Jean-Romée Charbonneau : « En avant avec Bruno Gollnisch, pour une nouvelle aventure nationale »

Bruno Gollnisch a toujours gagné depuis 24 ans toutes les élections locales et s’est acquitté de toutes ses missions.

Dans tous les coups durs il a défendu politiquement, juridiquement, institutionnellement son patron, Jean Marie Le Pen, derrière lequel il a vécu dans l’ombre, sans jamais se poser la question de sa succession. Il a pourtant de l’antériorité dans l’ordre successoral puisqu’il a déjà été désigné par JMLP comme dauphin.

Son ambition n’a donc jamais eu besoin de démonstration, ni de basses manœuvres, mais a seulement pour intérêt de servir la France et le Mouvement National.

Ses qualités de leader, de fin politique, d’analyste brillant, de parlementaire aguerri, de professeur de faculté émérite, d’excellent leader local, font de lui, à coup sûr, un futur chef de parti.

En briguant une succession légitime, pour devenir le nouveau Président du FN, Bruno GOLLNISCH, incarne pour des millions de Français, une image souple, débonnaire mais aussi de chef ferme d’un grand parti, dont il sera nécessaire qu’il définisse de nouvelles orientations plus collégiales, de faire fonctionner une démocratie interne, de revoir les règles de représentation et de consultation, comme de moderniser un certain nombre de points fondamentaux de la doctrine, en raffermissant d’autres points, en pratiquant systématiquement l’union à droite dans la stratégie de Rassemblement National, toujours souhaitée par le FN.

Enfin le succès de Bruno GOLLNISCH garantit sa volonté de vouloir rassembler l’ensemble des anciens amis dispersés, séparés, enfermés dans des querelles dont un nouveau parti ne peut se permettre de les tenir plus longtemps à distance.

Avec ces nouveautés, suscitons de nouveau l’espoir des militants de nos fédérations, de ceux qui ont tant donné, et sont retournés dans l’ombre, pour que millions d’électeurs reviennent manifester leur envie de défendre la France et les Français d’abord, avec Gollnisch Président.

Jean-Romée CHARBONNEAU,
Secrétaire Départemental des Deux Sèvres,
Secrétaire Régional du Poitou Charentes,
Conseiller Régional pendant 18 ans,
Membre du Comité Central,
Flamme d’Honneur du FN

Paul le Morvan : « Pour Bruno Gollnisch, par fidélité à Jean-Marie le Pen »

L’avenir de la résistance nationale est entre nos mains. Nous allons élire le successeur de Jean-Marie LE PEN.

Cette élection est libre. Ce n’est pas aux médias ni à personne d’autre d’indiquer à l’avance le résultat de celle-ci. Et d’ailleurs, beaucoup seront surpris par le résultat.

En tant que Secrétaire Départemental de la Mayenne, j’ai parrainé Bruno GOLLNISCH. Il est le mieux à même de diriger notre Mouvement et sera le meilleur candidat à la Magistrature Suprême.

La droite ligne, toujours défendue par Jean-Marie LE PEN, sera, avec lui assurée, notre famille rassemblée. C’est donc par fidélité à Jean-Marie LE PEN que je soutiens la candidature de Bruno GOLLNISCH à la Présidence de notre Mouvement.

Pour reprendre l’image du Président sur la conduite automobile, ce n’est pas seulement la vitesse qui est le plus important, mais la Direction. Or, avec Bruno, nous connaissons la Direction. Avec lui, nous avons l’assurance que notre mouvement conservera l’esprit de l’Amitié Française, le respect des valeurs de l’ordre naturel et non l’inversion de celles-ci.

Le FRONT NATIONAL a jusqu’à présent toujours été dirigé par un homme d’exception. Il a besoin d’un homme hors du commun. Nous l’avons. Il nous a été désigné depuis longtemps et à maintes reprises par le Président : c’est Bruno GOLLNISCH.

Pour l’avenir de notre mouvement et de notre pays, je voterai Bruno GOLLNISCH. Le résultat de cette élection enverra un signe fort aux nationaux de tous les pays.

Paul LE MORVAN
Secrétaire Départemental de la Mayenne

FN : succession, passé militant, et affiches censurées

Chroniques de campagne et décryptages

Jean-Marie Le Pen reçut par le CFJ, renouvelle son soutien à sa fille

Reçu par le CFJ jeudi dernier, ce qui a évidemment suscité, pour son plus grand plaisir, une petite polémique, le président fondateur du FN en a profité pour brosser un tableau de la situation politique française devant les élèves journalistes, abordant des questions aussi diverses que l’immigration, le nazisme ou ses relations avec l’UMP.

Une nouvelle fois, il en a profité pour vanter les mérites de sa fille face à son bras droit Bruno Gollnisch.

« Un choix objectif, sans considération de filiation » veut-il croire. Pour Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch serait surtout « un universitaire qui a l’habitude d’être applaudi quand il arrive dans des amphis. » Une pique qui détonne quand, il y a encore quelques années, Jean-Marie Le Pen disait de lui «Bruno Gollnisch est l’homme pour lequel j’ai le plus d’estime et de considération » et que s’il lui arrivait « un malheur, tout naturellement il serait amené à me remplacer et je m’en féliciterais de l’au-delà».

L’occasion surtout de défendre le passé militant de sa fille, qui aurait « un passé militant réel plus important » que son challenger, affirme-t-il.

Par cette phrase, Jean-Marie Le Pen souligne en réalité un des points faibles de sa fille face à Bruno Gollnisch, qu’il cherche à contrecarrer auprès des adhérents du FN. Car dans les faits, si Marine Le Pen a indiscutablement une légitimité médiatique, son passé militant reste nettement moins fourni que celui son adversaire. Voyons plutôt…

Marine Le Pen: De l’ombre…

Marine Le Pen n’a par exemple jamais dirigé de fédération au FN et la majeure partie de son parcours s’est fait au siège du mouvement, à la direction juridique. Alors dans l’ombre, elle a occupé son premier mandat de conseiller régional dans le Nord pas-de-Calais en 1998, à 20 ans. Encore chez son père, à Montretout, elle s’y était présentée, comme elle le reconnaît elle-même, à la demande des responsables locaux du FN, qui souhaitaient profiter de son nom. En 2003, alors qu’elle venait de subir un camouflet au congrès du FN, n’arrivant qu’en trente-quatrième position du comité central en dépit de sa médiatisation, elle avait malgré tout été imposée par son père dans le cercle très fermé des vice-présidents du mouvement, engendrant la colère de nombreux cadres historiques. Sous les projecteurs depuis 2002, elle avait choisi de se présenter en Ile de France pour les régionales de 2004, où ses scores avaient été décevants. En 2007, elle était alors revenue dans le Nord-Pas de Calais à l’occasion des législatives, s’installant dans la circonscription aux meilleurs résultats électoraux de la région.

…à la lumière

Là, dans un terroir plus populaire, apportant sa notoriété médiatique à Steeve Briois, un militant très bien implanté sur le terrain, elle avait réussi à atteindre des scores inégalés, frôlant l’élection à plusieurs reprises. En 2007, c’est même la seule candidate présente au second tour. Après 5 ans sous les projecteurs, elle pouvait enfin vanter son image de marque sur un terrain électoral. Seule ombre au tableau, sa nomination comme tête de liste dans cette région pour les élections de 2009, perçue comme un parachutage, a été l’élément déclencheur du départ de Carl Lang et de ses soutiens. Elle n’en obtiendra pas moins les meilleurs scores nationaux du FN aux européennes, et atteindra 18% au premier tour des régionales l’année passée, suivant de tout près la liste UMP, score toutefois inférieur à ceux obtenus par Carl Lang en 2004 où la liste FN était arrivé devant la liste UMP de Jean-Paul Delevoye. Elle a été directrice de campagne de son père pour la présidentielle de 2007 et est élue au parlement européen depuis 2004 où avec son père et Philippe de Villiers, elle finit régulièrement dans le trio des députés les moins assidus. Depuis 2007, elle est vice-présidente chargée de la formation, de la communication et de la propagande.

Gollnisch, le bon élève?

Bruno Gollnisch, qui se définit lui-même comme un provincial, a débuté au Front National à la tête de la fédération du Rhône en 1983, qui est devenu rapidement une des plus importantes. Il a participé à toutes les élections depuis lors, étant élu conseiller régional Rhône-Alpes depuis 1986, conseiller municipal de Lyon entre 1995 et 2001, Député du Rhône entre 1986 et 1988 et député européen sans discontinuer depuis 1989.

Au sein du FN, il a gravi les échelons un par un pour occuper successivement tous les postes clés. Secrétaire régional Rhône-Alpes, vice-président depuis 1994, secrétaire général en 1996 pour contrer l’influence de Bruno Mégret dans l’appareil. Il ne pourra empêcher celui-ci de partir avec la majorité des cadres et des responsables départementaux. Avec Carl Lang, il s’efforce de reconstruire l’appareil et sera nommé délégué général en 1999. Il a surtout été directeur de campagne de la présidentielle de 2002. Il occupe alors sans partage la place de n°2, jusqu’à l’ascension de Marine Le Pen. Depuis le congrès de 2007, où il est malgré tout arrivé en première position, il a été nommé vice-président exécutif aux affaires étrangères et responsable du programme. Un parcours de bon élève, presque sans faute, mais qui souffre d’une carence sur le plan médiatique.

Cette différence explique aujourd’hui pourquoi Marine Le Pen fait une campagne axée sur la présidentielle de 2012, où elle peut exploitée à fond sa carte médiatique, alors que Bruno Gollnisch, lui, maintient qu’il ne faut pas confondre les échéances, les qualités requises n’étant selon lui pas forcément les mêmes pour les deux rôles.

(Vous pouvez trouvez les bio respectives de Bruno Gollnisch ici, et ici pour Marine Le Pen sur leur site de soutien)

L’affiche de JMLP censurée…

Cette semaine, c’était aussi le procès de l’affiche de Jean-Marie Le Pen, durant la campagne des régionales en PACA. Cette affiche représentait une carte de France au couleur de l’Algérie, et des mosquées avec une femme en Niqab au premier plan. Un seul texte : « NON A L’ISLAMISME ». Résultat des courses : Deux mois de prison avec sursis, 20000 euros d’amende et un an d’inéligibilité requis contre le président du FN. Soutien unanime de toute l’extrême droite qui dénonce « une atteinte inacceptable à la liberté d’expression ». Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen dénonce lui un « réquisitoire qui vient à l’appui du discours menaçant de Ben Laden à la France. »

celle de Gollnisch…. aussi !

Pour Bruno Gollnisch aussi, l’affiche de sa réunion en région parisienne a été censurée. Interdiction absolue d’y voir la flamme tricolore au motif que « cette réunion ne s’inscrirait pas dans le cadre de sa campagne à la succession » selon les mots du secrétaire général du FN, Jean-François Jalkh.

Sur son Blog, Bruno Gollnisch refuse de polémiquer, non sans une pointe d’agacement de ne pouvoir se prévaloir d’une flamme qu’il arbore sans discontinuer depuis 25 ans.

Il a préféré la remplacer.

Affaire à suivre…

Guillaume d,

source

Dominique Baud : « C’est partout pareil… »

C’est partout pareil…

Les partis politiques se disent démocratiques, font croire qu’ils organisent des élections, qu’ils initient des commissions d’investiture…

En fait, je cherche où est la démocratie dans des résultats d’élections manipulés, à l’abri du secret des cabinets de nomination des candidats…

On ne recherche pas la légitimité d’un candidat, voire même dans une démocratie de plusieurs candidats. On case son poulain, son mentor, sa descendance…

Ce n’est pas parce que Marine Lepen est la fille de… que je réagis, c’est parce qu’un autre candidat, Bruno Gollnisch, connu pour avoir soutenu Jean-Marie Lepen pendant des années, est aujourd’hui considéré comme «le candidat des dissidents».

Décidemment, il y a encore à faire dans notre pays, et si le mot dialogue est dans toutes les bouches, son application au quotidien est loin d’être dans tous les esprits.

Dominique Baud,
Responsable du MPF de Paris,
Conseiller de Paris,
Elue du 15ème arrondissement
de mars 2001 à mars 2008

Bruno Gollnisch : « Je ne suis pas le candidat des dissidents »

Le ton se durcit entre Marine Le Pen et Bruno Gollnisch, les deux candidats à la présidence du Front national. Dernier sujet de tension en date : la subtilisation et la publication jeudi dans l’hebdomadaire d’extrême droite Minute d’un document proposant un futur organigramme pour le parti frontiste, version Marine Le Pen. Vendredi, Bruno Gollnisch sort de son silence et livre son sentiment sur la « dégradation du climat » de la course à la succession de Jean-Marie Le Pen.

Le Point.fr : Que pensez-vous de ce futur organigramme pour le parti frontiste, version Marine Le Pen ?
Bruno Gollnisch
: J’ai le calme des vieilles troupes. Apparemment, ce schéma n’est pas un faux, vu les réactions qu’il suscite. Et l’auteur, que l’on présente comme un simple militant frontiste, semble très bien connaître le FN.
De mon côté, je préparerai les organigrammes d’un bureau exécutif et d’un bureau politique, mais pour le moment aucune décision n’est prise. Je ne veux pas vendre la peau de l’ours avant de le tuer. Mais notez, je vous prie, que je n’entends pas tuer mon adversaire… En tout cas, le concept d’un shadow cabinet m’intéresse. Si je suis président du FN, Marine Le Pen ferait une très bonne ministre de la Justice ou de l’Intérieur. Mais ce contre-gouvernement ne sera pas fictif et ne consistera pas à donner un os à ronger à ma concurrente. On reproche souvent au parti frontiste d’être protestataire sans aptitude réelle à exercer le pouvoir : j’entends prouver le contraire.

Dans le JDD, Jean-Marie Le Pen vous présente comme « le candidat des dissidents » contre sa fille Marine, garante de « l’orthodoxie »…
Je ne suis pas le candidat des dissidents puisque, moi-même, je n’ai pas fait acte de dissidence ! Il y a une mauvaise compréhension de ce que je suis. On me fait un grief excessif ! On m’accuse de vouloir réintégrer d’anciens cadres du FN alors que je ne sais même pas si ces derniers veulent revenir ! Et puis il existe au FN des procédures qu’il faut de toutes les façons respecter.
Moi, je suis quelqu’un de cohérent. J’estime que le pardon mutuel des offenses est moralement louable et politiquement utile. Je trouve étonnant que l’on me reproche d’ouvrir la porte aux ‘dissidents’ alors que le parti a tendu la main à d’anciens partisans de Bruno Mégret qui sont aujourd’hui proches de Marine Le Pen.

Votre candidature semble avoir le soutien de Minute ou encore Rivarol…
Eh bien ! je préfère qu’ils soient en ma faveur plutôt que contre moi ! En revanche, l’argument du conflit d’intérêts selon lequel la fille du directeur de la rédaction de Minute est ma propre attachée de presse ne tient pas. Si j’avais voulu participer à une opération de déstabilisation de Marine Le Pen – ce qui n’est pas dans mes intentions -, je ne serais pas passé par Minute !

Marine Le Pen part grande favorite dans la course à la présidence du parti…
Mon élection à la tête du FN est possible : il n’y a qu’à regarder les réactions que mes déclarations suscitent. Et puis consultez mon agenda ! [Bruno Gollnisch égrène ses déplacements en province prévus sur les deux prochaines semaines]… Petit bonhomme pas mort ! Jean-Marie Le Pen me reprochait de ne pas avoir la niaque ! Eh bien ! si je l’avais, qu’est-ce que cela serait !

Le Point