriam de Coatparquet, Départementale 22
— Brigitte Neveux, ancienne Départementale 35,
— Pierre Génie et François Floc’h, anciens Départementaux 22,
ainsi que Betty Pacreau, veuve du regretté Docteur Bernard Pacreau qui anima avec compétence et dynamisme, pendant de nombreuses années, aux temps « héroïques », la fédération du Finistère.

Bruno Gollnisch, lors de son intervention et des réponses aux questions, montra sa parfaite connaissance des dossiers, ses grandes facultés de pédagogie, sa pugnacité dans la défense du programme FN dont il fut l’heureux artisan.

Il serait trop long ici de relater tous les sujets abordés : la formation politique des cadres du FN, l’identité et le code de la nationalité, les problèmes de défense nationale, … et la compétition interne pour la prochaine élection du président du FN !

A entendre les applaudissements, on pouvait facilement conclure que Bruno Gollnisch était « reçu 5 sur 5 » ! Bon présage pour le congrès de janvier 2011 !

Allez Bruno, nous sommes tous derrière toi !

Jean Leclerc, militant du Finistère

A noter :

Pour la Bretagne et la Vendée, Brigitte Neveux collecte les messages de soutien à Bruno Gollnisch. Envoyez votre message personnalisé de soutien à brigneveux@wanadoo.fr