Bruno Gollnisch prépare le congrès de Tours

Le vice-président du parti frontiste fait campagne aujourd’hui en Gironde

« Marine et moi, nous sommes sur le même navire, nous n’allons pas trouer la coque. » Bruno Gollnisch, qui était hier à Bordeaux et participe aujourd’hui à Loupiac (33) à un repas de soutien à sa candidature à la présidence du FN, se prépare à un dur combat pour la succession de Jean-Marie Le Pen. Depuis que le chef a adoubé sa fille Marine, le numéro deux du parti a pris date, dénonçant le risque d’une « succession monarchique ». Et, clin d’œil, c’est de Saint-Denis, capitale des rois, qu’il a lancé son « appel » et son programme.

Ce qui le distingue de celui de Marine ? « Il faudrait pour le savoir qu’elle fasse connaître le sien car faire campagne sur la  »déringardisation » du FN et sur son image  »moderne » par rapport à moi qui ne le serais pas ne suffit pas. ». Conscient qu’il n’a pas l’appareil avec lui, mais nanti du soutien du Girondin Jacques Colombier, Gollnisch a brossé hier sa vision de « l’identité » d’un pays menacé de « décadence », résumé les remèdes « raisonnables » qu’il propose, et reconnu que dans la bataille interne, il faudrait « convaincre des amis de Marine puisque beaucoup de gens qui eussent soutenu ma candidature ont quitté le parti ».

Fin décembre, à l’issue d’un vote par correspondance très encadré, les « 15 000 à 20 000 » militants (le chiffre doit être confirmé par les cotisations) choisiront celui qui succédera au chef historique lors du congrès des 15 et 16 décembre à Tours. En espérant que la ville ne rimera pas avec scission comme en 1920 pour la gauche socialiste…

dépêche du Sud Ouest

Bruno Gollnisch: « Beaucoup me disent qu’ils sont choqués »…

Le candidat à la présidence du FN Bruno Gollnisch a estimé aujourd’hui qu’ « une succession quasi-monarchique » se prépare dans ce parti, en allusion à sa rivale Marine Le Pen, qui a reçu le soutien de son père Jean-Marie Le Pen.

« Ce que je sais, c’est que la succession quasi-monarchique qui se prépare ne plait pas à tout le monde« , a déclaré Bruno Gollnisch à France Soir, interrogé sur le soutien de Jean-Marie Le Pen à sa fille. « Beaucoup me disent qu’ils sont choqués », a ajouté Bruno Gollnisch. « Une militante hyper-lepéniste, à cause de cela, m’a envoyé un chèque de 4.000 euros« , a-t-il raconté.

« J’aurais préféré qu’il (Jean-Marie Le Pen) conserve sa position d’arbitre« , a-t-il dit. La campagne interne entre Marine Le Pen, 42 ans, et Bruno Gollnisch, 60 ans, va se dérouler jusqu’à la mi-décembre par des déplacements des deux candidats dans les fédérations. Les adhérents voteront ensuite par correspondance avant le congrès de Tours (15-16 janvier 2011), où sera proclamé le nom du successeur de Jean-Marie Le Pen.

le Figaro

Bruno Gollnisch: « Mes positions sont mieux enracinées que Marine le Pen »

GOLLNISCH, L’HOMME QUI VEUT BATTRE MARINE LE PEN 

Gollnisch a très mal pris que Jean-Marie Le Pen, au risque de faire du FN une affaire de famille, ait choisi sa fille Marine pour lui succéder à la tête du parti. Son pari : il va la battre, il va les battre. « C’est du 50-50 », affirme-t-il.

Bras droit historique de Jean-Marie Le Pen – dont il était le directeur de cabinet lors de la présidentielle de 2002 –, l’universitaire Bruno Gollnisch, 60 ans, a épousé une femme d’origine japonaise, et ils ont trois enfants : l’une des filles est avocate, l’autre rêve de devenir « businesswoman » et le garçon est officier de marine.

France-Soir. A l’opposé du clan Le Pen, vous avez toujours été très discret sur votre vie privée…
Bruno Gollnisch.
Je n’ai rien à cacher mais, c’est vrai, j’ai toujours voulu protéger ma femme et mes enfants. S’il y a une chose dont j’ai horreur, c’est bien, comme on dit, de la « pipolisation ». Pour moi, c’est très simple : c’est le degré zéro de la politique. Cela me vaut, chez certains, une réputation de « monstre ». Mais, vous savez, même les monstres ont parfois un peu d’humanité (éclat de rire) !

F.-S. Au Front national, vous le Lyonnais, vous apparaissez comme le provincial de la bande…
B. G.
D’abord, je ne suis pas lyonnais mais alsacien. Ensuite, je ne suis pas « le » provincial, comme vous dites : je me considère comme un « petit » provincial. Mais, pardonnez-moi, cela me donne une sacrée force morale ! J’ajoute que, depuis peu, j’ai mis en vente ma maison des monts du Lyonnais…

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Bruno Gollnisch répond à Marine le Pen

Marine Le Pen a dénoncé jeudi une «opération d’entrisme» au Front national qui émanerait de ses ennemis et consisterait à multiplier les adhésions au parti pour soutenir son rival Bruno Gollnisch lors de l’élection du successeur de Jean-Marie Le Pen en janvier 2011. Bruno Gollnish se dit «un peu étonné».

« J’ai des informations très précises comme quoi Carl Lang a demandé à tous ses adhérents du Parti de la France d’adhérer au Front national pour pouvoir peser sur les chiffres du scrutin » en votant contre elle, a affirmé la vice- présidente du FN. « Je crois que c’est aussi le cas de l’Oeuvre française (groupuscule d’extrême droite radicale, ndlr) qui a également donné ce type d’instructions », a-t-elle ajouté, en visant Yvan Benedetti, un élu FN proche de Bruno Gollnisch et de l’Oeuvre française.

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Afin de dissiper quelques malentendus…

Le site internet gollnisch.com revient sur les dernières attaques dont la candidature de Bruno Gollnisch a récemment fait l’objet. Nous relayons leur article:

Conseiller régional de Rhône-Alpes et animateur du site NPI, notre ami Jacques Vassieux nous a quittés mercredi, emporté par une longue et cruelle maladie. Bruno Gollnisch sera bien évidemment présent lundi prochain à son enterrement, tout comme Marine Le Pen dont il soutenait la candidature à la présidence du FN. Notre défunt camarade aimait à dire que quelles que soient nos (petites) divergences, nos sensibilités, nos préférences « pour Bruno ou pour Marine », l’important résidait dans nos valeurs nationales communes, dans cet amour de la France qui lient ensemble les adhérents frontistes. Une réalité qui ne doit pas être oubliée au cours de cette compétition interne mais qui n’empêche en rien, bien au contraire, le nécessaire débat entre les deux prétendants à la succession de Jean-Marie Le Pen. Quitte à ne pas occulter les différences d’approche et à réagir à l’actuelle (petite) polémique sur les adhésions et les soutiens aux candidats que nous évoquons ici, pour dissiper tout malentendu…

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