Bruno Gollnisch se démarque de Marine le Pen :
Étiquette : Bruno Gollnisch
Soutien de Colette Fecci Pinatel à la candidature de Bruno Gollnisch
Après une licence en Droit , un diplôme de lettres, un diplôme de comptabilité, et un bref séjour à l’ Ecole du Trésor, j’ai commencé ma carrière de professeur certifié, essentiellement dans les classes de BTS. J’y ai dispensé entre autres des cours d’économie qui essayaient de remettre les idées de mes élèves à l’endroit.
Adhérente sans interruption au Front National depuis 1985, notamment secrétaire départementale de l’Aisne, à une époque où ce département connaissait des difficultés, j’ai été candidate à de nombreuses élections « casse-cou » (cantonales, municipales, législatives). Ancien conseiller régional FN de Picardie pendant 12 ans, ancien conseiller municipal de Château-Thierry, je suis actuellement maire-adjoint de Trélou sur Marne.
Je suis mariée avec Pinatel, le dessinateur de Minute et de National-Hebdo. En tant que journaliste, il n’a jamais voulu adhérer à aucun parti, mais il est depuis toujours un fidèle compagnon de route de la droite nationale et m’a constamment soutenue et aidée dans mon activité politique au Front National.
Pour l’élection interne du Front, j’ai beaucoup hésité. En effet, j’ai eu une véritable estime pour Marine, dont j’avais pu à titre personnel, il y a quelques années, apprécier l’intelligence et la cordialité. J’apprécie aussi ses talents de communicante. Toutefois, j’ai finalement décidé de voter pour Bruno Gollnisch, ce qui ne m’empêchera pas plus tard, à l’occasion de vraies primaires, de peut-être voter Marine.
Cette élection n’est pas une « primaire » pour désigner le candidat du Front National à l’élection présidentielle. Elle a pour objet la désignation du Président du FN, qui aura un rôle de représentant, d’arbitre, d’inflexion de la ligne politique, on pourrait presque dire « d’autorité morale ».
Je crois que les qualités propres de Bruno GOLLNISCH, lui permettront de restructurer le parti en privilégiant l’implantation locale, en faisant appel à toutes les bonnes volontés en rassemblant toute la droite nationale. Cette volonté de rassemblement est à mes yeux déterminante pour un Président.
De plus, sa très grande culture, ses compétences en matière internationale, sa fidélité à toute épreuve, sa hauteur de vue, ses champs d’intérêt variés et l’efficacité qu’il a déjà montrée (il fut directeur de la campagne présidentielle de 2002) sont de très bon augure pour la Présidence.
Enfin, j’estime tout particulièrement l’élégance, la finesse, la courtoisie et l’humour de Bruno ainsi que ses qualités de diplomate. Est-ce une bonne raison pour le soutenir ? C’en est en tout cas une de plus !
COLETTE FECCI-PINATEL
Ancien Conseiller Régional de Picardie
Maire Adjoint de Trelou sur Marne
Syndicalisme ou sabotage : la CGT doit répondre de ses agissements
FRONT NATIONAL
Perpignan, le 4 novembre 2010
Communiqué de Bruno Gollnisch,
Vice-Président du Front National
Syndicalisme ou sabotage ?
LA CGT DOIT REPONDRE DE SES AGISSEMENTS
Dans la ligne du sabotage de l’économie française qui caractérise l’action de ses dirigeants, la CGT persiste à organiser le blocage de routes, d’autoroutes, d’aéroports (comme celui de Toulouse), de ports maritimes, etc.
Loin de gêner le gouvernement, ces blocages frappent avant tout les salariés qui se rendent à leur travail et les entreprises, et font peser une menace sur l’emploi.
En outre, ces actions délictueuses ne rencontrent la plupart du temps que la passivité des autorités. Elles n’ont cependant rien à voir avec le droit de grève, ni avec le droit de manifester.
Le droit de grève, c’est le droit de cesser collectivement le travail, et rien d’autre.
Le droit de manifester, c’est celui d’exprimer son opinion, et rien d’autre.
La CGT doit être rendue civilement et pénalement responsable de ses agissements. Ses dirigeants doivent en répondre. Nul en France n’est au-dessus des lois, et surtout pas cette organisation, directement responsable, entre autre, du déclin des ports de Marseille, du Havre, et de bien d’autres entreprises françaises.
FN : petites indignations, grandes tartufferies
FN : le parti qui rend fou !
Episode 1 :
Dans le cadre de sa campagne interne, Bruno Gollnisch est reçu dans le Vaucluse, près du village du Barroux, en présence du responsable régional du Front National: Frédéric Boccaletti
Questionné par un journaliste sur la question d’une réconciliation avec Jacques Bompard, ténor local et dissident brouillé avec Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch dit ne pas fermer la porte définitivement à une réconciliation, précisant que c’est une position de principe, qu’il n’a aucun engagement de son côté, ni d’ailleurs du côté de Bompard, qu’il y a une commission de discipline pour les réintégrations au FN, si ce dernier souhaite un jour y revenir ce qui n’est pas le cas. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Assis à la droite du dirigeant du FN, Boccaletti, tout sourire, ne bronche pas.
Episode 2 :
De retour chez lui, Boccaletti, qui a apporté son soutien interne à Marine Le Pen dans le cadre de la succession, se fend d’un communiqué au vitriol intulé: « la porte ne doit pas rester ouverte à Jacques Bompard » au motif qu’il se serait présenté contre Jean-Marie Le Pen aux dernières élections. Autrement dit, Jacques Bompard parce qu’il est dissident, il doit le rester.
Episode 3 :
Sur le CV de l’intéressé sur son site, on apprend que Boccaletti a été membre du MNR, parti de Bruno Mégret, puis membre du parti populiste entre 2005 et 2009. Sur son site, il écrit :
« Réalisant pleinement que les années de divisions stériles du camp national n’auront finalement profité qu’aux adversaires de la France, il lui apparaît nécessaire, et vital, de mettre un terme à la dispersion des forces et énergies des patriotes et de se regrouper derrière le FN. »
Ben oui , mais alors, Bompard??
Quand je vous dis que c’est une histoire de fous!
On cherche à expliquer la réaction de Boccalletti.
Zèle des nouveaux convertis? Syndrôme de Stockholm? Communiqué téléguidé pour plomber la campagne de Gollnisch?
En tout cas, avec de telles réactions, les adhérents du FN risquent de ne plus s’y retrouver. Le Front National, un vrai village gaulois.
Guillaume d
FN : succession, passé militant, et affiches censurées
Chroniques de campagne et décryptages
Jean-Marie Le Pen reçut par le CFJ, renouvelle son soutien à sa fille
Reçu par le CFJ jeudi dernier, ce qui a évidemment suscité, pour son plus grand plaisir, une petite polémique, le président fondateur du FN en a profité pour brosser un tableau de la situation politique française devant les élèves journalistes, abordant des questions aussi diverses que l’immigration, le nazisme ou ses relations avec l’UMP.
Une nouvelle fois, il en a profité pour vanter les mérites de sa fille face à son bras droit Bruno Gollnisch.
« Un choix objectif, sans considération de filiation » veut-il croire. Pour Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch serait surtout « un universitaire qui a l’habitude d’être applaudi quand il arrive dans des amphis. » Une pique qui détonne quand, il y a encore quelques années, Jean-Marie Le Pen disait de lui «Bruno Gollnisch est l’homme pour lequel j’ai le plus d’estime et de considération » et que s’il lui arrivait « un malheur, tout naturellement il serait amené à me remplacer et je m’en féliciterais de l’au-delà».
L’occasion surtout de défendre le passé militant de sa fille, qui aurait « un passé militant réel plus important » que son challenger, affirme-t-il.
Par cette phrase, Jean-Marie Le Pen souligne en réalité un des points faibles de sa fille face à Bruno Gollnisch, qu’il cherche à contrecarrer auprès des adhérents du FN. Car dans les faits, si Marine Le Pen a indiscutablement une légitimité médiatique, son passé militant reste nettement moins fourni que celui son adversaire. Voyons plutôt…
Marine Le Pen: De l’ombre…
Marine Le Pen n’a par exemple jamais dirigé de fédération au FN et la majeure partie de son parcours s’est fait au siège du mouvement, à la direction juridique. Alors dans l’ombre, elle a occupé son premier mandat de conseiller régional dans le Nord pas-de-Calais en 1998, à 20 ans. Encore chez son père, à Montretout, elle s’y était présentée, comme elle le reconnaît elle-même, à la demande des responsables locaux du FN, qui souhaitaient profiter de son nom. En 2003, alors qu’elle venait de subir un camouflet au congrès du FN, n’arrivant qu’en trente-quatrième position du comité central en dépit de sa médiatisation, elle avait malgré tout été imposée par son père dans le cercle très fermé des vice-présidents du mouvement, engendrant la colère de nombreux cadres historiques. Sous les projecteurs depuis 2002, elle avait choisi de se présenter en Ile de France pour les régionales de 2004, où ses scores avaient été décevants. En 2007, elle était alors revenue dans le Nord-Pas de Calais à l’occasion des législatives, s’installant dans la circonscription aux meilleurs résultats électoraux de la région.
…à la lumière
Là, dans un terroir plus populaire, apportant sa notoriété médiatique à Steeve Briois, un militant très bien implanté sur le terrain, elle avait réussi à atteindre des scores inégalés, frôlant l’élection à plusieurs reprises. En 2007, c’est même la seule candidate présente au second tour. Après 5 ans sous les projecteurs, elle pouvait enfin vanter son image de marque sur un terrain électoral. Seule ombre au tableau, sa nomination comme tête de liste dans cette région pour les élections de 2009, perçue comme un parachutage, a été l’élément déclencheur du départ de Carl Lang et de ses soutiens. Elle n’en obtiendra pas moins les meilleurs scores nationaux du FN aux européennes, et atteindra 18% au premier tour des régionales l’année passée, suivant de tout près la liste UMP, score toutefois inférieur à ceux obtenus par Carl Lang en 2004 où la liste FN était arrivé devant la liste UMP de Jean-Paul Delevoye. Elle a été directrice de campagne de son père pour la présidentielle de 2007 et est élue au parlement européen depuis 2004 où avec son père et Philippe de Villiers, elle finit régulièrement dans le trio des députés les moins assidus. Depuis 2007, elle est vice-présidente chargée de la formation, de la communication et de la propagande.
Gollnisch, le bon élève?
Bruno Gollnisch, qui se définit lui-même comme un provincial, a débuté au Front National à la tête de la fédération du Rhône en 1983, qui est devenu rapidement une des plus importantes. Il a participé à toutes les élections depuis lors, étant élu conseiller régional Rhône-Alpes depuis 1986, conseiller municipal de Lyon entre 1995 et 2001, Député du Rhône entre 1986 et 1988 et député européen sans discontinuer depuis 1989.
Au sein du FN, il a gravi les échelons un par un pour occuper successivement tous les postes clés. Secrétaire régional Rhône-Alpes, vice-président depuis 1994, secrétaire général en 1996 pour contrer l’influence de Bruno Mégret dans l’appareil. Il ne pourra empêcher celui-ci de partir avec la majorité des cadres et des responsables départementaux. Avec Carl Lang, il s’efforce de reconstruire l’appareil et sera nommé délégué général en 1999. Il a surtout été directeur de campagne de la présidentielle de 2002. Il occupe alors sans partage la place de n°2, jusqu’à l’ascension de Marine Le Pen. Depuis le congrès de 2007, où il est malgré tout arrivé en première position, il a été nommé vice-président exécutif aux affaires étrangères et responsable du programme. Un parcours de bon élève, presque sans faute, mais qui souffre d’une carence sur le plan médiatique.
Cette différence explique aujourd’hui pourquoi Marine Le Pen fait une campagne axée sur la présidentielle de 2012, où elle peut exploitée à fond sa carte médiatique, alors que Bruno Gollnisch, lui, maintient qu’il ne faut pas confondre les échéances, les qualités requises n’étant selon lui pas forcément les mêmes pour les deux rôles.
(Vous pouvez trouvez les bio respectives de Bruno Gollnisch ici, et ici pour Marine Le Pen sur leur site de soutien)
L’affiche de JMLP censurée…
Cette semaine, c’était aussi le procès de l’affiche de Jean-Marie Le Pen, durant la campagne des régionales en PACA. Cette affiche représentait une carte de France au couleur de l’Algérie, et des mosquées avec une femme en Niqab au premier plan. Un seul texte : « NON A L’ISLAMISME ». Résultat des courses : Deux mois de prison avec sursis, 20000 euros d’amende et un an d’inéligibilité requis contre le président du FN. Soutien unanime de toute l’extrême droite qui dénonce « une atteinte inacceptable à la liberté d’expression ». Dans un communiqué, Jean-Marie Le Pen dénonce lui un « réquisitoire qui vient à l’appui du discours menaçant de Ben Laden à la France. »
celle de Gollnisch…. aussi !
Pour Bruno Gollnisch aussi, l’affiche de sa réunion en région parisienne a été censurée. Interdiction absolue d’y voir la flamme tricolore au motif que « cette réunion ne s’inscrirait pas dans le cadre de sa campagne à la succession » selon les mots du secrétaire général du FN, Jean-François Jalkh.
Sur son Blog, Bruno Gollnisch refuse de polémiquer, non sans une pointe d’agacement de ne pouvoir se prévaloir d’une flamme qu’il arbore sans discontinuer depuis 25 ans.
Il a préféré la remplacer.
Affaire à suivre…
Guillaume d,