Bruno Gollnisch décrit sa France rêvée

Pour ce meeting parisien, il avait choisi une discothèque, le Back-Up (XVe), où Marine Le Pen était déjà passée en novembre. Candidat à la présidence du Front national, Bruno Gollnisch n’a pas lésiné sur les symboles, mardi soir, devant ses sympathisants. 

Plagiant un célèbre discours de Martin Luther King, il s’est imaginé au pouvoir.

«Cette nuit (…) j’ai fait un rêve. I have a dream. J’ai rêvé que le Front national avait gagné les élections. Toutes les élections», a lancé le vice-président du FN. Il a imaginé que s’étaient agrégés à son parti «les conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles», les partisans de Philippe de Villiers et de Jean-Pierre Chevènement, puis des «blocs» de l’UMP .

«La France était de retour, a-t-il ironisé : quantité d’endroits, tels que Clichy-sous-Bois, Villiers-le-Bel, Vaulx-en-Velin… étaient redevenus de pimpants villages» et «beaucoup d’étrangers en étaient repartis (…) le plus grand nombre spontanément dès l’annonce des mesures de préférence nationale».

Une France où Le Pen présiderait le Conseil constitutionnel

Dans cette France rêvée par Bruno Gollnisch, les délinquants étrangers sont renvoyés dans leurs pays par «transports militaires», le code du travail est «divisé par 5» et le code des impôts «par 10», les troupes françaises se retirent de l’Otan et d’Afghanistan, Jean-Marie Le Pen préside le Conseil constitutionnel, et sa fille Marine devient «ministre de l’Intérieur et porte-parole du gouvernement».

«Pour que ce rêve demeure possible, il faut d’abord que le Front national accueille en son sein la famille nationale toute entière», a lancé Bruno Gollnisch. Une critique envers Marine Le Pen, qui est opposée au retour des groupuscules d’extrême-droite au sein du FN. «J’espère tout de même que dans la foulée on n’ira pas jusqu’à stigmatiser les militants de l’anticommunisme ou les défenseurs de l’Algérie française», a osé son rival. Dans la salle figurait notamment Pierre Sidos, leader de l’Oeuvre française, l’une des formations régulièrement visées par Marine Le Pen.

le Parisien

Marie-Christine de Penfentenyo : « Bruno Gollnisch porte en lui un attachement profond aux vraies valeurs qui ont fait la France »

J’ai rencontré Bruno Gollnisch pour la première fois en 1984 dans une réunion type « tupperware » qu’il animait ; j’ai pris ma carte du Front sur le champ et à partir de 1992, j’ai siégé dans le groupe de Bruno au conseil régional Rhône-Alpes pendant dix-huit ans. Cela m’a permis de bien le connaître et d’apprécier ses qualités d’orateur, sa culture encyclopédique et son extrême courtoisie avec tous, petits ou grands.

Mais plus encore, ce qui frappe chez cet homme politique, c’est la hauteur de ses vues, son souci constant du bien commun qui transcende les intérêts particuliers, son amour de la France qui lui a fait sacrifier honneurs, carrière, vie de famille… Il porte en lui, héritage d’une longue histoire familiale, un attachement profond aux vraies valeurs qui ont fait la France : dévouement à la Patrie, fidélité à un idéal, respect du travail, respect de la vie, soutien à la famille traditionnelle, souci des solidarités naturelles…

Oui, Bruno Gollnisch possède sans conteste toutes les qualités qui font le grand chef, le meneur et rassembleur d’hommes dont le Front aura un si extrême besoin dans les difficiles années qui s’annoncent. Il a la maturité et l’expérience politique et humaine nécessaires pour les grands combats de demain. C’est avec enthousiasme que je lui apporte mon entier et amical soutien.

Marie-Christine de Penfentenyo,
ancien conseiller régional Rhône-Alpes,
membre du comité central

Discours de Bruno Gollnisch au Back UP

DISCOURS DE BRUNO GOLLNISCH
Vice-Président du Front National
Député européen

Paris 7 décembre 2010

Merci à Annie Philipon, Secrétaire départementale,
à la Fédération de Paris et aux organisateurs de cette réunion.

Mesdames, Messieurs, la disposition des lieux et votre nombre ne permettent guère que je réponde aux questions publiquement ainsi que l’ai fait presque partout ailleurs. Je resterai le temps qu’il faudra pour m’entretenir avec chacun d’entre vous, mais, puisque je suis contraint à ce genre difficile qu’est le discours, je vais vous narrer ce qui m’est arrivé cette nuit. Comme nous sommes entre nous, et que je suis sûr que France 2 ne révèlera rien de notre conversation, puisqu’ils ne m’ont pas invité sur leur antenne depuis des années, je vais vous faire une confidence : cette nuit,
j’ai fait un rêve !

Un rêve que je voudrais vous faire partager, car il est de ces rêves si agréables qu’on essaie de se rendormir pour les revivre. Ou d’en noter les épisodes avant que le souvenir ne s’enfuie.

J’ai fait un rêve. « I had a dream ! » s’écriait Martin Luther King.

Et ce rêve le voici : j’ai rêvé que le Front National gagnait les élections. Il avait été rejoint par des conservateurs attachés aux valeurs traditionnelles, qui votaient auparavant pour Philippe de Villiers. Ce dernier m’avait enfin offert la caisse de champagne que j’avais pariée avec lui, malgré ses véhémentes dénégations, qu’il se rallierait à Nicolas Sarkozy aux présidentielles de 2007. Ayant admis son erreur, retiré de la politique, il se consacrait désormais au beau spectacle du Puy du Fou. A gauche également, Jean-Pierre Chevènement n’avait pu empêcher nombre de ses électeurs, de gauche ou souverainistes, mais en tous cas patriotes, de nous rejoindre. Il avait fini par accepter le portefeuille de la Défense que nous lui proposions. Sur ces bases, nous avions vu nous rejoindre des blocs qui se détachaient d’une UMP qui n’avait pas survécu à l’échec programmé de Nicolas Sarkozy. M. Vanneste avait donné le signal, et beaucoup d’autres avaient rejoint. Certes, Juppé, Villepin, Coppé, Bertrand, n’avaient pas suivi –et d’ailleurs nous n’y comptions pas- mais leurs électeurs, en grand nombre, les avaient quittés.
Nous avions surtout été poussés par un fort mouvement populaire où l’exaspération se mêlait à l’espérance, Exaspération contre la terrible décadence de notre pays, et contre ses responsables politiques et économiques. Espérance ardente que l’on en inverse le cours, que les choses changent enfin, que l’on remette de l’ordre, que la France soit de retour. Et justement elle était de retour !

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Comité central: la liste des soutiens de Bruno Gollnisch s’est agrandit…

ILS ONT PARRAINE OU SOUTENU LA CANDIDATURE DE BRUNO GOLLNISCH ;
ILS SONT CANDIDATS AU COMITE CENTRAL
:

Attention : Cette liste est susceptible d’évoluer.

A Marcel Alonso
Jean-Claude Altherr
Philippe Arbona
Eric Audebert
Philippe Augier
B Elisabeth Baston
Yvan Benedetti
François Bonnieux
Colette Bouchain
Christophe Boudot
Rémy Boursot
C Frédéric Cabrolier
Jean-Romée Charbonneau
Pierre Cheynet
Jean-Marie Cojannot
Jacques Colombier
Valérie Colombier
D Edouard de Brisoult
Louis de Condé
Monica de Condé
Eliane de La Brosse
Bruno de La Morinière
Thibaut de La Tocnaye
Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie
Gabriel de Peyrecave
Miguel de Peyrecave
Jean-Marie Dieulangard
F Maurice Faurobert
G Thérèse Gaborit
Alexandre Gabriac
Christophe Georgy
Christian Grangis
Françoise Grolet
Jérôme Guigue
H Marie-Anne Haas
Jacques Henriot
Michèle Henriot
Agnès Henry
Roger Holeindre
J Claude Jouault
L Serge Laroze
Danièle Le Gac
Erwan Le Gouellec
Paul Le Morvan
Laura Lussaud
M André Morin
N Amaury Navarranne
Brigitte Neveux
P Eric Perrain
Michel Perrin
Charles Perrot
Hugues Petit
Emmanuelle Pujol
R Jean-Pierre Reveau
Christian Roche
Anne-Christine Royal
S Catherine Salagnac
Eric Samyn
Blanche Sigrist-Chaussat
Arnaud Simian
Farid Smahi
Bruno Subtil
Thomas Suillot
V Magdeleine Veyret
Dominique Vosgien
W Danielle Weber
Olivier Wyssa

Consultez leur CV dans le journal du Congrès.

Ces nouveaux ralliements à Bruno Gollnisch laissent augurer le meilleur !

Après Frédéric Cabrolier, tête de liste en Midi-Pyrénées aux dernières élections régionales et Rémy Boursot, Secrétaire départemental et conseiller régional de Côte-d’Or, ce sont deux nouveaux cadres frontistes qui viennent de quitter le comité de soutien de Marine pour se rallier à la candidature Gollnisch.

Il s’agit de  Françoise Moreau,  Secrétaire Départementale de la Corrèze et  de Dominique Vosgien, membre du bureau départemental des Yvelines, candidat aux élections sur le canton du Chesnay et ancien secrétaire de la 4ème circonscription des Yvelines.
Ce sont les qualités de rassembleur et la fidélité de Bruno Gollnisch aux valeurs portées par le FN qui sont mises en avant par ces deux nouveaux soutiens.

Dans la dernière ligne droite de cette campagne interne, la dynamique est incontestablement du côté du vice-président du FN. Il  avait d’ailleurs  invité les journalistes au début de celle-ci à méditer sur la fable de la Fontaine, « le lièvre et la tortue »…

Ce nouvel élan en faveur de l’élection de Bruno  Gollnisch à la présidence du FN serait encore plus manifeste si de nombreux cadres frontistes, engagés parfois officiellement derrière Marine, n’étaient pas retenus par la « timidité »… et déclaraient à hautes voix le soutien qu’ils manifestent tout bas à Bruno.

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